Pendant les deux jours qu’a duré cette session, le MCDDI en est sorti plus que jamais dopé, redynamisé et disposé à faire face à de nombreux défis a fait entendre son président reconduit. Et de poursuivre : « Il revient au MCDDI de renflouer et de renouer avec ses missions traditionnelles par plus de détermination et d’engagement. »
Cette rencontre sera considérée comme étant celle qui aura permis au MCDDI de se révéler, de prendre ses marques et de retrouver sa place sur l’échiquier politique national. Pour M. Bernard Kolélas, son parti doit en effet jouer son rôle historique de force politique et promotrice des valeurs démocratiques, d’acteur majeur de la scène nationale déterminé à contribuer efficacement à la paix et à la concorde nationale.
Cette session inaugurale, commencée le 11 mars dernier, avant de doter le MCDDI de nouveaux instruments et structures nécessaires à son fonctionnement, avait adopté une résolution portant dissolution de la commission ad hoc pour la gestion de ce parti pendant le cours des huit années d’exil de M. Barnard Kolélas en Amérique et en Afrique de l’Ouest. Cet exil a été interrompu le 14 octobre 2005, alors que ce grand leader politique, second au deuxième tour des élections présidentielles de 1992, revenait à Brazzaville avec la dépouille mortelle de sa femme décédée à Paris.
Un bureau exécutif de 42 membres a été mis en place. Secondé par M. Prosper Diatoulou, Bernard Kolélas a été maintenu à la tête de ce mouvement. La commission de contrôle et de discipline qui compte 5 membres est dirigée par M. Luis Zoubabéla.
Plusieurs motions ont été prises lors de cette session par les 246 membres qui ont constitué ce comité national. On pourrait retenir la motion de soutien au Président de la République du Congo, M. Denis Sassou Nguesso, pour son engagement dans la voie de la paix et sa nouvelle désignation à la tête de l’Union Africaine, le message de soutien au président Bernard Kolélas pour son attachement aux valeurs de la liberté et une motion en faveur de la paix et de la sécurité dans le département du Pool.
Dans la foulée, M. Michel Mampouya, qui a représenté le MCDDI en l’absence de Bernard Kolélas dans les institutions politiques du Congo, a présenté sa démission de ce parti, conformément aux dispositions statutaires y afférentes, ce 12 mars 2006.