Avec la Confédération internationale des sages femmes (ICM) et la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO), l’OMS veut obtenir notamment, la présence systématique de personnels médicaux qualifiés lors des accouchements. Ce qui suppose d’en former au moins 333 000 pour les pays les plus défavorisés.
Car aujourd’hui, la mortalité maternelle représente un vrai fléau. Il est urgent de l’endiguer. Un problème qui touche particulièrement les pays en développement. En Afrique orientale, à peine une naissance sur trois se fait en présence de soignants qualifiés. Et il en va de même pour l’Asie centrale et méridionale, avec seulement 37%...
A titre de comparaison, l’Amérique du Sud arrive aujourd’hui à encadrer plus de huit accouchements sur dix. L’Europe, plus de neuf sur dix. Des chiffres que l’OMS veut généraliser à l’ensemble de la planète. Car ainsi que le souligne Joy Phumaphi, sous-directeur général chargé de la santé familiale et communautaire, "pour la mère comme pour son nouveau-né, la présence de personnel qualifié signifie souvent la différence entre la vie et la mort". En effet, des complications potentiellement mortelles sont susceptibles de se produire dans 15% des naissances . Un accouchement sur huit. D’où l’importance d’un encadrement qualifié.