Fils d’Okongo Nicolas, ancien membre du CMP (Comité Militaire du Parti) Patrick Okongo, officier militaire, s’adresse à ses frères d’armes tentés par l’attitude répressive en cas de crise politique au Congo. En cette veille de la tricherie électorale du 28 septembre 2014 au Congo-Brazzaville, cette lettre tombe à point nommé.
Mon devoir est de conscientiser les intellectuels, la Force Publique et les Chrétiens.
Ce jour 26 septembre 2014 à 16 heures 12 minutes à Owando au Congo.
Officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Force Publique, ne soyez pas complices du mal infligé au Grand Peuple Congolais, par vos actes politiques ordonnés. Au déclin, il vous sera exigé des preuves de non participation aux complots contre le Grand Peuple Congolais. Oui, la Justice - CPI - et l’histoire vont sévir les auteurs et complices du Mal contre le Grand Peuple Congolais. Un Fantassin doit s’échapper d’une prison. C’est une Mission.
Vous pouvez refuser de Voter et de ne pas sécuriser les bureaux de votes. Car ces votes causent le Mal à la Nation entière. Elles finiront à légitimer la suite à venir : Le référendum et l’abrogation de la Constitution de 2002.
Tout est prévu. La Hiérarchie est au courant, pas vous.
Vos Chefs trahiront (fuir/changer de camp) sous prétexte qu’ils étaient des taupes au service de la Nation. Ils seront encore promus aux hautes responsabilités militaires ; ils se comporteront toujours de la sorte avec le nouveau régime à venir. Vous, vous resterez toujours leurs esclaves à manipuler. Ils avanceront toujours leurs beaux frères et consorts.
Vous, Agents de la Force Publique, attention et prudence. Vous avez des situations qui n’ont pas de solutions : Pas de Justice Militaire, pas de sécurité sociale, pas d’avancement aux grades supérieurs pour les anciens, pas de stages à l’étranger pour les incorruptibles, pas de nominations aux fonctions sans baptême à la GLC, pas de statut spécial.
Officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Force Publique, l’histoire rattrape toujours les auteurs des infractions et trahisons. Rien n’est caché sous le soleil. Rien.
Aujourd’hui la technologie a évolué. Les téléphones full options existent. Vous serez filmés par des inconnus en actions aux bureaux de votes et autres endroits de commissions d’infractions ou de trahison. Ces preuves seront publiées sur la toile et partagées aux amis et amies du monde entier. Vos parents et vos enfants, vos épouses et vos époux seront ciblés. Vos habitations peuvent être détruites ou occupées par vos victimes en compensations au Mal commis par vous. Votre trahison actuelle causera votre propre destruction et celle de votre famille.
Officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Force Publique, je vous exhorte à revenir aux bons sentiments que vous aviez pendant votre formation commune de base. Un agent de la Force Publique ne fait jamais usage de son arme contre la population./
Je sais que la peur, la faim et la résignation vous obligent à ce comportement. Vous avez peur d’être rejetés par la hiérarchie et programmés à la torture voir au trépas. Vous ne savez pas comment nourrir votre famille et vos nombreuses épouses ou époux sans avoir de solde pendant un mois ou plus (voir même 7 années...). Vous êtes obligés, donc esclaves de la hiérarchie, a agir selon les ordres contraires à votre formation spéciale.
Officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Force Publique. Tout cela est vrai et bien triste. Mais, n’oubliez pas votre formation de Survivre par tous les moyens sans trahir les positions amies ! Debout, agents de la Force Publique. Ne votez pas. Ne sécurisez pas les bureaux de votes. N’exécutez pas les ordres politiques. Restez Innocents et Probes.
Intellectuels détenteurs de diplômes universitaires avec mentions, je vous exhorte à fuir la honte.
Vous serez complices du mal infligé au Peuple par vos actes. Aviez -vous déjà passé une journée entière aux archives et bibliothèques pendant vos recherches à l’Université/à l’École ? A quoi servent vos décorations et diplômes ? Où est votre éthique, votre personnalité et votre charisme ?
Voici une banale idée. Faites des recherches et cogitez en cachette, pour ne pas être vu par vos parrains et supérieurs, avec ceci :
1- décret 2014-458 du 12 septembre 2014, convocation du corps électoral pour renouvellement du Sénat.
2- décret ... pour les élections locales (conseillers) du 28 septembre 2014
3- lire les articles 93 et 103 de la Constitution
4- le corps électoral qui renouvelle le Sénat sera composé des Conseillers qui ne sont pas encore votés ni installés.
QUESTIONS :
.- peut-on, par un décret non issu du conseil de ministres, convoquer un corps électoral qui renouvelle le Sénat si les Conseillers ne sont pas encore votés ?
.- pourquoi ces compagnes ouvertes par un faux décret ?
Êtes-vous complices ? Alors, pourquoi ce comportement ?
Refusez de Voter !
Clément Emmery Patrick OKONGO
LU POUR VOUS.
Au Congo Brazzaville : les extrémistes du pouvoir décident de recourir à la force pour maintenir à la barre leur mentor.
