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Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre de Commerce d’Industrie d’Agriculture et des Métiers de Pointe-Noire

Le pragmatisme au service des opérateurs économiques

Le président de la Chambre de Commerce d’Industrie d’Agriculture et des Métiers (CCAIM), de Pointe-Noire, monsieur Sylvestre Didier Mavouenzela, a reçu notre envoyé spécial, monsieur Daniel Lobé Diboto, dans son somptueux bureau le 1er Septembre 2006, pour lui accorder un entretien sur les activités de la chambre consulaire.

Daniel Lobé Diboto : Monsieur le président, auriez vous l’amabilité de vous présenter à nos lecteurs ?

Didier Sylvestre Mavouenzela : Je suis monsieur Didier Sylvestre Mavouenzela, président Je suis chef d’entreprise, c’est à ce titre que j’ai été élu à la présidence de la Chambre de Commerce d’Industrie d’agriculture et des Métiers de Pointe-Noire.

DLD : Depuis combien de temps assurez-vous cette charge ?

DSM : J’ai été élu en décembre 1999.

DLD : Monsieur le président, vous avez initié une restructuration ou tout au moins un réaménagement fonctionnel des services consulaires, pour quels objectifs et quels en sont les résultats aujourd’hui ?

DSM : Disons qu’à notre arrivée, nous nous sommes basés sur les missions de la Chambre. Toutes ces missions sont définies dans le décret qui crée la Chambre. Nous avons donc voulu avoir un organigramme qui soit en phase avec les missions qui nous sont dévolues par le décret créant les chambres et aujourd’hui je peux dire que la Chambre répond à toutes ces missions qui consistent en fait à :
 La formation et l’information ;
 Accompagner et appuyer les entreprises ;
 Servir d’interface entre l’Etat et le secteur privé.

Je crois que dans tous ces domaines nous avons mis en place des projets qui marchent et qui permettent à la Chambre de remplir au mieux ses missions.

DLD : On a observé une action dynamique de la chambre consulaire au niveau international, quels en ont été les retombées ?

DSM : Vous savez que de plus en plus le monde se globalise, dans ce contexte, on ne peut pas vivre en autarcie. Il fallait donc que la Chambre s’ouvre vers l’extérieur. On ne peut pas réinventer la roue. Nous sommes donc allés voir des partenaires qui possèdent expérience avérée, aux fins de voir comment on pouvait calquer ce savoir faire accumulé depuis des siècle par les chambres consulaires des pays du nord. Puis nous avons réfléchi sur la manière d’adapter cet enseignement à nos besoins. C’est ce que nous avions fait à travers le réseau des chambres consulaires africaines et française et ces réseaux nous ont permis de développer des projets.

La coopération française nous permis de bénéficier de l’informatisation de la chambre de commerce. Aujourd’hui tout notre bâtiment est câblé. On a fait de notre immeuble, un immeuble dit "intelligent". Depuis n’importe quel bureau dans lequel on se trouve, on peut être en liaison avec n’importe quel autre, ainsi qu’à Internet grâce au réseau informatique. Aujourd’hui, nous disposons d’un fichier consulaire. Vous savez qu’une Chambre sans fichier n’a pas de sens. A la date d’aujourd’hui nous pouvons dire que nous avons la liste de tous les ressortissants de la chambre consulaire de Pointe-Noire. Nous avions aussi avec les chambres françaises, notamment avec la chambre des métiers de Seine Saint-Denis développé un projet de formation. En Janvier, ce projet sera opérationnel parce que pour l’instant nous ne sommes que dans la phase du lancement du dit projet. Les enseignants qui ont été présélectionné à l’issue d’un test organisé ici, partiront en formation dès le 13 Septembre et à leur retour le matériel sera installé. L’ambassade de France s’est engagée à nous apporter un complément de finances, une partie en a été débloqué et les achats ont commencé. Cela dit, nous avons la certitude qu’en Janvier nous possèderons un centre de formation à l’identique de ce qu’on trouve en France. Je pense que ça permettra d’apporter une réponse à une partie des problèmes de l’emploi des jeunes.

