Monsieur Magloire Mabounda nous reçoit chaleureusement dans son bureau du rond point Lumumba. Sa mairie est bien modeste eu égard à l’importance de l’arrondissement dont il est en charge, mais son bureau est confortable.
Volubile et tortueux, il nous parle avec une franchise de politicien, non dénuée de langue de bois. Il se perd souvent dans des digressions incontrôlées. De fait il répond rarement à la question posée (sauf lorsqu’il parle de lui).
Daniel Lobé Diboto : Bonjour monsieur le maire, Congopage vous remercie de l’accueillir dans votre bureau.
S’il vous plait, dites nous qui est Magloire Mabounda.
Magloire Mabounda : Eh bien, je suis Magloire Mabounda, agent de l’Etat. Je suis né à Pointe-Noire en octobre 1954, je viens donc d’avoir cinquante et un ans. Pour l’état civil, je suis marié et père de neuf enfants.
En ce qui concerne ma vie socioprofessionnelle, j’ai dès 72/73 exercé en qualité de professeur spécialité lettres anglaises. J’ai donc fait langues.
Par la suite, dans l’encours de l’année 1978, à la suite des élections, j’ai été élu à la tête du district de Loandjili que j’ai géré en qualité de deuxième personnalité du district, très grand à l’époque, avec tous les villages et les quartiers périurbains. Mes actions et activités m’ont amené à être apprécié, non seulement par les populations de la localité, mais par mes autorités hiérarchiques, en particulier au niveau de la région.
C’est ainsi qu’en 79 j’ai été élu au sein du conseil régional auquel j’appartenais, au cours d’une élection pluraliste, comme numéro 2 au bureau du Comité Exécutif de la Région, aujourd’hui département du Kouilou. A l’époque, son excellence monsieur Ngouéné Bandsari était commissaire du gouvernement de la région du Kouilou. J’ai assuré ce mandat jusqu’en 1984. Puis monsieur Ngouéne Bandsari à cédé la place à son excellence monsieur Foungui Alphonse, paix à son âme puisqu’il est décédé voici quelques mois. J’ai avec lui assuré un second mandat.
Sans doute ce poste m’a-t-il permis de bénéficier de la confiance du gouvernement de la République puisqu’en 88, monsieur Jean Baptiste Missamou, paix à son âme également, ingénieur en chef des TP, Maire de la ville de Pointe-Noire à l’époque m’appela afin de travailler à ses côtés. Dans la hiérarchie municipale je faisais suite à monsieur Mouanda Joël. Trois années durant, je fus donc la troisième personnalité de la municipalité.
Par la suite je fus appelé au Conseil Mondial de la Paix avec monsieur Vital Bala. J’ai mené cette activité de manière régulière avec beaucoup de déplacements à l’extérieur, puisque le siège du conseil était situé à Helsinki en Finlande et que ses différentes assemblées générales se tenaient à Genève en Suisse. C’est dans cette dynamique que je fus élu en 93 au Conseil Mondial de la Paix. Ce mandat fut renouvelé en 96 au Comité Africain du Conseil Mondial de la Paix dont le siège était à Dakar.
DLD : Monsieur le Maire, cadre rompu, l’Etat congolais vous confie des responsabilités, présentez-nous votre arrondissement.
MM : L’arrondissement Lumumba dont j’ai la charge, se présente aujourd’hui comme une structure au plan géographique qui est né de l’agglomération indigène de l’époque coloniale. Conséquence bien entendu de l’extension de la ville de Pointe-Noire dont le dernier administrateur colonial était monsieur Joffre qui donna les rênes de sa gestion à un éminent personnage, monsieur Stéphane Tchitchelle. Monsieur Albert Loboko arriva à la tête de cet arrondissement en 1956, il conserva le poste jusqu’en 1968 il fut donc douze années durant maire de cet arrondissement. A la suite de nombreux maires, maires délégués, administrateurs maires se sont succédées à la responsabilité de l’arrondissement. J’apparais donc comme un administrateur maire mais qui a l’avantage d’avoir été nommé par décret présidentiel le 31 décembre 1997 signé de son excellence Denis Sassou Nguesso, bien sûr cela s’entend au sortir des évènements douloureux à rebondissements que le pays a connus. Depuis 98 je gère cet arrondissement puisque j’ai mené ma première mandature jusqu’à son terme. En 2003 j’ai eu l’avantage d’être le seul administrateur maire à être reconduit à la tête de son arrondissement.
