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Versets sataniques

Evangile selon St-Paul Kagamé

Photo: "Qui a terre a guerre" (Honoré de Balzac)

Que se passe-t-il dans la tête d’un fermier rwandais parti à la conquête du far-ouest congolais ? Pour lui, c’est la Terre promise : « ... un territoire où coulent le lait et le miel. » C’est ce que dit l’Eternel à Moïse lorsqu’il enjoint le peuple Juif de quitter l’Egypte pharaonique, un pays où poussaient poireaux, concombres, coulait le pétrole, grouillaient des minerais rares pour la Terre Promise de Canaan. Kagamé, jubile à l’idée de dominer les Bantous une fois qu’il sera entré en possession des terres Kongo. Ce qui ne saurait tarder grâce à la félonie des Nguesso.

Piment

Fortement émus, les futurs colons rwandais dont les descendants auront repeuplé l’eldorado Kongo dans un siècle, témoignent aujourd’hui dans une vidéo visible sur les réseaux sociaux : « Je monterai une entreprise au Congo, mon piment sera exporté par le port de Pointe-Noire. »

Tiens donc ! Ce n’est plus du ricin mais des épices ? Mais qui peut leur en vouloir dans leurs calculs d’apothicaires puisqu’il s’agit d’un contrat entériné par les flibustiers du pouvoir congolais him self ! Et puis, Paul Kagamé aurait la légitimité de dire : « Ce qui est écrit est écrit », comme Pilate aux Juifs dans les Saintes Ecritures. Des contrats léonins formulés en des termes amphigouriques avec des mots-clés de type « contrat emphytéotique » maniés par un Christel Denis Sassou-Nguesso qui n’a jamais étudié le Droit et qui évidemment n’a jamais été titulaire d’un diplôme à l’Université de Bordeaux où il est censé avoir fait sa Fac. Me Senda a vérifié son CV.

Ce Christel Nguesso est, au sens empirique, un bâtard, né d’une liaison putative ( enfant mal acquis, dixit Me Senda) , liaison contractée entre son géniteur à la tête lui-même d’un réseaux de biens mal acquis et une péripatéticienne originaire du Bandundu (RDC) ayant migré à Brazzaville au milieu des années 1970. En somme cet héritier rentier est lui-même un étranger, un métèque, qui entreprend de signer des baux de 99 ans avec des étrangers nilotiques en lieu et place des Congolais de surcroit sur leur dos, avec en arrière-plan, des ambitions de succession de type oriental c’est-à-dire des ambitions de « Khalife à la place du khalife » soit au Congo-Brazzaville à la place de son père soit Président en RDC, son pays maternel, à la place de Félix Tsisékédi wa Tsilombo.

« Tout sauf ça !  » s’insurgent , catégoriques, les Congolais des deux rives.

Coup d’Etat

Pendant qu’on y est, (cf. l’article de Serge Armand Zanzala in Congopage.com ) de lourdes présomptions de culpabilité pèsent sur « l’enfant mal acquis » de Mpila, fruit d’adultère, dans le coup d’Etat d’hier dimanche 19 mai 2024, en RDC, jour de Pentecôte, coup de force avorté et surtout mal façonné avec une hécatombe dans les rangs des Insurgés. Décidément Pentecôte est une mauvaise date dans l’histoire de la RDC depuis que Mobutu tua par pendaison des insurgés (Evariste Kimba et trois camarades baptisés Martyrs de la Pentecôte) tentant de lui faire le coup d’Etat en 1966. Ironie du sort, les putschistes du 19 mai 2024, se sont revendiqués du mobutisme, sur fond de drapeau vert du MPR Zaïre frappé en son milieu d’un flambeau incandescent, symbole de l’âge d’or de l’Authenticité de Kuku Mbengo Wazabanga.

Au total, Kiki Mwana Ndéya (enfant adultérin en idiome mbochi) , fait penser à la grenouille de la Fable qui voulant avaler un bœuf, s’asphyxia, s’étrangla et éclata en mille morceaux comme un ballon de baudruche.

