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unis et divisés

Vente des terres : une arme plus puissante que le nucléaire trouvée au Congo !

Photo: L’Unité est une bombe contre Sassou

-* Alerte rouge : Une arme plus puissante que le nucléaire trouvée au Congo !

Le peuple congolais a enfin acquis l’arme redoutable qu’il a longtemps désirée : l’unité des peuples du nord, du sud, de l’est et de l’ouest.

Jadis considérée comme un rêve lointain, cette union s’est concrétisée dans une détermination sans précédent pour protéger leur terre et leur souveraineté.
Les Congolais, toutes régions confondues, ont prouvé leur capacité à s’unir pour une cause commune : la résiliation des contrats injustes avec le Rwanda, symbolisant une résistance farouche contre toute forme de colonisation moderne et d’exploitation extérieure.
Cette unité, si précieuse, représente un atout majeur dans la quête d’indépendance économique et politique.

La force inerte

Elle est la clé pour libérer le Congo des griffes de l’exploitation étrangère, un signe évident que les Congolais peuvent se lever ensemble pour défendre leur nation.
Cependant, cette force incroyable, qui pourrait transformer le destin du pays, reste inexploitée pour résoudre l’un des plus grands fléaux internes : la dictature.

Malheureusement, bien que les Congolais aient montré une cohésion impressionnante pour préserver les terres de leur pays, ils ne parviennent pas à utiliser cette arme puissante pour se débarrasser de celui qui, non seulement est à l’origine de leurs malheurs, mais incarne également le Malheur même du Congo.

L’énergie collective, pourtant capable de repousser les interventions étrangères, semble se dissiper lorsqu’il s’agit de confronter la tyrannie intérieure qui gangrène le pays et dont tous les Congolais sont victimes.

La résistance congolaise, qui pourrait être un modèle de lutte contre l’oppression, se cantonne tristement à la protection du territoire.
Ce paradoxe montre que si les Congolais sont prêts à sacrifier leur sang pour leur terre, l’unité dans la lutte pour le vivre-ensemble et contre la dictature reste un rêve lointain.

Pourtant, c’est cette même unité qui pourrait renverser le pouvoir en place et libérer le pays de l’oppression qui le ronge de l’intérieur.

Prise de Conscience

Pour que cette unité devienne un véritable levier de changement, il est impératif que le peuple congolais prenne conscience de la puissance qu’il détient.

Il ne suffit pas de défendre les frontières ; il est temps d’utiliser cette force collective pour transformer la gouvernance du pays, instaurer un État de droit et garantir un avenir de paix et de prospérité pour tous les Congolais.

Ce n’est qu’à ce prix que l’unité nationale pourra réellement porter ses fruits et permettre au Congo de renaître de ses cendres.

L’ennemi de l’intérieur

Ainsi, l’unité du peuple congolais, cette arme redoutée par tant d’ennemis, à l’instar de Denis Sassou Nguesso, doit être renforcée et orientée non seulement contre les menaces extérieures, mais aussi contre les tyrans qui pillent les richesses du pays tout en bafouant les droits de ses citoyens.

Le jour où cette prise de conscience collective se réalisera, le Congo pourra véritablement espérer un avenir radieux, libéré des maux qui le rongent depuis trop longtemps.

Unité à géométrie variable

Mais pourquoi cette unité ne parvient-elle pas à pénétrer les sphères de la politique, de l’armée et des syndicats ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi cette unité, pourtant si prometteuse, ne réussit pas à s’imposer dans les domaines cruciaux de la politique, de l’armée et des syndicats.

Tout d’abord, les divisions ethniques et régionales, bien que surmontées à un certain niveau, persistent dans ces structures.

La méfiance historique entre certaines communautés, souvent exacerbée par des décennies de manipulation politique, rend difficile l’émergence d’une unité solide au sein des institutions.
Ensuite, le pouvoir en place a depuis longtemps appris à diviser pour mieux régner.
En semant la discorde et en favorisant certains groupes au détriment d’autres, les dirigeants actuels maintiennent une fragmentation qui empêche l’émergence d’une opposition unie.

Les forces armées et les syndicats, infiltrés par des éléments loyaux au régime, sont souvent manipulés pour réprimer toute tentative d’unité véritable.
Enfin, il y a un manque de leadership capable de canaliser cette unité naissante dans une action politique cohérente.

Les leaders politiques, syndicaux et militaires qui pourraient porter cette unité sont souvent cooptés ou intimidés par le régime, réduisant ainsi la capacité de ces structures à devenir des forces de changement.
Pour que l’unité nationale se traduise en une action politique et sociale efficace, il faudra surmonter ces obstacles en renforçant la solidarité intercommunautaire, en développant un leadership intègre et en s’opposant aux stratégies de division du pouvoir en place.

C’est une tâche difficile, mais essentielle pour que l’unité du peuple congolais devienne une véritable force de transformation.

Serge Armand Zanzala, journaliste et écrivain

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