Les membres de cette commission nationale des ressources humaines devrait traiter jusqu’au 11 de ce mois en cours les dossiers d’attribution, de renouvellement, de rétablissement, de suspension et de suppression de bourses des étudiants bénéficiaires de l’aide financière du gouvernement congolais partout qu’ils se trouvent.
Le ministre de tutelle, M. Henry Ossébi, a estimé lors de l’ouverture de ces travaux que cette session, contrairement à celles organisées les années précédentes, devrait respecter dans ses décisions les critères et les lois établies en la matière. En ces termes, il a dicté les principales orientations qui devraient servir de guide à la sélection : « l’attribution de la bourse doit répondre aux dispositions de la loi 25-95 du 17 novembre 1995, complétées par les différentes résolutions et recommandations prises au cours des dernières sessions de la sous commission des bourses notamment. »
Il a insisté dans ses propos sur les conditions d’octroi des bourses relatives aux filières déjà existantes au Congo. Pour lui, une certaine rigueur doit être observée et appliquée pour que les bénéficiaires ne puissent pas souffrir des aléas qui sont rattachés à des attributions objectives et fantaisistes et surtout à celles qui n’obéissent pas aux textes règlementaires en vigueur.
Le ministre Henry Ossébi a dénoncé fermement les pratiques qui consistent à octroyer généreusement des bourses à des étudiants engagés dans des filières et branches déjà disponibilités au Congo et qui selon ses propres termes nous mettent devant le fait accompli par le fait qu’ils se trouvent à l’étranger par la volonté de leur famille.
Jusque là a laissé entendre le ministre, la Direction de l’orientation et des bourses (DOB) a accepté de regarder avec indulgence certains cas. Et d’ajouter : « Vue l’afflux et la demande de plus en plus grandissante, il ne serait plus possible à la DOB de continuer à procéder de la même façon dans les années à venir. »
Il a conclu son mot d’ouverture par les propos suivants : « Ainsi cette session est qualifiée de session de transition. Elle doit permettre de bien indiquer au grand public qu’il n’y a pas raisons que les étudiants inscrits à l’Université Marien Ngouabi et qui acceptent d’évoluer dans les conditions qu’offrent cet établissement, malgré toutes les difficultés rencontrées, soient pénalisés au profit de ceux dont les familles ont quelques moyens pour les envoyer à l’étranger, le plus souvent pour poursuivre des études dans des filières qui sont assurées au Congo. »
Keila Samuel,