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Revue de presse du vendredi 19 décembre 2003

Maigre récolte cette semaine. Seuls 5 titres nous sont parvenus. La Rue Meurt fait un show qui met le gouvernement dans tous ses états. Alors que Akouala se fait le chantre du négationnisme, le journal apporte un témoignage accablant tendant à prouver que certains personnages fabriquent des preuves pour démontrer que l’affaire du Beach n’est qu’une machination montée par l’opposition.

N° 356 du 16 décembre 2003

En une :

 Vers la fin de la crise irakienne - Une pluie de bombes et de dollars pour venir à bout de Saddam Hussein

Stanislas OKASSOU & Serti, BATESI concluent
La chute de Saddam en avril dernier, a laissé libre choix aux Américains d’exploiter le pétrole irakien. Accusé de garder les membres du réseau Al Qaida, voilà que l’homme fort de Bagdad est arrêté non pas facilement, mais aux prix d’une pluie de bombes et de dollars. Pourtant, tous ces milliards de dollars sortis pendant cette « bêtise irakienne », auraient servi à nourrir les peuples des pays du tiers monde qui meurent de faim et de maladies. A présent où se cacheraient le Mollah Oumar et son gendre réputé, le terroriste Oussama Ben Laden ? Sûrement que des milliards sont mis en jeu pour leur capture s’ils sont encore en vie.

 La position du gouvernement sur la crise dans le Pool - Le choix de Sassou : vaut mieux construire une villa à Ntumi que de continuer la guerre dans le Pool

Monsieur Mbemba (Directeur de Cabinet d’Isidore MVOUBA) lors d’un entretien accordé à Aulouri BENGOUBI explique qu’il est moins onéreux de faire des cadeaux à un rebelle que de le combattre. On peut quand même se poser de sérieuses questions, les milices nsiloulous ayant très largement précédé la venue de leur leader charismatique dans la capitale. Celles-ci ont fait place nette autour de la villa faisant fuir une grande partie de la population. Le loup dans la bergerie.

 Questions orales au gouvernement - Embellie ou saupoudrage au gouvernement ?

Au total, six ministres sur quinze ont honoré l’appel des élus du peuple - les députés - le 13 novembre dernier au Palais du Parlement, dans le cadre de la séance des questions orales plus débats au Gouvernement.

Sous la houlette de Jean Pierre Tchistère Tchicaya, président de l’Assemblée nationale, les députés ont interpellé les ministres sur les différentes questions qui Intéressent toutes les sphères de la vie nationale. De la fameuse arrivée de Ntoumi à Brazzaville en passant, par l’embellie économique, l’affaire Salu Humberto Brada, le déficit criard du personnel enseignant, le désenclavement de l’arrière pays et l’accès des populations aux soins de santé, les membres du Gouvernement ont apporté des réponses plus ou moins convaincantes aux représentants du peuple.

Isidore Mvouba parle d’embellie, Kigoumbi Kia Mbounga de saupoudrage.

Bertier BATEBI nous dit à propos de ce dernier : "Par un certain excès de zèle, Kignoubi Kia Mboungou, qui se dit ne pas être obligé de considérer le président de la République dans ses prérogatives, a eu une bonne volée de bois vert de la part du Président de l’Assemblée Nationale qui l’a rappelé au respect des institutions républicaines. A la vérité, le chef du groupe parlementaire de l’UPADS a toujours traité la personne du chef de l’Etat avec une désinvolture outrée comme s’il s’agirait d’un voisin du quartier. Est-ce parce que opposant doit-on prendre pareilles attitudes comme un droit ?"

il est surprenant qu’un journal dont l’une des devises est : "nous nous battrons pour que la liberté de la presse ne soit pas une simple vue de l’esprit." Dénie à un élu du peuple cette même liberté.


N° 078 du 16 décembre 2003

En une :

 Prétendue rébellion du Nord - Interview exclusive du Colonel Eyoma par la plume de Ben OSSETE OBELAS ANDESSA Boniface, alias BONI alias Colonel EYOMA nie être à la tête d’une rébellion dans le nord et parle même de diffamation

Les langues se délient à propos d’une prétendue rébellion au Nord, dans les forêts de Mpouya, et peut-être à Ngabé. Mais, qui est à la tête de cette rébellion qui commence à défrayer la chronique ? Parait-on, ce Ben Laden s’appelle Andessa Boniface, alias Colonel Eyoma. Nous nous, sommes rapprochés de lui. Il nous a reçu. Chez lui. Pas dans une forêt à Mpouya ou à Ngabé. Ici à Brazzaville. Très décontracté, sûr de lui, il s’est demandé qu’est-ce qu’il a fait ? Pourquoi toujours lui ? « J’ai été diffamé », a-t-il déclaré, « la justice va trancher ». Seulement, il n’a demandé que le rétablissement de son salaire qu’il a perdu depuis 1993. Aussi, il est déçu car, après avoir perdu sa mâchoire pendant la guerre, lui qui est aujourd’hui démuni, est nargué par Gozardo le petit frère de Ntumi qui roule maintenant carrosse.

