Allocution de Max Toussaint Loemba

Ainsi donc, en premier lieu, je voudrais remercier tous les militants et militantes du Club 2002 qui m’ont témoigné à travers cet événement leur confiance.

En second lieu, je tiens à leur dire que cette réélection est la résultante du travail commun entrepris, çà et là par les membres de notre formation et traduit aussi leur volonté inébranlable de faire prospérer le Club 2002.

Permettez que je remercie également au plus profond de mon être ma très chère tendre épouse, Florence Loemba, toutes ma famille ainsi que mes amis pour leur soutien sans réserve dans toutes les actions réalisées.

Mes sincères remerciements vont également à l’endroit du président du Bureau Exécutif National du Club 2002, monsieur Wilfrid Nguesso et du Secrétaire Général, monsieur Roger Mompelet, qui ont toujours, dans leur sagesse permis au Club 2002 Département du Kouilou de surmonter les difficultés inhérentes à la vie politique locale.

...Sans chercher à me voiler la face, ni être dupe je reconnais que dans notre département le cheminement politique de notre jeune formation ne s’est pas fait sans turbulences.
Cependant, ensemble avec les militants ayant jaugé l’intensité de ces turbulences, et les velléités de certains de nôtres à porter ombrage à notre groupement, nous avons pu les circonscrire.

En la circonstance, il ne s’agit pas d’être rigide ou d’avoir l’esprit obtus ; mais de travailler plutôt à l’unisson dans un cadre formel. Je veux dire, le Club 2002- aux textes fondateurs duquel chacun de nous, ici présent, a dès sa création adhéré sans contraintes.
–  Monsieur le Président du Bureau Exécutif National,
–  Monsieur le Secrétaire Général
Dans notre marche vers l’avenir, tirant les enseignements de ce qu’une « grenouille ne peut se faire aussi grosse que le boeuf », les militants de notre département ont pris conscience que le grand écart en notre sein ne peut trouver d’espace politique d’expression. Ainsi, sans chercher à étouffer quiconque intellectuellement, nous avons œuvré durant ces années écoulées pour que l’intérêt général notamment celui du Club 2002, prime sur l’intérêt particulier de certains militants.

A l’occasion de l’événement hautement symbolique, de ce 02 Décembre 2006, je lance un vibrant appel à tous les militants du Club2002, sans exclusive, pour regagner le cadre formel de notre rassemblement et se mettre en ordre de bataille pour les échéances électorales futures.

L’histoire proche ou lointaine de notre structure nous enseigne que la diversité caractérisant nos militants a toujours été considéré par nous comme une richesse à faire valoir et, sans malice, je dis à haute et intelligible voix, qu’au Club 2002 chacun a sa place à condition de respecter les textes fondateurs. A l’avenir, il est vital que nous ne dispersions point nos énergies dans des débats stériles.

...La conscience qui est notre seule juge me rappelle tous les jours, que faire la politique c’est d’être au service des autres, de ses semblables ; faisons donc vivre les valeurs de solidarité et d’humanisme que nous partageons tous à travers nos actions en faveur des citoyens, c’est certainement une des voie qui nous permettra de rassembler encore plus de militants, de sympathisants et tous les citoyens épris de justice et de paix.

...Au stade actuel, implanter le Club 2002 sur tout le territoire national compte parmi nos contraintes de premier ordre. Dans cette perspective, l’esprit chevaleresque qui dit : Un pour tous et tous pour un doit nous guider afin d’obtenir des meilleurs résultats aux prochaines consultations électorales. Dans tous les cas, gardons nous d’avoir à l’esprit de garder la vie autour de nous et de na point nous enfermer dans des tours d’ivoire.

Au moment où l’Etat providence n’existe plus et pendant que nos compatriotes vivent dans une pauvreté extrême, l’accès à l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), le démontre ; pour chaque militant du Club 2002, il est un devoir de travailler au soulagement de la vie des populations.

Mon appel, ne signifie pas que nous pourrons régler d’un trait tous les problèmes liés à l’amélioration de la qualité de la vie des populations, mais je veux tout simplement dire que ce qui paraît peu pour nous peut être beaucoup pour notre prochain, peu importe la nature des actes que nous posons et que nous serons amenés à poser dans l’avenir.

Tant que ces actes feront partie intégrante du vécu quotidien de l’homme pour l’améliorer, ils constitueront une petite lumière de bonheur dans un océan de malheur.

En bref, un morceau de pain, un cachet de nivaquine et verre d’eau peuvent sauver la vie d’un homme, notre action politique n’en sera que plus dense et prendra tout son sens pour s’amplifier au fil du temps si les idées que j’énonce continues de prendre corps.

C’est ainsi que depuis longtemps, nous avons commencé a œuvrer pour notre prochain dans les départements du Kouilou à Mengo, Tchiamba Nzassi, Cayo et Tchitanzi ; dans la Bouénza à Tsiaki, Bosso, Yamba et Kayes.

N’est-ce pas là faire vivre l’Espérance, et partant la « Nouvelle Espérance », programme de son excellence le président de la République Denis Sassou Nguesso. D’ors et déjà, je suis de nouveau disponible pour poursuivre avec le concours de la Direction Nationale et de tous les militants les actions menées jusqu’ici dans divers département. L’humanisme c’est aussi cela, faire prospérer dans la société les valeurs que nous défendons.

Une nouvelle fois, resserrons nos rangs car même si la bataille électorale sera âpre, travaillons sans relâche pour que nos résultats soient bons, voire meilleurs.