Fespam : une édition en sourdine

Le gouvernement congolais a réduit de 5 à 4 milliards de FCFA (de 7,6 millions à 6 millions d’euros) le budget du Fespam et de 2.000 à 1.200 le nombre de musiciens africains et de la diaspora noire invités à y participer, indiqué Jean-Claude Gakosso, lors d’un point de presse.

Le gouvernement congolais, principal contributeur financier du festival, déloquera 2,5 milliards de francs CFA, le Fonds des Nations unies pour la Culture et l’Education (Unesco) fournira environ 20 millions et les sponsors, le reste.

Cette 5ème édition sera placée sous le thème "Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes" pour "perpétuer le bicentenaire de l’abolition de l’esclavage" célébré en 2004 dans le monde.

Les participants se rendront notamment sur le site de Loanga, à 10 km de la ville côtière et pétrolière de Pointe-Noire (sud), d’où "furent embarqués des esclaves noirs" vers l’Amérique et les Caraïbes.
Outre des spectacles, figurent également au programme un symposium scientifique sur la musique africaine et une exposition d’oeuvres phonographiques, vidéographiques et d’instruments de musique à Kinshasa et Brazzaville.

Le Fespam, créé par feu l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA), se déroule tous les deux ans depuis 1996 au Congo avec pour objectif de promouvoir la musique africaine.

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