Les résultats préliminaires d’une étude gouvernementale américaine confirment les dangers pour le coeur d’un médicament contre le diabète, selon un membre influent du Congrès américain.
L’utilisation de l’Avandia pourrait être liée à 60 000 à 100 000 infarctus depuis sa mise sur le marché il y a huit ans.
Le sénateur républicain Charles Grassley a ajouté à la tribune de la chambre haute jeudi que des responsables de la sécurité de la Food and Drug Administration, l’Agence fédérale du médicament, avaient déjà demandé « il y a plusieurs mois » qu’un avertissement figure sur les boîtes.
C’est la première confirmation officielle des dangers d’Avandia suggérés en début de semaine dans une étude médicale publiée dans la revue spécialisée américaine New England Journal of Medicine (NEJM). Selon les résultats compilés de plusieurs dizaines d’études, les personnes prenant ce médicament présentent un risque accru d’infarctus de 45%.
En huit ans, plus de six millions de personnes dans le monde prennent ou ont pris de l’Avandia, médicament produit par le laboratoire GlaxoSmithKline basé en Grande-Bretagne. Ce médicament est utilisé contre le diabète de type 2, le plus fréquent.
Mais GlaxoSmithKline estime que l’étude publiée par le NEJM n’apporte pas une preuve scientifique définitive et critique la méthode de compilation d’études utilisée.