Vous savez que notre pays vit une contradiction flagrante : D’une part nous avons des jeunes qui n’ont pas d’emploi, et d’autre part des entreprises qui sont à la recherche d’une main d’œuvre qualifiée. Nous avons pensé que seule la formation peut nous permettre d’organiser la rencontre entre ces jeunes et ces entreprises. C’est ce que nous tentons de faire avec le centre que nous allons créer. Nous commençons par la mécanique et le diesel. Assez rapidement nous allons passer à d’autres filières.

DLD : Monsieur Mavouenzela, vous parlez de vos relations avec le réseau consulaire européen. Qu’en est-il avec les chambres de la sous région ?

DSM : Disons que entre les Etats de la sous région, nous sommes dans un projet engagé par le Centre de Commerce International (CCI), qui est une institution spécialisée des Nations Unies qui vise en fait à doper le commerce d’abord à l’intérieur de notre zone CEMAC mais aussi entre la zone CEMAC et l’UMEAO. Ce projet consiste à rendre l’information disponible afin que les opérateurs économiques de ces deux zones profitent des opportunités qu’offrent les différentes économies. Au vu de cette interdépendance on a choisi dans chaque pays un point focal. Je souligne que pour notre pays c’est la chambre consulaire de Pointe-Noire qui est le point centrifuge. D’ailleurs, dans un futur proche nous allons procéder au lancement officiel de ce portail avec le concours des experts du CCI ici à Pointe-Noire.

DLD : Comment appréciez vous le niveau des échanges entre le Congo et les pays de la sous région ?

DSM : Le niveau des échanges entre le Congo et les pays des sous région est très modeste. C’est pour cela que nous avons développé ce projet pour que le Congo tire partie de son positionnement stratégique. Aujourd’hui le Congo, notamment Pointe-Noire, a le meilleur indice de centricité au niveau de la sous région. Comme le disait Napoléon "chaque pays a l’économie de sa géographie" notre géographie nous prédestine à avoir une économie de transit. Donc nous devons tout faire pour que le transit serve à doper l’économie de notre pays. Pour y arriver l’information joue un rôle très important. Le positionnement géostratégique du Congo, prête Pointe-Noire à être la zone industrielle à cheval entre Abidjan et le Cap.

DLD : Toutes ces stratégies sont-elles possibles sans la libre circulation des biens et des personnes ?

DSM : Nous pensons qu’assez rapidement les gouvernants vont s’atteler à organiser la liberté de circulation des biens et des personnes. Dans cet optique la chambre consulaire de Pointe-Noire a initié une étude sur les contraintes des échanges commerciaux intra CEEAC. La restitution de ce séminaire aura lieu du 24 au 27 Octobre à Pointe-Noire. Il regroupera les onze pays de la CEMAC-CEEAC. Ce sera une occasion pour nous de lever les goulots d’étranglement qui empêchent la liberté de circulation des biens et des personnes dans la sous région de la CEEAC.

DLD : Nous allons passer dans votre circonscription consulaire. Monsieur le président, l’actualité récente montre qu’il n’y a pas si longtemps la CCIAM, s’est impliquée dans la résolution de la grève des transporteurs. Quelle est la politique ou quelles sont les actions entreprises par la CCIAM en faveur des différents secteurs d’activités économiques de la place ?

DSM : La Chambre a pris l’initiative lors de la grève des transporteurs parce que cette grève concernait les commerçants. Il était normal pour un problème concernant les commerçants que la Cambre s’implique. Elle n’a fait que jouer son rôle car la Chambre a pour vocation de protéger les intérêts des commerçants. Cette augmentation du carburant à la pompe les a lésé. En retour, les commerçants de ce secteur ont voulu aligner leur prix. Pour notre part nous avons tenté de débloquer la situation en organisant les cahiers de charges à seule fin de mettre en ordre les revendications des transporteurs qui n’étaient pas structurées. Ensembles nous avons initié les documents qui ont servi de base à la discussion entre les transporteurs et l’Etat. Chaque fois que les commerçants auront un problème, nous allons jouer le rôle qui est le nôtre.

