En dépit des déboires essuyés par la FIFA dans ses rapports avec la FECOFOOT, échec de Michel Hidalgo, fiasco de l’expérience Christian Letard, naufrage du centre de formation financé par la plus haute instance de la discipline et jamais mis en service, la fédération internationale est prête à remettre une couche.

Le Congo ne dispose d’aucune pelouse digne de ce nom. La seule installation sportive possédant une infrastructure permettant l’irrigation d’un gazon est le stade Massamba Débat, mais, probablement par négligence et incompétence des responsables et du personnel d’entretien, sa pelouse est atteinte par la pelade.
Pour pallier à cette carence, la FIFA est décidée de financer une pelouse artificielle à hauteur de 600 millions de francs CFA, à charge du Congo d’en trouver l’implantation.
Où va-t-on mettre en place cette pelouse ? Dans le stade Massamba Débat, où le système d’irrigation n’aura plus aucune raison d’être ? Dans un nouveau stade, à Pointe-Noire ou à Olombo ? En tout cas on nous annonce des délais de réalisation surréalistes pour le pays.
Où l’annonce est aberrante, c’est que dans un pays équatorial, où tout pousse sans problème, on choisisse une solution artificielle quand l’herbe ferait si bien l’affaire.
Dans le même temps on nous fait part de l’imminence de l’arrivée au Congo d’officiels de la FIFA venus inaugurer (enfin) le centre de formation du PK45 déjà dégradé‚ avant même d’avoir été utilisé. Par manque d’eau nous dit-on. Qui donc a choisi ce site sans tenir compte d’un point aussi important ?