Le samedi 9juillet 2005, s’est tenue à Paris une réunion dite décentralisée du conseil national de l’UPADS, élargie aux cadres et militants. Cette réunion avait vocation à s’opposer à celle tenue le 30 avril à Paris et qui a réuni essentiellement les membres du conseil national de l’UPADS, organe issu du congrès du parti.
Quelques constats.
A la réunion du 30 avril 2005, trente quatre membres du conseil national de l’UPADS venus de Belgique, Suède, France, Luxembourg, etc. étaient présents (quelques uns des Etats - unis notamment avaient envoyé des procurations).
A la réunion du 9 juillet 2005 trois membres du conseil national étaient présents (Satou, Makita, Nsonguissa). Dans la salle, il y avait en tout trente personnes alors qu’elle était ouverte à tous les cadres et militants.
Ainsi, du point de vue du quorum et de la mobilisation, puisque ce sujet a été évoqué par ceux qui refusaient de cautionner les décisions de la réunion du 30 avril, il n’y a pas de discussion possible : la réunion du 9 juillet est un échec total.
Pour ceux qui étaient dans la salle et même pour ceux qui peuvent regarder les photos de la rencontre sur le site de l’UPADS, il y a des informations qui sautent aux yeux :
1- Le président Lissouba a été obligé de venir dans la salle par sa femme qui, pour une fois l’a accompagné pour s’assurer qu’il n’irait pas ailleurs. Tous ceux qui connaissent Jocelyne disent qu’elle n’a jamais participé à une réunion du parti. Pourquoi aujourd’hui ?
2- De plus regardez le présidium sur la photo mise sur le site avant qu’elle ne soit enlevée. Elle est révélatrice. Il n’ y a aucune pancarte protocolaire devant le président. Cela confirme qu’il n’était pas attendu. Sinon, ce serait un crime de lèse - majesté. Voir Makita avec son titre de secrétaire général et Aba Gandzion avec celui de président d’on ne sait quoi, alors que devant lui - même, le fondateur du parti il y a un espace muet ! Quelle tristesse ! Quelle humiliation !
3- Voir le président Pascla Lissouba (Pascal wa motema, Pascal wa mabanzo), réduit à dire des mots incohérents alors qu’il est censé délivrer un message aux militants, c’était pathétique ! Le président est vraiment malade. Pascal qui vient dans la salle et parmi les premiers mots dit : je reconnaîs mon coiffeur (Ngama de Mayumba), je reconnais aussi cette personne qui nous avait quittés et essaie maintenant de nous rejoindre (Aba Ngadzion - comme quoi celui qui verse le plus de larmes n’est pas forcément celui qui a aimé le mort). C’est la preuve que le président Pascal Lissouba n’a pas rencontré un seul de ses compagnons de route qui tous étaient pourtant présents à Paris.
4- Qui peut sincèrement croire qu’un tel spectacle serve l’UPADS ?
5- Enfin, pour terminer, la sortie a été digne des meilleurs Hitchkok. Nous avons tous entendu ce que le président a dit à Bayouki Gabin, lorsque ce dernier l’a accompagné comme un fils tenant son père à la voiture ! Il faudra d’ailleurs que Gabin, qui est dépositaire de ces confidences de Pascal Lissouba, dévoile tout ce que le président lui a dit sur la façon dont le traite sa femme pour taire définitivement cette manipulation dont il est l’objet ! Gabin a dit dans la salle que le président était contre ce qui se faisait par Makita et qui divisait inutilement le parti. Dans ces conditions, on peut considérer que le match est terminé. Aba Gandzion et sa troupe ont joué et perdu le match. Tout le reste, et même le communiqué final, n’est que poudre aux yeux. Lisez - le, il n’est pas digne des textes d’un grand parti. Mettez les textes du PCT, du MCCDI et même du plus petit des partis du Congo à côté de celui - ci, vous constaterez que l’UPADS, version Makita joue en division départementale.
Malgré tout, grâce aux militants, grâce à leur foi, l’UPADS survivra.
Mpandi Dibangou
Participant à la session.