Mais au plan géographique je peux dire que l’arrondissement I, vitrine de la ville de Pointe-Noire, est situé au sud ouest de la ville et couvre 28,4 kilomètres carrés et mon arrondissement est visiblement la porte d’entrée et de sortie à l’intérieur de la commune et du pays et en même temps une porte de sortie par la mer et par air d’où son appellation parfaitement méritée comme je vous l’ai dit de vitrine de la ville de Pointe-Noire. Ses limites géographiques se situent telles qu’il y a l’Océan Atlantique à l’Ouest, l’arrondissement II au Nord L’arrondissement III au Sud mais quand je prends l’est et l’ouest il y a l’Océan Atlantique dans la mesure où vous regardez de façon tout à fait large et grandissime cet arrondissement qui est sur toute une étendue non négligeable.
Au plan géographique je dois également parler de la population. J’en parlerai de manière tout à fait succincte parce que le dernier recensement que nous avons fait en 2003 nous ressort un chiffre de 121 033 habitants qui composent notre population de manière générale, avec à l’intérieur le plus grand nombre d’expatriés qui sont entre autres français, italiens, congolais démocratiques, sénégalais, béninois, maliens,et toutes les autres nationalités que vous pouvez compter dans la ville de Pointe-Noire mais dont la plus forte concentration est située au niveau de l’arrondissement numéro un.
Voilà somme toutes ce que je pouvais dire avec le fait qu’en organisation administrative complémentaire l’arrondissement I est géré au sein de l’implantation de 19 quartiers aujourd’hui avec 264 blocs qui eux sont issus de 80 brigades. Voilà somme toutes ce qui est en présentation spécifique au plan historique et social, au plan géographique de notre arrondissement.
DLD : Vue l’étendue de votre circonscription, les problèmes sécuritaires ne doivent pas manquer
MM : Oui, j’avoue la sécurité des personnes et des biens est notre préoccupation quotidienne. Si les tâches qui sont les nôtres tiennent de la gestion administrative et des expéditions courantes, la sécurisation des personnes et des biens est notre priorité. Nous comptons beaucoup au niveau spatial sur les 19 quartiers sur le travail de gestion de proximité des administrateurs de relais que sont les chefs de quartier. Ils ont la garantie de notre confiance et de celle des populations. Nous travaillons de concert sur les problèmes de sécurité, sur les problèmes de paix, sur les problèmes de quiétude des familles. Nous constituons comme des équipes, une joint venture avec les services techniques de sécurité publique, pour que nos populations n’aient crainte à vivre mais aient plutôt la certitude d’une vie normale et sereine.
DLD : Pointe-Noire havre de paix a accueilli une forte population déplacée ce qui a entraîné l’augmentation de la promiscuité. Evidemment dans l’engagement sécuritaire que vous prenez, il y a également l’autre face qu’on trouve dans les problèmes d’insalubrité et d’urbanisation. Qu’en dites-vous monsieur le Maire ?
MM : Vous le dites avec beaucoup de pertinence au point où pour notre part nous sommes conscients de ce que l’arrondissement I est l’un de ceux qui disposent de quartiers à consonance périurbaine. Je prends par exemple le cas du quartier Tchimbamba qui est aujourd’hui en plein essor donc en plein développement. Les populations qui ont vécu dans les zones en conflit à l’époque ont eu pour retranchement Pointe-Noire. Parmi elles nombreux sont ceux qui ont décidé de s’y sédentariser.
Nous nous sommes retrouvés avec un espace qui devenait de plus en plus exigu et parfois strict. Cependant Pointe-Noire est ce havre de paix où la grande hospitalité légendaire est reconnue par le monde intérieur et extérieur tant au plan national qu’international. Pointe-Noire a donc eu l’avantage de ce que ses populations hébergent des frères et sœurs qui venaient des zones en conflit. C’est pour cela que vous pouvez constater que les personnes qui ont accepté de se sédentariser, qui ont décidé de se sédentariser, voulais-je dire, ont eu entre autres pour lieux d’hébergement ces même quartiers. Lorsque vous regardez ici et là c’est non sans incidence parce que aujourd’hui les populations de nos différents quartiers et je peux dire de l’ensemble de la ville de Pointe-Noire se sont accrues et aujourd’hui de quelques 500 000 habitants environ il y a environ 10 ans, nous sommes aujourd’hui au double donc nous sommes en train d’avoisiner le million parce que nous faisons déjà un peu plus de 800 000 habitants au niveau de toute la ville de Pointe-Noire. Vous constaterez que lorsque nous arrivons à la tête de l’arrondissement en 97 nous n’étions pas loin bien sûr de la centaine de mille. Dans un espace de temps relativement court nous sommes allés au delà de 120 000 habitants ce qui suppose que cette caractéristique de migration a eu une influence positive certes, mais si vous le prenez au plan de la sécurité, de la promiscuité, vous pouvez avoir raison de dire que ceci pose quelques petits problèmes : problèmes d’habitat, problèmes de sécurisation, problèmes de confiance aussi, mais aussi des problèmes de salubrité intense parce qu’autant votre population augmente vous constatez qu’il y a une production plus importante en tonnage d’ordures non seulement ménagères mais aussi industrielles, Pointe-Noire étant une ville industrieuse elle compose, pour ne pas parler de PNR de manière générale mais de l’arrondissement I de cette agglomération qui héberge la plupart des entreprises industrielles de la ville de Pointe-Noire c’est pour cela que vous constaterez que ces deux questions fondamentales de sécurité et de salubrité se posent avec acuité a notre niveau mais nous essayons autant que se faire se peut de les conjurer.
