email
Théologie de la soumission

Le péché mortel des Evêques catholiques du Congo-Brazzaville sur la cession des terres aux Rwandais

Photo: Sont-ils des prêtres ou des traitres ?
  • Le récent communiqué complaisant des Evêques catholiques sur des cessions des terres est un blasphème.

Ces hommes dits de Dieu avouent ne pas voir de quiproquos dans l’acte de location des terres congolaises à des militaires rwandais déguisés en cultivateurs. Pour eux, tout est clair comme l’eau de roche, et qu’il n’y avait pas péril en la demeure. Ainsi soit-il.

Cécité

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir. En cette période de Pentecôte, le St-Esprit ne semble pas avoir éclairé nos Evêques. Jadis, les prêtres faisaient partie des érudits. La brochette en robes mauves que le franc-maçon Anatole Collinet Makosso a reçue à domicile n’a aucun niveau de formation divine. Les séminaires ne sont plus ces hauts lieux de réflexion intellectuelle qu’ils étaient. On a connu des curés de campagne comme Fulbert Youlou, latiniste chevronné, capable de projet social incontestable. Cette époque est révolue.

A-t-on compris quelque chose au message de Jésus si libérer la veuve et l’orphelin n’est pas au centre de la théologie ?

A combien ces prélats ont-ils vendu leur droit d’ainesse pour un plat de lentilles ? Dans leur regard à la fois malicieux et honteux, comment ne pas penser au modèle antithétique de Judas l’Iscariote, l’ancêtre de la trahison pastorale ?

En donnant une prime à la délinquance politique à Christel Denis Sassou Nguesso, la rencontre Anatole Collinet Makossso /Evêques est l’expression d’un crime contre l’humanité congolaise.

La forfaiture appelle à un Congo insoumis. L’heure a sonné. Indignons-nous !

Carnivores

Qui donc a confié à ces saints serviteurs de Dieu le droit d’aller discuter le droit auprès des interlocuteurs qui n’y croient pas, et n’ont pas, loin de là, l’intention de reculer d’un iota sur leurs sinistres projets ? Dites-nous, qui leur a dit de porter la parole du peuple ? L’appât du gain ?

Quand ce n’est pas François Ndenguet qui leur donne la pitance à Obouya, c’est Collinet Mackosso qui les nourrit de boniments à la Primature.

Supposés avocats du peuple, nos bons pères se sont métamorphosés en avocats du diable, maniant le parjure.

Le moraliste avait raison : l’habit ne fait pas le moine et, ce n’est pas ceux qui te disent « Seigneur, Seigneur ! » qui entreront au Paradis, et pour Marx, la religion est l’opium du peuple. Cessz d’endormir la population avec vos homélies inadaptées aux douleurs du pays !

De vous voir, intercéder auprès de vos corrupteurs pour plaider la cause publique, autant dépêcher le renard auprès du lion défendre les oiseaux de la basse-cour alors que le renard est leur boucher naturel.

Les voies et la voix du Divin

La société congolaise est multiconfessionnelle. Elle compte plusieurs familles religieuses. De ce fait, les Catholiques n’ont pas le monopole du divin. Les Protestants, les Kibanguistes, les Salutistes, les Musulmans ont aussi leur mot à dire. Dieu n’est pas plus à l’écoute des Catholiques qu’à celle des autres confessions religieuses. Elles, aussi, doivent être consultées si tant que leur lecture de l’acte de vente sera prise en compte par les pharisiens du PCT/Oyo obsédés par les ventes.

De ce fait la lecture complaisante du contrat par l’autorité catholique apostolique ne vaut rien.

Conséquence : l’éventualité de boycotter les cultes catho par les fidèles est en train d’être étudiée. De toute façon, réaffirmer la loi 1905 de la séparation de l’Eglise et de l’Etat paraît impératif.

S.M

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.