Curieux Congo dans lequel on passe des propos élogieux à l’opprobre avant de revenir aux louanges et aux honneurs. Le DG du CFCO, Joseph Isaac Sauveur ELBEZ est de retour à la tête de l’entreprise nationale après avoir remis sa démission à ses autorités hiérarchiques et étatiques, suite au mauvais langage qui s’est instauré entre lui et son ministre. J.I.S Elbez était présenté par le ministre Ouosso lors de son intronisation en mai 2008 comme l’homme providentiel, apte à sauver et relancer le CFCO moribond.
Seulement deux mois après son installation, le Sauveur du CFCO se voyait reprocher d’être mouillé jusqu’au cou dans de nombreux cas de mégestion ainsi que de défier son ministre de tutelle. Comment comprendre qu’un homme ayant reçu autant d’éloges de la part de son ministre lors de son intronisation, quand les syndicalistes voulaient comprendre pourquoi le gouvernement avait choisi un cadre étranger plutôt qu’un congolais à la tête du CFCO, en vienne à remettre sa démission deux mois plus tard.
Aucun communiqué, à l’instant où nous rédigeons ce texte n’explique les raisons de ce rappel, ni le retour de J.I.S. Elbez sur sa décision. Cette reprise de fonctions est mal perçue par certains dirigeants du CFCO. L’arrivée du Sauveur les a mis mal à l’aise parce qu’il est trop regardant sur la vie financière de l’entreprise. N’est-il pas allé jusqu’à qualifier de mafieux certains cadres, en raison des actes honteux posés. C’est ce qui l’a emmené à prendre des sanctions fermes et strictes avec notes à l’appui.
Au vu de ces notes, sa tutelle a réagi par d’autres notes les abrogeant. C’est ainsi qu’un climat malsain s’est instauré qui a fini par salir les uns et les autres.
Un Cheminot interrogé au sujet de ce retour a dit : « Cela ne peut inquiéter que ceux qui sont dans les magouilles financières et qui refusent de voir le changement. En venant au CFCO, Sauveur avait une mission, celle d’arrêter l’hémorragie financière et de relancer cette structure malade afin de la préparer à sa mise en concession. D’ou, dès sa prise de fonctions, il n’est pas allé par quatre chemins en disant : "Un bon chef est celui qu’on hait lorsqu’il est là et qu’on regrette après son départ ".
Au delà de ce feuilleton à rebondissements, M.Sauveur Joseph Isaac ELBEZ qualifié du "Satan du CFCO ; le grand fossoyeur et prédateur du CFCO", risque avec son retour de créer un climat de suspicion, de soupçon, de haine et d’incompréhension.
Et si M. le Sauveur ne parlait pas le même langage avec son chef hiérarchique, auquel il devrait rendre compte continuellement. A vous de ........... ??????