DLD : Nous avons constaté que l’une des préoccupations majeures ici est d’améliorer les conditions de vie de vos administrés. Quels sont vos projets et vos réalisations ?
MM : Merci beaucoup. Je dis les projets sont multiples, améliorer les conditions de vie et d’existence des populations suppose que l’organisation spatiale doit être améliorée. Ce que nous sommes employés à faire avec bien sûr l’apport et beaucoup plus la complicité tacite et bienveillante de nos populations. Nous prenons le cas par exemple de ces initiatives prises quelque temps en arrière avec la modernisation des marchés domaniaux. Nous prenons le cas des différentes plaintes prises en compte par l’autorité hiérarchique dans les aménagements des voiries urbaines. Ceci n’est pas allé sans écho puisque de manière positive notamment en ce qui concerne l’amélioration ou la modernisation des marchés domaniaux les commerçants des différents marchés et notamment des marchés dits de "la Frontière" et du "KM 4" se sont employés accepter de voir leur action être véritablement plausible et nous les avons vus se cotiser pour pouvoir moderniser leur infrastructure de travail notamment en ce qui concerne les vendeuses et vendeurs du marché dit de "la Frontière".
Au niveau du marché central qui est le plus grand marché de notre pays parce que disposant d’environ 10 000 vendeurs où circule pas moins de 20 000 personnes par jour, nous pouvons dire... même au delà de 20 000 personnes par jour, disais-je, nous pouvons dire que les vendeurs et vendeuses ont compris la nécessité d’aller avec nous dans un caractère de mise en état de salubrité de ce marché eux même prenant compte aujourd’hui les problèmes de balayage c’est vrai, mais c’est beaucoup plus dans l’initiative de nettoyer et de rendre propre leur espace de vente et les toitures qui étaient déjà totalement désuètes. Ils les ont toutes améliorées et aujourd’hui nous pouvons dire que c’est une auto satisfaction.
Du coté des voiries urbaines le député maire de la ville, son excellence Rolland Bouity Viaudo, arrivé en 2003 à la suite d’une élection qui a eu lieu un mardi 11 février 2003, a eu lui l’avantage de se rendre à l’évidence que les voiries urbaines pouvaient constituer pour lui comme une préoccupation prioritaire et aujourd’hui l’arrondissement I à la suite de plans de campagne que nous avons adoptés ensemble se trouve être comme l’un des plus grands bénéficiaires. Je peux dire qu’aujourd’hui le réseau routier de manière générale est regardable. Il est utile de dire que ça a été un grand coup de chapeau et que cela se passant en notre présence et sous la gouverne de son excellence Rolland Bouity Viaudo le député maire de la ville, que ces préoccupations liées à l’amélioration des conditions d’existence et de vie de nos populations se trouvent pour notre part comme un motif de légitime satisfaction.
DLD : Monsieur le maire, est-ce que parler chiffres est tabou pour vous ?
MM : Loin de là, loin de nous, les chiffres nous avons simplement à en parler vraiment, nous en parlerons mais nous pouvons également le dire, loin d’être strictement gestionnaire de la cité, nous avons aussi l’avantage de savoir regarder combien nos populations, combien nos concitoyens sont à même d’attendre de nous un certain nombre d’actions qui tiennent comptent de l’exécution des budgets. Les budgets à ce niveau là sont préalablement conçus et adoptés par le conseil municipal pour être exécutoires par nous, qui sommes au niveau de la collectivité, c’est pourquoi il n’est pas difficile pour nous de parler de chiffres.
DLD : Merci monsieur le Maire, et maintenant quels sont les revenus des marchés domaniaux qui sont dans votre arrondissement ?
