Le discours tenu par M. Bernard Kolélas n’était qu’en des termes plus détaillés le commentaire de sa déclaration du 8 décembre dernier. Au centre de ce message qu’il a délivré pendant environ 45 minutes, figuraient en bonne place et de façon récurrente la paix, l’unité et la concorde nationales, la démocratie et le développement humain.
Bernard Kolélas a invité les militants de son mouvement politique au respect de la démocratie, tout en condamnant le recours à des armes pour résoudre un problème, aussi sensible qu’il soit. La culture de l’amour pour le développement du Congo a été son credo.
Il s’est réjoui de ce que son appel du 8 décembre ait reçu un écho favorable auprès de la jeunesse de Matoumbou, dans le département du Pool : « (…) Les jeunes ont ramassé leurs armes et les ont stockées quelque part et n’attendent plus que les autorités pour aller les ramasser. D’ici là, je vais rencontrer le président Sassou et lui en parler pour que ces armes soient vite retirées ».
Concernant la pacification du Pool, l’ancien exilé a pris la responsabilité de ramener le pasteur Ntumi à la raison, en déclarant en substance : « L’insécurité permanente, maintenant, règne au sein de la région du Pool. D’ici là, je rencontrerai le chef de l’Etat pour que je puisse prendre contact avec le Pasteur Ntumi pour qu’on libère le département du Pool. Je ne le lui (à Ntumi) dirais pas méchamment. C’est un frère. Je lui ferai comprendre que ce qui se passe dans le Pool n’est pas acceptable. C’est une région qui est plongée dans l’insécurité permanente. Ça ne peut pas s’accepter. Je crois qu’il me comprendra, puisque je suis son doyen. Je suis son grand frère. »
Il conviendrait de rappeler que ce meeting s’est tenu sous le thème de : MCDDI, pilier de la démocratie, de l’unité nationale et du développement humain durable. Ensemble, oeuvrons pour la consolidation de la paix et de la démocratie.