C’est le cas au niveau du secteur élevage que nous essayons de structurer, ce sera le cas de toutes les autres filières.

DLD : Où est ce que nous en sommes concrètement a propos de la grève des transporteurs et des négociations ?

DSM : En ce qui concerne la Chambre nous avons apporté notre contribution à l’élaboration du cahier des charges. Il est actuellement sur la table du gouvernement et au niveau local le préfet au mis en place une commission technique que nous avons présidée. Elle a travaillé, et rendu son rapport. Vous savez que c’est un problème à caractère national donc on attend la réponse du gouvernement par rapport au cahier des charges.

DLD : Comment la chambre de commerce entend t-elle favoriser la création et le développement d’entreprises pour l’émergence locale d’une large industrie ?

DSM : La Chambre est très préoccupée par le renforcement du tissu entrepreunarial du département. Elle le fait à travers un certain nombre de projet. Nous avons monté un projet très ambitieux qui s’est concrétisé par l’Association"Pointe-Noire Industriel" (APNI).

A la base du projet il y a un rêve, celui de voir émerger à Pointe-Noire un tissu de PMI /PME viables adossées à l’arrière pays qui peut être très florissant par les grandes entreprises industrielles et commerciales. Ce rêve nous l’avons partagé avec tous les partenaires de toutes les grandes entreprises qui finalement ont adhéré et constamment nous l’avons rendu réel et aujourd’hui ce rêve se traduit par les projets qui ont vu le jour notamment le centre de gestion agrée. Nous avons mis en place une structure dont l’ultime but est d’assister les PME/PMI, où nous essayons de lever le goulot d’étranglement de fonds de garantie et surtout rendre disponible l’information à travers l’observatoire : CIGOA monté par le PNUD et le Centre du Commerce Internationale (CCI).

DLD : Force est de constater, monsieur Mavouenzela, que les grandes industries pétrolières et agro-industrielles sont exonérées de la taxe locale. Quel est l’avantage d’avoir les mégas industries si elles ne contribuent pas au développement de la ville ?

DSM : L’apport des entreprises industrielles ne se résume pas seulement en terme d’impôt. Même si ces industries ne payent pas directement les impôts, elles font travailler les congolais et distribuent une masse de salaire à travers la rémunération des salariés. Toute cette masse d’argent dissimulée dans les circuits économiques permet de donner du pouvoir d’achat, mais surtout aussi, font travailler les sous traitants qui s’acquittent de leurs impôts. En fait, ces entreprises produisent de la richesse dans le pays. Je pense qu’il faut aider la création des grandes entreprises car les effets sur l’économie sont très bénéfiques grâce à l’internationalisation de leurs activités et les salaires qu’elles distribuent.

DLD : Aujourd’hui le niveau de vie des congolais est très médiocre. Nombre de congolais s’en plaignent. Vous créez les emplois, mais que faites vous concrètement pour élever le niveau de vie des congolais ? Le Salaire Minimum Inter professionnel Garanti (SMIG) stagne depuis deux décennies quelle action menez vous contre la pauvreté ?

DSM : Les actions que la Chambre mènent sont à travers certaines réflexions et son engagement à vouloir régler un certains nombre de conflits : Le cas des transporteurs. Dès qu’il y eu l’augmentation du carburant à la pompe, les transporteurs voulaient augmenter les prix du transport. Au niveau de la Chambre nous avons mené une réflexion qui consistait à faire qu’on pouvait compenser le manque à gagner par la suppression des taxes para fiscales qui ne sont pas légales. La Chambre essaye de préserver le pouvoir d’achat par ce type d’action. Voilà la contribution de la Chambre par rapport au niveau de vie des congolais.

