Lu dans Panapress du 1er juillet 2008
Le ministre congolais à la Présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et des Mutilés de guerre, Jacques Yvon Ndolou, a lancé lundi à Brazzaville la première campagne de dépistage anonyme et volontaire du VIH/SIDA chez les forces de sécurité.
L’objectif de cette campagne est de réduire la propagation de cette maladie en milieu militaire et policier, la couche la plus touchée par la pandémie au Congo...
...Le général Ndolou a salué l’organisation et le lancement de cette campagne soulignant que cette initiative reflète la réalité d’une exigence, à savoir la volonté de préserver la vie humaine longtemps menacée par le VIH/SIDA dont le taux de prévalence est de 4,3% dans la force publique à Brazzaville.
Pas la peine de se demander pourquoi cette couche de la population est en tête des populations à risques. Il est notoire que ces forces, dites de l’ordre, sont constituées de gens qui pensent avoir le droit de fourrer leurs organes génitaux dans tous les vagins passant à leur portée, que leurs propriétaires soient ou non consentantes.
Une fois dépistés et soignés aux ARV changeront-ils d’attitude ? Certainement pas, persuadés qu’ils ne risquent plus rien ils continueront, de plus belle, leur œuvre de propagation de la pandémie en toute impunité.
Femmes, mes soeurs, on se moque encore et toujours de Nous.
Exigeons une sévère répression du viol, quels qu’en soient les auteurs. Ce n’est que devant la crainte des sanctions que nous pourrons enfin espérer qu’on nous respecte.