Par MBALOULA Mesmin, Pointe-Noire
(Clémentl MIERASSA à Partagé ceci)
Devant l’impossibilité pour eux, sur le plan juridique, d’une part, de modifier la Constitution en vigueur sur le nombre de mandats du président de la République et ainsi offrir un troisième mandat au Président Denis SASSOU NGUESSO, et d’autre part, de changer la Constitution de 2002 sans l’abroger, toute abrogation de cette Constitution entraînant automatiquement la dissolution de toutes les institutions constitutionnelles, les extrémistes du pouvoir ont décidé d’utiliser la dernière carte qui leur reste, à savoir, le recours à la force.
La première phase de leur plan est l’agression, le 07 septembre 2014, des militants de l’opposition au Palais des Congrès de Brazzaville par un commando commandité par le Secrétaire général du Conseil national de sécurité, le Contre-amiral Jean Dominique Okemba, Conseiller spécial du chef de l’Etat congolais, et par le Directeur général de la Police congolaise, le Général de police Jean François NDENGUET.
De sources sûres, ce commando était dirigé par un militaire originaire du département des Plateaux. C’est le même militaire qui a dirigé l’expédition punitive au domicile du journaliste Elie Smith, qui avait commis selon le pouvoir, le crime de diffuser sur Facebook, les images des blessés de l’attaque des militants de l’opposition par les extrémistes du pouvoir, le 07 septembre au Palais des Congrès.
L’objectif principal visé par les initiateurs de l’agression des militants de l’opposition, était d’empêcher le Collectif des partis de l’opposition congolaise de lancer le mot d’ordre de boycott des élections locales, en créant des troubles à l’intérieur du Palais des Congrès pour se donner le prétexte d’intervenir militairement et d’arrêter les responsables de l’opposition.
Cet objectif n’ayant pas été atteint, les éléments de la garde républicaine de faction au Palais des Congrès ayant empêché les agresseurs de pénétrer dans l’enceinte du Palais, le Contre-amiral Jean Dominique OKEMBA, l’initiateur de l’agression, a réuni plusieurs personnalités du pouvoir, à qui il a soumis un nouveau plan d’attaque contre les responsables de l’opposition, notamment, Clément MIERASSA, Mathias DZON, Guy Romain KIFOUSSA, Christophe MOUKOUEKE.
La stratégie consiste à créer des incidents violents aux abords de leur domicile réciproque, de les rendre responsables de ces incidents, à l’effet de saisir cette opportunité pour intervenir militairement, les arrêter ou les assassiner et décréter un Etat de siège. De la sorte, le tour sera joué, l’opposition sera décapitée et les extrémistes auront les mains libres pour instaurer une dictature militaire et conserver le pouvoir par la force.
Plusieurs participants à la réunion se sont opposés fermement à ce plan diabolique et la réunion s’est terminée en queue de poisson. Les prochains jours sont donc pour le Congo, des jours de tous les dangers. Le Secrétaire général du Conseil national de sécurité et le Directeur général de la Police nationale vont-ils mettre à exécution leur projet criminel ?
Le président de la République qui est parfaitement informé des préparatifs de cet attentat grave contre la démocratie congolaise, observe un silence coupable. Les forces armées congolaises qui disposent d’une direction centrale des renseignements militaires (DCRM), donnent l’impression d’être indifférentes à ce qui se trame dans les cercles extrémistes du pouvoir notamment au sein du groupe d’Owando. Les services de renseignement du pays ne sont-ils pas au courant des nouvelles visées criminelles du Secrétaire général du Conseil national de sécurité et du Directeur général de la police nationale ?
Le président de la République va-t-il continuer à couvrir son neveu ou au contraire, arrêter la main de ce pyromane récidiviste, lui le commanditaire de l’affaire des 353 disparus du Beach de Brazzaville et des explosions des armes et munitions de guerre, le 04 mars 2012, aux camps militaires de Mpila à Brazzaville ?
Le long silence actuel du chef de l’Etat devant la dégradation inquiétante du climat général dans le pays, signifierait-il qu’il serait lui-même l’instigateur du vaste plan d’élimination physique et politique des opposants ? Certaines sources affirment qu’il aurait fait former au Maroc 25 jeunes et jolies filles spécialisées dans les techniques de l’empoisonnement. Qui sont les proies de ces amazones ?
Le peuple congolais a trop souffert des violences politiques perpétrées par des politiciens assoiffés de sang et d’argent. Il a désormais besoin de paix et de sécurité.
Profondément inquiet des tempêtes qui s’annoncent à l’horizon, j’interpelle le président de la République, afin qu’il conjure, pendant qu’il est encore temps, les nouveaux crimes que les extrémistes du pouvoir projettent de commettre dans les tous prochains jours. Ces extrémistes, il les connaît très bien, car, il s’agit du groupe d’Owando dont le chef de file est son neveu et Conseiller spécial. Contrairement à ce qu’il pourrait être tenté de croire, les crimes que les extrémistes du pouvoir se proposent de commettre, contribueraient puissamment à ternir davantage son image déjà si abîmée dans l’opinion nationale et internationale, et exposeraient le pays à des affrontements fratricides.
A bon entendeur, salut !
Exilé au Congo chez soi-même. 21 février 2013
Clément Emmery Patrick OKONGO