 Réinsertion des ex-combattants - Le petit frère de Ntumi nommé commissaire à la réinsertion sociale des ex-combattants Nommé, il y a quelques temps, commissaire à la réinsertion sociale des ex-combattants, le petit frère et représentant personnel du pasteur Ntoumi, M. Sylvain Richard Bitsamou, a pris ses fonctions le jeudi 11 décembre 2003. La passation de service entre l’ancien commissaire à la réinsertion sociale des ex-combattants, M. Joseph Mbinzi et le nouveau, M. Sylvain Richard Bitsamou, était placée sous le patronage du Haut commissaire adjoint, François Bouesse et s’est faite dans la salle de réunions du Haut commissariat à la réinsertion devant plusieurs responsables de cette institution.
Thierry MISSAT

Dans le journal, une page est consacrée au 55ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. On y trouve deux articles bien contradictoires :
 Déclaration du gouvernement, déclaration de Jean Martin MBEMBA, garde des Sceaux
 Rapport accablant de la FECODHO sur la situation des droits de l’homme au Congo


N° 456 du 16 décembre 2003

En une :

 L’article par lequel le scandale arrive, évènement éditorial de la semaine La Rue Meurt attire les foudres d’Alain AKOUALA ATIPAULT Le gouvernement congolais pris en flagrant délit par Kinshasa - Des faux disparus du Beach voir les liens

 13 enfants enlevés dans Brazzaville SANTOUSPRI nous apprend que de nombreux enfants ont été enlevés dans la capitale, et que de nombreux autres ont été les victimes de tentatives d’enlèvement, mais reste très évasif sur les mobiles et les auteurs : On craint le pire car on ignore le but des kidnappeurs. Réclameront-ils une rançon ? Ces enfants seraient-ils sacrifiés à des fins mystiques ? Seront-ils déversés dans 1e réseau de la pédophilie ? Déjà le témoignage d’un agent de l’Ambassade du Congo à Kinshasa fait état de l’arrestation d’une femme au Beach Ngobila rentrant de Brazzaville avec plusieurs enfants. Y aurait-il un réseau structuré de trafic d’enfants comme c’est le cas en Afrique de l’Ouest ?

 Andely au pays des merveilles SAKUMUNA YAMPENE se demande à mots couverts si le ministre n’est pas passé du monde des vertueux à celui des mafieux et conclut :

"Si monsieur le ministre a lu « Alice au pays des merveilles », ou vu le dessin animé y relatif, il doit savoir que dans ce monde où il est candidement entré, tout le monde est faux, et que s’il ne veut pas y 1aisser son âme, il doit apprendre à dire, NON quand il le faut et ne compter que sur lui même.

Maintenant, si, ébloui par les nombreuses « merveilles » du système (avantages financiers et arrangements pécuniaires de toutes sortes), il a décidé de profiter lui aussi de la situation, il est servi le peuple comprendra. Il n’est ni le premier ni le dernier à ce jeu parricide. Mais alors, de grâce, qu’il arrête de vouloir justifier l’injustifiable et de cherchera donner des explications auxquelles, de toute évidence, il ne croit pas lui-même, el pour cause !

Le peuple congolais connaît tous ces tours de passe-passe financiers, peut-être mieux que leurs auteurs, depuis le temps qu’il en est 1a principale victime (43 ans). Le système se nourrit de dizaines de Nguiris de banque craquant neufs, retirés quotidiennement au trésor, comme Dracula vit de fioles de sang humain chaque jour."


N° 2445 du 18 décembre 2003

En une :

 Editorial de Joachim MBANZA Un dictateur qui finit comme un rat Si tous les dictateurs pouvaient finir comme lui (Saddam), le monde ne s’en porterait que trop bien.

 Troisième séance de questions orales au gouvernement avec débats - neuf ministres absents, sur quinze interpellés !

 Mgr Milandou victime d’un braquage perpétré par les nsiloulou L’archevêque de Brazzaville, Mgr Anatole Milandou, a été braqué par des ninjas-nsiloulou, dimanche 14 décembre 2003, sur la route entre Kibossi et Brazzaville, alors qu’il revenait d’une visite pastorale à Kibossi, à l’invitation des chrétiens de cette paroisse. Les ninjas-nsiloulou l’ont menacé de mort, en lui demandant de l’argent. L’archevêque de Brazzaville et les personnes qui l’accompagnaient ont passé de durs moments, avec des armes pointées sur eux. Après tout les princes de l’église n’ont pas pour habitude de se promener sans argent. Egalité pour tous même dans le braquage.

En pages intérieures :

 Trois heures en prison, pour le représentant de BBC-Afrique à Brazzaville vous avez dit liberté de la presse, arrêté sans motif déclaré, Saïd PENDA a semble-t-il déplu pour avoir diffusé la déclaration de Ntumi dans lesquelles il pose ses conditions pour son retour à Brazzaville

 Martin Mbéri se retire de la politique et retrouve le barreau un de moins.


N° 171 du 09 décembre 2003

En une :

 Gestion des accords après le triomphe électoral de 2002 - Frustration au sein de l’espace Téké fait le gros titre, ou comment ne jamais croire aux promesses des politiciens.

 Lutte contre la corruption et la fraude - Un plan national très ambitieux et utopique, lorsqu’un état a fait de ses fléaux un mode de gouvernance, comment peut-il prétendre les éradiquer ?

 A peine mis en circulation - Les nouveaux billets de la BEAC subissent déjà la loi des faussaires il n’est jamais trop tôt pour bien faire.

 Eligibilité du Congo à l’initiative PPTE - Gilbert Ondongo : "C’est un privilège pour notre pays" le retour du serpent de mer.

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