Synagogue de Satan

Les Tutsi viennent de loin avant de revenir au Rwanda puis viser les lointaines terres congolaises à l’Ouest de l’Eden ex-Zaïre. L’exil en Ouganda enclencha des lamentations, des « sanglots de l’homme noir » et des « commencements de la douleur » pour lesquels ils n’eurent de cesse d’élever la voix vers L’Eternel afin qu’Il les sauve. «  L’exil c’est dur » disait dans un autre contexte Florent Ntsiba qui oubliait d’ajouter que l’exil est un « mauvais conseiller », notamment en inspirant chez les exilés l’usage de la force, en tout temps, comme mode d’accession au pouvoir et comme mode de fonctionnement.

« Seigneur pourquoi nous as-tu abandonnés ? » gémissaient les compatriotes de Kagamé alors en exil en Ouganda sous Milton Oboté ou sous Idi Amin Dada. Les prières dites dans leur Synagogue de Satan, là-bas à Kampala, semblent être entendues désormais des Pharisiens d’Oyo tandis que bien avant les liaison dangereuses avec le dictateur Sassou, une fois rentrés au Rwanda ils complotèrent contre leurs frères Hutu jusqu’au moment culminant du génocide.

Une fois au Pouvoir, la vision territorialiste des Tutsis, minorité devenue majorité politique au Rwanda, renvoie toujours à la fable de la souris voulant avaler un éléphant. Voici trente ans que chiens enragés perdus sans collier, les nilotiques des Grands Lacs mordent les jarrets de la RDC à l’Est de cette République. Aujourd’hui ils cherchent des forces en s’offrant le petit-déjeuner offert par les Nguesso d’abord à Maloukou, ensuite dans le Pool, le Niari et la Bouenza. On parle d’un copieux repas, l’équivalent d’un beefsteak immense comme deux fois la ville de Paris.

Ensuite l’agenda caché où les autochtones congolais seront expulsés de leurs propres terres par les néo-propriétaires rwandais, faux fermiers mais vrais militaires. Les futurs expulsés deviendront étrangers dans leur propre pays, car c’est cela le plan cousu de fil blanc du roturier appelé Mwana Ndéya alias Mwano obé (chenapan) aux ambitions gargantuesques.

Les Versets apocryphes

Après le génocide Tutsi, Kagamé s’est senti l’âme juive, sujet de l’holocauste, qui comme Benjamin Netanyahou exhibe l’alibi du génocide subi sous le IIIè Reich pour justifier l’offensive du 7 Octobre 2023 qu’il a malicieusement poussé le Hamas de commettre. Comprenne qui pourra. C’est tellement clair que les Arabes ont attaqué Israël, mais celui qui comprendra cette politique est de mauvaise foi. L’Exode du juif rwandais, du sémito-nilotique, en pays bantou est légitime puisque fondé en théologie de l’aberration, à savoir : « Soyez ce que vous n’avez jamais été, et ce qui ne vous appartient pas prenez-le ! Ce qui n’est pas à vous est à vous » dit St Paul Kagamé dans l’épitre aux Tutsi. Propriétaires, foncer sur le foncier arables comme Netanyahou sur les terres arabes de la Bande de Gaza ! enjoint Paul Kagamé appelé musicalement aussi Paulo par les nationalistes Rdécéens.

L’amour du mal ? Difficile de trouver verset plus satanique.

Les ennemis de l’intérieur

On parle à tue-tête des ennemis venus du Far-Est rwandais pour déposséder les Bantous de leurs terres, on ne doit pas oublier les ennemis de l’intérieur qui ont occupé au-delà du bail emphytéotique de bientôt cinquante ans les sommets de notre Etat. Etablis au bord de l’Alima, ces salauds lumineux de la haute trahison ont l’outrecuidance de fonder leurs crimes sur du Droit alors que, rusés comme Hérode, ils se fichent d’ordinaire et royalement de la raison juridique. Ils n’ont de cesse de piétiner la Constitution à chaque consultation électorale, bourrant les urnes à leur guise, inversant les résultats de urnes, montrant cyniquement leur amour de la terre congolaise en détournant des sommes colossales, achetant des biens meubles et immeubles à Miami, Dubail, Paris, Hong-Kong et tutti quanti.

