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la nuit des griots au CCE à mpaka

La deuxième nuit des griots s’est déroulée le samedi 22 novembre dans une ambiance de fête et de convivialité.

Le minuscule CCE a réussi à contenir de 250 à 300 personnes samedi dernier pour sa deuxième nuit des griots. Le quartier privé de courant depuis des temps qui font que plus personne ne doit se souvenir de la dernière fois que la lumière y a brillé, n’a pas dormi de 20 heures à l’aube passée d’une bonne heure.

L’organisation impécable a fait que nous avions du courant et de la sono, de la nourriture pour tenir le coup et que le café était à volonté.

Le tout Ponton de la musique n’était pas là, mais les artistes les plus inventifs étaient bel et bien présents, sauf les rapeurs qui eux étaient convoqués ailleurs pour la soirée du dimanche. Des obligations professionnelles ne m’ont pas permis de passer deux nuits blanches d’affilée, je ne parlerai donc pas, à mon grand regret, du deuxième épisode.

En tout cas, Kaly Djatou et sa belle voix de basse était là, il en est toujours à son "premier salaire", mais aussi avec des nouveautés à paraître dans son nouvel album en gestation. Il y avait aussi Tata Bouesso le griot blues man et sa guitare hystérique ; Achille Mouebo, jalousé par Satan qui prépare son nouvel opus : MOI, non ce n’est pas que l’égo lui soit monté à la tête, MOI signifie Menteur Orgueilleux Ingrat ; Brice Mizingou avec son groupe de percussions Africa Folk, redoutables de discrétion et d’efficacité, Brice est tout bonnement formidable, la classe. Je ne citerai pas tout le monde, ils étaient trop nombreux, mais le niveau était vraiment très élevé. Pardon à tous ceux auxquels je ne fais pas mention.

Ce fut au point qu’à l’aube encore près de 100 personnes restaient fidèles au poste, scotchés à leur siège en dépit d’une petite pluie qui obligea à déployer une bâche nauséabonde qui ne rebuta personne.

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