Au moins 700 000 habitants de la République du Congo sont confrontés à un risque d’onchocercose, ou cécité des rivières, une maladie débilitante mais évitable véhiculée par des mouches, a rapporté mardi l’agence Panafrican News Agency.
Des statistiques citées par le reportage signalent une forte prévalence de cette maladie dans plusieurs districts ainsi que dans plusieurs quartiers de la capitale de Brazzaville.
L’onchocercose avait été observée au Congo pour la première fois en 1919, et un programme gouvernemental pour contrôler cette maladie a été lancé en 1984.
La cécité des rivières est la deuxième cause infectieuse de cécité à l’échelle mondiale. Des experts estiment que 120 millions de personnes y sont exposées dans le monde entier, essentiellement en Afrique et en Amérique latine.
L’onchocercose est causée par des parasites transmis par des piqûres de mouches vivant en bordure des rivières. Le parasite peut vivre 14 ans dans le corps humain, et produit chaque année des larves qui se logent dans les yeux.
Un traitement, la Mectazine, existe, mais il ne peut être pris qu’à partir de 15 ans, et il ne tue pas le parasite adulte.