Incident Diplomatique à la Cérémonie de Prestation de Serment de Cyril Ramaphosa : Une Tension Révélatrice entre les deux Congo !

Le 19 juin 2024, lors de la cérémonie de prestation de serment du Président sud-africain Cyril Ramaphosa pour son second mandat, un incident notable a eu lieu entre les présidents Denis Sassou Nguesso de la République du Congo et Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo (RDC). Cet événement, qui s’est déroulé en Afrique du Sud, a attiré l’attention de nombreux médias et invités de marque présents.

Refus Public et Conséquences Diplomatiques

Selon plusieurs sources médiatiques de la RDC, le Président Félix Tshisekedi aurait refusé catégoriquement de saluer son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso. Cette situation s’est transformée en une scène emblématique des tensions croissantes entre les deux dirigeants. Ils ne supportent même plus les odeurs de leurs parfums respectifs, comme en témoigne cette illustration où les deux Présidents portent des masques. Ce geste, perçu comme une humiliation publique, s’est produit devant de nombreux chefs d’État et autres personnalités importantes. En quête de consolation après cet incident, Denis Sassou Nguesso aurait sollicité l’intervention du Président Angolais. Cependant, la réponse de Félix Tshisekedi fut sans équivoque : il exigea de la clarté dans les relations entre les deux pays voisins.

La « Diplomatie de Proximité » : Un Concept à Redécouvrir

Cet incident met en lumière une question cruciale : qu’est devenu le concept de la "Diplomatie de Proximité" ? Introduit par Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville, ce concept visait à renforcer les relations entre les pays partageant des frontières et des intérêts communs. Il semble aujourd’hui nécessaire de revisiter cette approche, particulièrement entre le Congo-Brazzaville et le Congo-Kinshasa.

L’Importance des Relations de Bon Voisinage

Il est difficile de comprendre comment deux pays partageant une longue frontière et des peuples similaires peuvent entretenir des relations aussi tendues. En effet, une coopération harmonieuse entre le Congo-Brazzaville et la RDC pourrait être bénéfique pour de nombreux projets communs, que ce soit en matière de sécurité, d’économie ou de développement régional.

L’incident survenu à Pretoria soulève donc la question : le divorce entre les deux Congo est-il désormais consommé ? L’incident diplomatique entre Denis Sassou Nguesso et Félix Tshisekedi lors de la cérémonie de prestation de serment de Cyril Ramaphosa est révélateur des tensions persistantes entre les deux Congo.

La "Diplomatie de Proximité" apparaît comme un concept potentiellement salvateur pour ces relations, mais nécessite une volonté politique claire et un engagement sincère des deux parties. Il est impératif pour ces nations voisines de surmonter leurs différends et de travailler ensemble pour le bien de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.… Il y a aussi le Roman-feuilleton Politique Congo-Kinshasa-Congo-Brazzaville où l’Environnement Devient Trop Intime

Chères lectrices et chers lecteurs, bienvenue dans le nouveau feuilleton politique qui fait fureur dans les deux Congo ! Nous vous présentons aujourd’hui l’épisode palpitant et croustillant de notre saga gouvernementale : « Quand l’Environnement Devient Trop Intime ». Notre protagoniste du jour n’est autre que la vice-ministre de l’Environnement, Stéphanie Mbombo Muamba. Cette héroïne du quotidien a remis sa lettre de démission, toute en subtilité et en élégance, à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Les raisons ? Officiellement, elles sont "personnelles". Officieusement, nous savons tous que ce sont des raisons "personnelles" avec un grand P, comme dans "Passionnément, à la folie, pas du tout discret".

Mais laissez-moi vous raconter le début de cette saga. Tout aurait commencé lors d’une mission d’Etat de la vice-ministre de l’Environnement à Brazzaville, la charmante capitale de la République du Congo. C’est là que Stéphanie, visiblement plus intéressée par les discussions en aparté que par les discours sur les forêts équatoriales, aurait tissé des liens, disons, très étroits avec le président Denis Sassou Nguesso. Oui, vous avez bien entendu ! Les rumeurs vont bon train à Kinshasa et Brazzaville sur cette idylle qui aurait pris racine sous les frondaisons du palais présidentiel. À son retour de Brazzaville, notre chère Stéphanie a donc fait ce que toute héroïne de télé-novela politique ferait : elle a jeté l’éponge, ou plutôt, elle a remis sa lettre de démission. Peut-être a-t-elle réalisé que l’air de Kinshasa était devenu trop pollué par les murmures et les regards en coin ? Ou peut-être que la proximité avec l’arbre Sassou Nguesso a obscurci son horizon politique ? Qui sait ? Les spéculations vont bon train. Certains disent qu’elle part pour "des raisons personnelles".

D’autres prétendent qu’elle a enfin trouvé le moyen d’unir les deux Congo de manière… environnementale. Un peu comme si l’amour pouvait sauver la planète. Dans tous les cas, nous sommes impatients de voir si elle plantera bientôt ses racines en terres brazzavilloises, où l’on dit que les potins poussent aussi vite que les palmiers. En attendant, Kinshasa retient son souffle. L’environnement politique est plus changeant que le climat, et il n’est pas rare de voir des nuages de scandales se former à l’horizon. Une chose est sûre : la démission de Stéphanie Mbombo ne passera pas inaperçue. Elle restera dans les annales comme l’une des plus vertes et des plus romantiques de notre histoire. Restez à l’écoute pour le prochain épisode, où nous découvrirons peut-être si la passion pour l’environnement peut vraiment unir les cœurs et les nations.

Serge Armand Zanzala, journaliste et écrivain

Stéphanie Mbombo Mwamba, Mata Hari ou maîtresse ?