KHP est le second des dessinateurs de l’équipe du CCF à nous proposer ses travaux. On atteint avec ce garçon les sommets de l’art graphique.
Il possède un trait est sûr et expressif, ses découpages sont déroutants et ses cases sont déchirées et atypiques. Il possède un sens inné de la lumière et cette BD sans dialogues ni phylactères est novatrice dans un monde où on croyait que tout avait été inventé.
KHP travaille au stylo bille et, aussi surprenant que cela puisse paraître, il dessine de mémoire et pas sur photos. Les textes de cette BD ne feront certainement pas l’unanimité chez nos lecteurs, et par leur contenu politique et par l’expression française un peu approximative de l’auteur, merci a eux de ne juger que le talent du dessinateur.
La rédaction de congopage.com le remercie de la confiance qu’il lui témoigne en l’autorisant en primeur d’éditer ces quelques planches de cette œuvre encore inachevée.
1979 : Naissance à Brazzaville (Congo).
1984-1985 : KHP réalise ses premières BD, s’inspirant des BD réalistes alors disponibles sur le marché congolais, puis des comics de Marvel et Stan Lee.
1995-1997 : Formation à l’école de peinture de Poto-Poto à Brazzaville.
1998-… : Réalisation d’une Bande dessinée sur la guerre civile au Congo.
2000 : Académie militaire Marien N’Gouabi.
2007-2008 : Participe à l’atelier BD du Centre Culturel Français de Pointe-Noire, où il suit trois stages donnés par le professionnel Kinois Asimba BATHY. Au courant de cette année, les membres de l’atelier se constituent en collectif sous le nom de « Ponton BD ».
Juin 2008 : Exposition « Dessous de Pointe-Noire » au Centre Culturel Français de Pointe-Noire.
Sept. 2008 : Exposition « Carte blanche à Ponton BD et Asimba Bathy » au Centre Culturel Français de Pointe-Noire.
KHP travaille principalement au stylo à bille, dans un style réaliste. A travers ses planches, il parle de son pays et de sa ville, Pointe-Noire, décrivant les réalités quotidiennes de son peuple. Mais le principal de son œuvre traite de la guerre civile qu’a connue le Congo-Brazzaville entre 1992 et 1998.
