email

Vie des partis

Les conflits intestins dans les formations politiques sont en passe de devenir monnaie courante au Congo. D’aucuns pensent que ce sont les prémices d’une vraie démocratie et les autres, les signes avant coureurs d’une maturité politique. En dernier instant, pendant que le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) met ses pendules à l’heure, le Parti congolais du travail (PCT) est toujours divisé entre deux tendances diamétralement opposée, alors que l’Union panafricain pour le développement social (UPADS) tente de remettre ses membres dans les rangs.

L’ALTERNATIVE DU PCT : MUTATION OU REDYNAMISATION

Les divergences au sein du PCT continuent. A un mois du 5e congrès extraordinaire de cette famille politique, les conservateurs soutenus par MM. Justin Lékoundzou et Gabriel Oba Apounou s’étaient rassemblés ce 15 mars à Brazzaville pour dénoncer et clarifier certaines pratiques qui ne vont pas dans le sens de la déclaration finale de la 5e session ordinaire de ce parti, tenue du 28 décembre 2005 au 17 janvier 2006.

Ceux qui défendent le concept de la réfondation-redynamisation pensent que le Comité central s’est substitué à la Commission préparatoire du 5e congrès au point de publier et annoncer le départ de différentes délégations dans tous les départements du Congo en vue de la compagne des deux tendances. Ils estiment que la composition de ces délégations n’est pas conforme aux résolutions prises en janvier dernier. Les propos tenus par René Dambert Ndouane en sont la preuve : « Je vous ai dit tout à l’heure qu’il y a eu deux approches qui ont été exploitées sur la refondation, la mutation et la redynamisation. Puis que le congrès national passe par les congrès départementaux. Puis que les deux thèses doivent être expliquées à la base et c’est à la base de faire son choix. Les délégations telles qu’elles sont composées, ne sont pas de nature à créer un climat propice. Dans certaines délégations, il n’y a aucun élément du courant opposé à ceux qui veulent liquider le PCT. »

TOILETTE INTERNE À L’UPADS

Le président de la Commission préparatoire du congrès de l’UPADS, M. Pascal Ngamassa a animé ce 16 mars à Brazzaville une réunion de son parti en présence de plusieurs leaders de l’opposition du régime politique en place au Congo. Il a été question surtout de lever les équivoques qui continuent à avoir leur pesant au sein de ce parti, en dépit de la toilette interne faite par son président, M. Pascal Lissouba, toujours en exil.

C’est peut-être la fin de la recréation a t-on retenu de ce point de presse. Le problème de leadership qui semblait constituer un frein à la croissance des trois palmiers a été résolu. Selon l’orateur, le président de l’UPADS a pris quelques mesures d’apaisement en réhabilitant tous les militants exclus de ce parti afin de les préparer à affronter les batails futurs. « Nous pensons qu’à travers cette résolution, c’est le moment choisi pour nous unir, pour dialoguer et créer les conditions d’une démocratie interne. Nous estimons que ce conflit ne nous amène nulle part. »

M. Pascal Ngamassa s’est donner le devoir de briser toutes les réticences encore manifestées par certains membres de l’UPADS avant le congrès national qui se tiendrait bientôt à Brazzaville, car a t-il souligné : « La contribution de tout le monde est nécessaire. »

Au nom de Pascal Lissouba, le président de la Commission nationale a demandé pardon au peuple congolais pour tout le tort causé.

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.