Pour tous ceux qui lisent les faits et gestes des noirs d’Afrique au bord de la Seine, et aux bords du fleuve Congo, doivent certainement se souvenir d’une activité malheureusement honteuse qui fait parler de deux Congo : négativement positif et positivement négatif. Hier la sape, aujourd’hui, la sapologie. si l’on regarde bien comment se comportent des Africains et particulièrement les congolais de deux rives, vivant en Europe, il y’a lieu de s’interroger pour qui, pourquoi, faire la sape ou devenir membre de la sapologie ?
L’histoire remonte à plus d’un 60 ans. Cela signifie que le mouvement de la sape a survécu et va certainement survivre et survit déjà. L’on cite souvent André Grenard Matsoua comme étant le père de la sape. Mais à cette époque personne ne dit avec exactitude avec quels autres compagnons Matsoua fit-il sa sape ? En grandissant, à une époque non lointaine, c’est bien avec l’avènement de Papa Wemba que l’on connut réellement ce mouvement. C’est bien normal pour un musicien de talent comme lui de pouvoir s’adonner à l’habillement. Niarckos ou Djo Ballard sont également de noms les plus cités. Mais avant eux, l’on cite souvent les Aba, Ganzio ,Bongho Nouara et peut-être Sassou Nguesso…et d’autres noms. Pourquoi pas ? On a par exemple assisté au parainage d’un défilé des sapeurs de la sapologie sous la haute représentation gouvernementale dirigé par Isidore Mvouba. Premier ministre du Congo Brazzaville. Est-ce par nostalgie de la sapologie que Mvouba fut présent ce jour-là, ou bien pour simplement motiver et encourager ce mouvement dont la principale raison est de frimer élégamment devant des badauds et surtout devant d’autres jeunes qui sont diplômés sans emploi , appauvris par Sassou Nguesso et son PCT ? Ceux jeunes dont certains sont soient, licenciés, maîtrisard, et parfois docteurs mais n’ayant aucun boulot, ils se voient attirés dans leur douleurs par d’autres jeunes qui surement ont vendu tout les biens et immobiliers des parents, afin d’avoir juste la renommé dans le mouvement de sapologie, parfois en brulant un peu l’argent de la popote pour s’acheter du Yoshi Yamamoto .
D’ailleurs c’est normal lorsqu’on passe par une étape de la vie qu’on appelle jeunesse. Cette tranche d’âge est celle au cours de laquelle tout jeune s’affirme. Surtout lorsqu’on sort d’un cercle familiale capable de vous offrir de l’argent pour s’acheter du fringue.
Mais seulement voilà…
De Brazzaville à Kinshasa, en passant par Paris le lieu de grande compétition et de grands défis entre sapeurs de tout calibre, il y’a des moqueries entre les vrais et les faux sapeurs. Lesquels à ce jour sont des vrais et lesquels autres sont-ils faux ?
D’abord vrais ou faux sapeurs, les Africains venant du Congo Brazzaville et du Congo démocratique ou Kinshasa étalent une sorte d’aliénation culturelle et font répandre une certaine folie vestimentaire contrairement à d’autres africains. Pourtant les sénégalais. Les Guinéens, les Ivoiriens représentent la plus riche diaspora africaine en Europe ! Mais ceux-là ne brillent pas par cette aliénation d’un autre âge, par l’exhibition des vêtements cousus par d’autres qui s’enrichissent au détriment des vrais couturiers Africains reconnus. Mandela : riche personnage mondialement connu, ancien président d’Afrique du Sud, est habillé par un couturier ivoirien. La communauté gabonaise à Paris ne fait pas autant la publicité de marque comme le font des Kongo dont les pays sont pourtant en proie à la souffrance et à la misère multiforme.
Entre sapeurs aussi, il y aurait des divergences d’opinions sur le type de vêtements portés. Selon la doctrine de la sape, la tendance incarnée par des vrais sapeurs : les cravate est une contre sapologie. Un vrai sapeur, dira même un grand adepte : qu’il ne s’habille qu’à la pièce.
Ceux qui porteraient des cravates donc, ne sont pas sapeurs et n’appartiendraient qu’à une mauvaise classe de sapologie .Ce type de sape est bien remarquablement issue de la sapologie dont les adeptes et férus d’une telle mauvaise sape, seraient les congolais de Brazzaville. Comment un tel débat peut-il murir les consciences des jeunes dont on accuse d’êtres irresponsables, face à la misère de toute sorte que subissent les deux Congo ?
Quel impact positif la sape ou la sapologie apporte à la société juvénile des deux Congo dans une phase où, la réflexion générale inviterait les uns et les autres de centrer leurs efforts sur l’état de déliquescence de deux pays ?