Le figuier maudit

Sur le chemin d’Emmaüs, avant Pentecôte, Christ semble s’être arrêté aux portes du Royaume Kongo, pays de Dona Béatrice du Congo, Vierge Noire, dans un noir silence. Il semble que Jésus, Fils de l’Homme, ait refusé l’Onction aux Bantous, la douzième Tribu perdue d’Israël. Egaré dans la forêt vierge équatoriale d’Afrique Centrale, le peuple Bantou, entre les mains de tyrans au Cameroun, au Tchad, au Centrafrique, au Gabon en Angola et dans les 2 Congo peine à se retrouver.

Le ricin, les tomates, le thé, les bananes plantains, les oranges, les safous des fermiers Tutsi ne pousseront pas. Comme le figuier maudit des Evangiles, ils ne donneront aucun fruit. Jésus triera le bon grain de l’ivraie puis jettera la mauvaise herbe et le fruit vénéneux au feu.

Il y aura des pleurs et des grincements de canines.

La terre congolaise sera le tombeau de l’Antéchrist des Milles et Une Collines, l’homme à la tête longiforme appelé Paulo.
Le cheval de Troie offert par Kagamé à Kiki subira une ruade du Cheval Blanc de l’Apocalypse. St-Jean, l’auteur du Livre des Révélations, dit que c’est Jésus qui monte l’un des Chevaux qui galopent dans cette vaste l’allégorie qui termine la Bible après La Genèse. Nous, nous disons que c’est le Cardinal Emile Biayenda, né à Maléla-Bombé qui chevauche cette monture et veille sur nos Terres. Peut-être Sassou-fils, Kiki Angwalima, se fiche de vendre aux Rwandais le mont Emile Biayenda, ultime station vers la destinée prophétique du Saint Homme quand Sassou-Père l’enterra vivant en 1977.

Oui, de Galilée-le Pool, peut naître quelque chose de bon. Témoin : le bon Cardinal qui attend d’être béatifié comme Kisito, Charles Lwanga et nombre de Martyrs en Ouganda. Son dossier traîne à cause des avocats du diable, ennemis de l’intérieur, natifs des bords de L’Alima.

Le matin des magiciens

Seigneur, pardonne-leur car ils savent ce qu’ils font et ne feront rien de ce qu’ils auront obtenu par la ruse et la compromission.

Je suis venu apporter le glaive. Je ne suis pas venu apporter la paix depuis le péché originel consistant en un déclassement des frontières après l’épopée de la Terre Promise. Je vais vous confondre les langues, puis il y aura Tour de Babel c’est-à-dire la scission de la République. Dans tous les cas, vous voulez la cession des Terres de la République ? Vous aurez la sécession.

Il y aura des grincements de dents, des claquements de langues.

Paul Kagamé dans son sermon sur sur la montagne dite les Milles Collines fustige les Congolais : « Vous avez fait la révolution en 1963. Fort bien. Nous autres Tutsi, sommes les ouvriers de la onzième heure. Nous sommes les manœuvres des matins des magiciens. »

Toi, Mathurin Sassou, qu’as-tu fait du talent que le maître t’a confié ?
« Je n’ai pas voulu le fructifier. Je sais le maître méchant. J’ai caché ce talent. »
« Tu aurais dû le placer au FMI des prolétaires. L’argent qui dort est comme peau de chagrin. Il rétrécit. Le fructifier aurait fait des intérêts. »

Ainsi parle L’Eternel

Eh bien, à celui qui n’a pas, le peu qu’il a lui sera ravi. Donne sa part au brigand Nilotique.
A ceux qui n’ont pas, le peu qu’ils ont leur sera ôté et volé.

« Seigneur, je t’ai servi » supplia Mathurin Sassou le jour du jugement dernier.
« Non, tu t’es servi, copieusement. » dit Dieu.
Puis la sentence
« Arrière, Satan. Je ne te connais pas » rétorquera L’Eternel qui connait le cœur de l’homme comme sa poche.

Les deniers, les 14 milles milliards des générations futures que tu n’as pas donnés aux plus petits d’entre vous, c’est à moi que tu les as refusés.
Vade Retro Satanas !
*Sayi moloki !

Lambert Ékirangadzon

*En indoubil dans le texte, langue babélique.

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