MM : Je dis tout de suite que vous avez ciblé une question qui loin de la pertinence peut nous amener à dire la réponse sous deux formes.
D’abord, pour les recettes prévisionnelles au niveau du budget municipal dans l’entièreté des marchés domaniaux c’est 400 millions environ attendus aujourd’hui avec le système de gestion qui est mis en place parce que pour notre part les marchés domaniaux sont régulés en gestion administrative par des agents que nous affectons et qui sont appelés régisseurs des marchés domaniaux et à côté de ces régisseurs sont affectés des agents de collecte qui sont nommés collecteurs. Ces agents agissant en liaison directe avec la recette municipale nous prenons donc à rebours les différentes informations qui fusent de là.
Je dis que si la prévision globale oscille autour de 400 millions de prévision ou du moins en souhait de la part du conseil municipal la réalité est loin de l’atteindre. La réalisation n’est pas effective parce que déjà au niveau du premier arrondissement nous ne sommes qu’autour de 20 à 30 millions que nous permettons de laisser entrevoir. Si nous poussons le bouchon un peu plus loin, si nous parvenons à passer les 45 millions c’est le seuil que nous avons atteint jusque là parce que tout simplement... la raison est facile à évoquer : il faut aujourd’hui avec l’effort qui est mené par l’autorité municipale de moderniser l’outil de travail, il nous faut informatiser le système de recettes au niveau des marchés domaniaux et c’est pour cela que cela pourrait amener autant que nous faisons progressivement dans le cadre de l’état civil nous pourrions amener l’informatisation des recettes au niveau des marchés domaniaux a être plus réaliste, a être plus maîtrisable et faciliter la fiabilité d’une recette concrète dans le sens des performances meilleures.
DLD : Au chapitre cultuel la prolifération des églises de réveil a des conséquences de pollution sonore. Quelles dispositions avez-vous prises pour la protection des populations environnantes ?
MM : Vous savez, aujourd’hui notre pays est laïc et la République veut que la liberté de conscience et de religion s’exprime conformément à a la loi fondamentale, mais il n’est pas superflu de croire en ce que lorsque les églises de réveil naissent nous avons besoin que les adeptes de ces églises soient capables de comprendre la nécessité du respect et des lois et règlements de la République. Vous avez des églises de réveil qui... je vais dire de manière plate, comme ça, dérangent, dérangent parce qu’ils professent leur culte à des moments où... il ne leur est pas interdit, c’est vrai, mais la profession de culte tient également compte au niveau des manifestations de l’environnement. Or malheureusement vous avez des églises de réveil qui parfois déversent des sonorités excessives au niveau de l’environnement qui est le leur et dérangent, je l’ai dit tantôt, les personnes de tous âges. Voilà pourquoi pour notre part nous avions pris en compte et diffusé les différentes notes qui proviennent de la hiérarchie et notamment du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation concernant la maîtrise des activités cultuelles et la production des églises dans ce sens qu’il faut nécessairement que les promoteurs et leurs adeptes soient à même de respecter les données de la respectabilité au prix du pléonasme expressif la respectabilité de l’environnement donc de la population.
Vous avez des personnes du troisième âge par exemple qui ne supportent plus qu’on leur fasse ingurgiter autant de sonorités. Quelqu’un qui est souffrant de tension artérielle surtout d’hyper tension , ne peut pa être capable de soutenir de façon continue de la musique, ou, appelons ça comme ça parfois du tintamarre, versés ou produits par des personnes qui sont à la limite sensés savoir ce que cela procure comme incidences. Et nous pour notre part au niveau de l’arrondissement 1 avons déjà eu une preuve d’action d’application rigoureuse. Nous sommes allés jusqu’à fermer des églises de réveil qui ont du déranger, et nous insistons sur le terme, des populations environnantes et pendant le temps de la fermeture les promoteurs sont arrivés en compagnie de quelques adeptes pour solliciter une indulgence. Nous avons laissé passer le temps pour que la leçon soit comprise par tous et lorsque nous les avons remises en surface, l’autorisation qui leur fut faite mettait des clauses de mise en garde et des clauses qui pourraient leur permettre de façon péremptoire à être fermées définitivement en cas de récidive.
DLD : Monsieur le maire, le village des voiliers, ce beau site est devenu un vestige herbacé au centre ville. Quel sera l’usage effectif efficient de ce site ?