DLD : Un Centre d’Information de Gestion et d’ Opportunités d’Affaires (CIGOA), a récemment été inauguré à la CCIAM. De quoi s’agit- il exactement et que peuvent en tirer les acteurs économiques ?

DSM : Le CIGOA c’est le Centre d’Information de Gestion d’Opportunité d’Affaires dont je vous ai parlé plus haut. Ce centre est là pour combler un déficit informationnel au niveau de notre pays. Vous savez que dans notre pays les sources d’informations sont nombreuses, l’information existe mais elle n’est ni centralisée, ni traitée. Donc à travers le CIGOA, nous avons mis en place un dispositif qui permet de pouvoir centraliser cette information, de nous connecter et d’avoir les relais à travers le monde. De même à l’intérieur, que ce soit à Pointe-Noire ou à Dolisie, à Brazzaville et à Ouesso, nous disposons d’un réseau capable d’alimenter le web pour pouvoir décentraliser cette information et la mettre à la disposition des opérateurs économiques afin qu’ils décident en connaissance de cause. Vous savez que sans information on ne peut pas prendre de bonnes décisions. En le faisant nous aidons les entreprises à mieux gérer leurs affaires, en mettant à leur disposition une formation fiable.

DLD : La question d’une main d’œuvre qualifiée disponible se pose avec acuité aux entreprises locales. La Chambre a t-elle un projet de structuration des petits métiers pour y apporter des solutions ?

DSM : La Chambre a pris un certain nombre d’initiatives dans ce volet. A travers le projet APNI, le renforcement des capacités était identifié comma l’un des facteurs bloquant à la création des entreprises. Donc nous avons pensé qu’il fallait quelques ateliers sur la formation en mettant en face à face d’une part les gestionnaires de centre de formation et d’autre part les besoins spécifiques des chefs d’entreprises pour qu’on mettent au point des référentiels de métier qui permettront que les jeunes qui seront formés soient directement opérationnels dans les entreprises. Mais aussi nous nous sommes engagés à la formation par les futurs centres de mécanique et de diesel dont je vous ai parlé plus haut pour produire la main d’œuvre qualifiée.

DLD : Les tracasseries administratives sont souvent dénoncées par les importateurs et les exportateurs comme un grand frein à l’exercice des affaires. Comment la CCIAM peut-elle aider les opérateurs économiques ?

DSM : En ce qui concerne les tracasseries chaque fois que nous sommes au courant d’un dysfonctionnement nous ne manquons pas de sensibiliser les pouvoirs publics à ce dysfonctionnement. C’était le cas, lorsqu’il s’est agit de fonds de garantie. Nous avons donné l’interprétation de la Chambre à propos de la loi sur le fonds de garantie. Pour certains cas le ministère des PME nous a suivi. Du reste nous avons eu gain de cause pour une catégorie d’opérateurs économiques. Soit la Chambre se met en mouvement lorsqu’elle constate ces dysfonctionnements soit elle est sensibilisée par ses ressortissants qui vivent une tracasserie quelconque.

DLD : Pouvons nous avoir plus d’explication sur le fonds de garantie ?

DSM : Il y a une disposition à la loi du fonds de garantie qui instruit aux commerçants étrangers de payer une caution lorsqu’ils entreprennent au Congo. Hors il s’est posé au niveau des entreprises créées au Congo par les étrangers mais de droit congolais, le problème de l’interprétation de cette loi. Lorsque les européens créent une société de droit congolais à Pointe-Noire, qui est commerçant ? Est ce la société ou les apporteurs de capitaux ? A notre entendement c’est la société qui est l’agent économique et non les individus. Donc une société de droit congolais n’a pas de caution à payer.

DLD : Comment la chambre de commerce contribue t-elle à la promotion des entreprises locales et leurs produits ?

