Dans la soirée du 26 mars, un cocktail offert à bord à un demi millier d’invités triés sur le volet à pu permettre d’apprécier le gigantisme du navire. Certains esprits mal intentionnés prétendent que la présence à bord du général Dabira, lors de ce raout, démontre que le Tonnerre serait venu livrer du matériel militaire au gouvernement congolais.
Le BPC est doté d’une gamme de système de communication et d’information efficaces qui lui laisse la latitude d’accéder rapidement aux réseaux civiles et militaires français, européens et même ceux des organismes tels que l’Organisation du Traité Nord Atlantique (OTAN) afin de garantir son efficacité en cas d’intervention.
Avec une équipe de 177 personnes environ, le Bâtiment de projection de Commandement « Tonnerre » a été conçu pour une disponibilité technique de 350 jours par an et ce, dans la mesure où l’Armée française, ainsi que ces organes spécialisés de coopération sont souvent sollicités loin des frontières de l’hexagone, dans des situations politiques et militaires extrêmement complexes qui nécessitent une intervention urgente pour ramener l’ordre, voire la stabilité et la paix.
En terme de capacités, le BPC compte 4 grands domaines dont le bâtiment de commandement susceptible d’accueillir « un état major embarqué, militaire ou civil, national ou interalliés de niveau stratégique ou tactique », un porte hélicoptères, un domaine amphibie et de transport et une capacité hospitalière comportant 2 blocs opératoires, 70 lits, un scanner et des installations de télémédecine, en outre, un hôpital militaire peut être ajouté dans le hangar hélicoptères.
Bâtiment à vocation amphibie, il faut souligner qu’il est adapté à la sauvegarde des intérêts de la France et il est par ailleurs en mesure d’assurer, si nécessaire, des opérations humanitaires dans une situation dégradée, à l’instar de la Côte d’Ivoire où il a participé aux opérations de maintien de la paix.
Enfin, navire entièrement propulsé par électrification, le Bâtiment de Projection de Commandement « Tonnerre » a un symbole composé d’un cordage, d’un dragon, d’une grenade et d’éclairs, « représentation actuelle d’un navire aux missions multiples avec une volonté de s’inscrire dans la continuité d’une histoire forte dans la lignée des 8 autres navires français ayant porté son nom depuis 1964.
Rappelons que ce bâtiment de la marine française est entré en service actif depuis le 1er août 2007. » [1]
Rappelons aussi que la marine nationale congolaise ne possède aucun navire et qu’à contrario de l’hôpital embarqué, les établissements de soins congolais n’ont aucun scanner en état de fonctionnement.
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