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Message du Congrès du Peuple à la Nation

Le champ politique congolais, selon le Congrès du Peuple du Dr. Marcel Guitoukoulou, est en proie à des changements notables sur l’action desquels la conférence du 11 novembre 2009 au Club de La Presse n’est pas étrangère. Ci-après un texte reçu de cette formation politique qui saisit l’opportunité des voeux de fin d’année pour spécifier la particularité de ces "lignes politiques (qui) ont bougé".

L’AMBASSADEUR

N° : 000041

MESSAGE AU PEUPLE CONGOLAIS ET A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

La conférence de presse du 11 décembre 2009 à Paris du Dr Marcel GUITOUKOULOU a manifestement porté des fruits dans l’apaisement du climat politique. Elle a eu un retentissement favorable au niveau national et partout ailleurs. On s’accordera de noter que les lignes politiques ont bougé. Et que les réactions positives suscitées dénotent le bien –fondé d’un propos dont personne n’est restée indifférente. Celle du pasteur NToumi d’abord, dont la prise de fonction à Brazzaville en sa qualité de délégué général à la promotion de la paix, est une bonne nouvelle pour l’apaisement dans l’ensemble de la nation et pour la région du pool plus particulièrement .Ces guerres dont l’immense majorité des populations ignoraient les réelles motivations apparaissaient comme une cruelle fatalité. Celle ,ensuite, du front de partis de l’opposition congolaise(FPOC) par la bouche de son représentant ,Mr Mathias DZON :ceci dans son adresse du 30 décembre 2009 .Puis , enfin le message de fin d’année du Président DENIS SASSOU-NGUESSO dont l’inspiration puise au tréfonds de la conférence de presse du Docteur GUITOUKOULOU dans la manière de penser de nouvelles relations politiques dans le pays. Nul n’ignore que la dimension humaine ,la force des caractères ,l’énergie farouche et généreuse des individus ont une part essentielle dans la résolution des conflits, surtout quand les époques sont rudes et appellent à la sagesse pour dompter les passions collectives et reconstruire le vivre-ensemble. C’est tout à l’honneur de cette conférence de presse que d’avoir mis en avant ces bonnes et heureuses idées dont les lignes-force rappelons le, se résument : à la réconciliation nationale véritable, la bonne gouvernance économique et le renouvellement de la classe politique.

Au regard de la complexité du dossier sur la paix, en général, et aux réparations des séquelles de guerre en particulier, tout ne doit pas se résumer à un effet d’annonce. Il conviendrait qu’à la charge de délégué général fut-il avec rang de ministre délégué, s’accordent les moyens de la plénitude de son action, car le peuple a trop souffert le martyr des diverses guerres. L’exemplarité d’une mise en place d’une commission pour appuyer en la matière, ce dernier, ne semble pas des plus incongrues. .Bien au contraire, elle permet de consolider la position de celui-ci et d’apporter une caution morale. Car, « Etre l’apôtre de la paix, nous amènera à soustraire le peuple de la violence qui nait de la bipolarité politique…..éviter quoiqu’il arrive cette violence dans le débat politique. Tout doit se faire dans le débat contradictoire mais apaisé, dans le respect des uns et des autres. » cf. Mémorandum sur l’élection présidentielle. Le respect, c’est la généralisation des droits humains, le respect de la citoyenneté de chacun et cela passe par la restauration des libertés fondamentales .A ce titre, le recours à l’amnistie est le signe d’une détente, d’une décrispation politique certaine et qui devrait se généraliser au risque de paraître comme une simple mesure de faveur. Les polémiques qui naitraient de cette insuffisance risqueraient d’être à l’origine de la perte de prestige et d’audience de ce beau et admirable geste. L’ambition d’élégance et de distinction qui caractérise l’amnistie présidentielle risquerait de paraître comme sacrifiée sur l’autel des considérations subjectives ; alors déplorables.
Enfin, comment dire notre reconnaissance à vous, peuple congolais, pour votre soutien appuyé à notre démarche ; démarche qui consiste à impulser et allouer, dans notre pays, une autre manière de faire la politique, respectueuse, pacifiste et donc sans violences.

Voilà une nouvelle année qui commence, le Docteur GUITOUKOULOU, le Congrès du peuple, les forces du changement et moi –même, sensibles à vos multiples et aimables vœux, y répondons en vous les retournant : Beaucoup de Bonheur, une heureuse année et une bien heureuse santé ; tels sont nos souhaits pour cette année 2010.Et que triomphent la paix et la démocratie dans notre pays.

Paris, le 02 janvier 2010.

Pour le Dr Marcel GUITOUKOULOU et toute l’équipe qui l’entoure.

L’Ambassadeur itinérant :
Cicéron MASSAMBA

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