DSM : La Chambre contribue à travers la diffusion d’informations et à travers l’organisation des missions d’entreprises que nous effectuons à l’étranger pour susciter l’intérêt de nos partenaires. En effet, du 02 au 07 Octobre de l’année en cours, nous allons recevoir une vingtaine d’entreprises françaises pour rencontrer leur homologue de Pointe-Noire afin de créer une synergie économique. C’est par ce biais que nous faisons la promotion des produits locaux. Donc informations et mis en contacte.

DLD : Madame Danièle Brunerie, du réseau micro finance"Graf" de Lyon est arrivée ici pour un entretien avec les commerçants de la place aux fins de pré financer les micro projets. Mais nous avons eu l’impression que la cible n’était pas cadrée, car le palier de financement : 30.000 à 800.000 FCFA, avait semble t-il fait jaser les participants. Comment pouvez vous expliquer cela ?

DSM : Oui madame Brunerie anime un réseau dont la cible est constituée des personnes vulnérables et effectivement au niveau de la chambre nous n’avions pas invité les personnes vulnérables. Mais qu’à cela ne tienne, la Chambre a pris l’initiative d’organiser dans le cadre d’une série d’animation économique qu’elle organise à travers les" Mardi de l’APNI" une réunion sur les micros finances. Elle s’adressera aux entreprises personnes, en regardant comment les entreprises pourront utiliser le réseau de micro finance. Au cours de cette réunion nous aurons l’intervention de la PMEF, de MUCODEC ainsi que de la MICROCOM. Nous pensons que par cette réunion nous apporterons la réponse aux opérateurs qui dernièrement n’étaient pas satisfait.

DLD : Combien de contribuables avez vous dans votre Chambre ?

DSM : Depuis trois mois nous avons entrepris le recensement de toutes les entreprises de Pointe-Noire. Vous savez qu’on est ressortissant de la Chambre de droit, lorsqu’on exerce dans sa circonscription. C’est une loi. La circonscription de Pointe-Noire s’étend sur deux départements : Le département de Pointe-Noire et le département du Kouilou. Nous avons déployé une quinzaine d’enquêteurs sur la ville pour actualiser notre fichier et connaître exactement le nombre d’entreprises que nous avons dans notre circonscription consulaire. Ensuite nous allons enquêter sur le Kouilou.

DLD : N’y a t-il pas un déficit d’information à ce niveau car les commerçants ne connaissent pas très bien leurs obligations ?

DSM : Quelque soit la bonne volonté de la Chambre il nous est matériellement impossible aujourd’hui de toucher physiquement tous les opérateurs de notre territoire consulaire. Nous voulons profiter de l’opportunité des technologies que nous offre l’informatique et la communication pour pouvoir toucher tout le monde. Donc créer une Chambre virtuelle qui permettra de toucher tout le monde. Je pense aussi qu’avec votre soutien on arrivera à créer cette chambre virtuelle.

DLD : Qu’est ce que le commerçant peut faire concrètement pour être affilié à la chambre de commerce ?

DSM : Disons que le commerçant est membre de droit de la Chambre de Commerce. Il a l’obligation d’y adhérer, et surtout de partager les difficultés qu’il rencontre avec la Chambre de Commerce. Parce que, si ses difficultés ne remontent pas jusqu’à nous il sera très difficile à la Chambre de pouvoir mettre en place un programme adapté aux les entreprises. C’est pourquoi nous demandons aux commerçants de prendre contact avec la Chambre. C’est leur maison, ils leur revient de l’utiliser, ils peuvent y avoir le soutien nécessaire. Ils ne seront pas déçus de l’appui qu’ils peuvent bénéficier de la Chambre.

DLD : L’occasion vous est donnée pour expliciter les formalités.

DSM : A la Chambre nous recevons toutes les entreprises qui sont régulièrement constituées. Donc il suffit d’avoir son registre de commerce et de venir à la Chambre nous faisons une fiche d’identification et nous vous produisons une attestation pour être reconnu comme commerçant au niveau de Pointe-Noire.

DLD : Congopage vous remercie.

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