MM : Ecoutez monsieur Lobé vous allez là soulever une question vaste et complexe. Le village des voiliers a été érigé vous pouvez en être sûr, dans l’encours des mois de mai et juin lorsque nous préparions la première édition de la grande épopée de cette course de voile qui partait de Pointe-Rouge à Marseille le 5 juin 2005 à destination de Pointe-Noire au Congo. Lorsque ce joyau a été présenté à la population, donc produit par des institutions locales et nationales, nous étions dans le strict respect du cahier des charges qui avait été présenté à l’occasion. Aujourd’hui un site comme celui-là qui se trouve dans notre arrondissement ne peut faire que notre fierté.
Cependant lorsque vous en parlez aujourd’hui il ne faut pas ignorer que la gestion d’un tel site relève des compétences et entre autres compétences, il y a le Port Autonome de Pointe Noire, et la Mairie de Pointe-Noire. Ce sont ces institutions qui sont en droit d’assurer une gestion cohérente et rationnelle d’un tel site. Cependant quand vous parlez de son caractère herbacé il faut simplement dire que nous avons conscience de cela et que nous avons même rappelé en interpellation les techniciens, je dis bien les techniciens, car nous faisons nous même partie de cette l’autorité municipale, nous avons donc rappelé aux techniciens la nécessité d’avoir un regard bienveillant sur la présentation de ce site. Aujourd’hui au moment où je vous parle après un petit incident qui est survenu sur l’une des paillotes qui est tombée, je peux dire comme ça du fait de la tempête, quelques semaines en arrière, les techniciens sont à pied d’œuvre pour remettre tout le dispositif en ordre et cette paillote va être refixée parce qu’il y avait un problème de solidification des pieds de soutènement. Je crois que cela va être refait et que d’ici à là vous aurez l’avantage de constater qu’une main experte passera pour pouvoir mettre en état de salubrité acceptable ce site qui nous sert à nous parce que la deuxième édition de la course des voiliers n’aura pour site d’accueil que ce même lieu, et on ne changera pas de lieu parce que ce sera toujours départ de Marseille et arrivée Pointe-Noire.
DLD : Monsieur le Maire, le mot de la fin
MM : Monsieur Lobé Congo page a fait là une incursion dans les appartements de la mairie du premier arrondissement. Nous n’avons pas été surpris de la même manière que toutes les revues qui passent par ici. Nous voulions simplement savoir de quoi il agissait en tant que technicien de cette revue Congopage, monsieur Daniel Lobé est arrivé pour nous donner la quintessence de ce qu’il y avait à dire. Nous voudrions simplement penser qu’aujourd’hui le gouvernement de la République a besoin de plus en plus de partenaires pour garantir un élargissement de communication et dans ce sens nous voudrions tirer notre chapeau à Congopage pour commencer.
Notre mot de fin va pour remercier va pour remercier Congopage d’avoir accepté de venir dans les conditions qui sont les nôtres prendre les informations de notre fonctionnement et du fonctionnement administratif des réalisations techniques mais de l’état d’existence et de vie de nos populations Nous avons parlé de grands problèmes, nous avons abordé certainement sans trop de détails des questions importantes. Il s’agit justement de maintenir ce contact pour que Congopage se rende à l’évidence qu’autant nous évoquons des faits aujourd’hui demain lorsque nous reviendrons sur un prochain numéro, sur une prochaine interview nous aurons l’avantage de faire comme dans un système de checking un contrôle sur les réalisations qui ont été promises ici, qui ont été débutées par là et qui peuvent connaître leur réalisation ou leur fin de réalisation. Nous avons en face de nous par exemple dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie et d’existence des populations des projets au niveau du programme municipal global mais pour ce qui est de notre arrondissement nous avons des projets d’édification d’implantation de passerelles donc des ouvrages de franchissement mais ces ouvrages de franchissement nous les ferons sur le budget de 2006 avec bien sûr la bonne complicité de son excellence monsieur le député maire de la ville et de tout le conseil municipal. Ce sont des actions comme celle là qui vont de mieux en mieux garantir la grande quiétude et surtout la bonne assise de nos populations. Dit de cette façon nous voulons amener nos populations à concourir avec nous à la grande œuvre de salubrité publique, la salubrité est une grande préoccupation qui implique préalablement les populations elles mêmes. Nous voulons donc à l’avantage de cette interview de Congopage les impliquer, les enjoindre si besoin était a mener une action de salubrité efficiente dans leur domicile, dans leur quartier et dans l’ensemble de notre arrondissement pour l’intérêt et la beauté de la ville de Pointe-Noire.
Voilà le mot de fin et l’appel que nous voulions lancer en direction de nos populations
DLD : Monsieur l’Administrateur Maire, Congopage vous remercie