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Père et fils

La Société Littéraire : L’Anecdote d’Adama Mwana Nguélé

Photo: L’héritier désappointé
  • La Société Littéraire

Plongez dans l’univers captivant de L’Anecdote d’Adama Mwana Nguélé, le nouveau roman de Serge Armand Zanzala, où les mystères du royaume de Nguélé se dévoilent sous un éclairage inédit.
Découvrez une histoire riche en rebondissements, où les aspirations d’un héritier impatient se heurtent aux traditions et aux intrigues de la cour royale.

Avec une couverture créée par le talent de la jeune génération, ce roman promet une expérience littéraire aussi moderne que captivante.
Entrez dans un monde où la technologie côtoie la tradition, où les secrets anciens se mêlent aux défis contemporains.
Préparez-vous à être transporté dans une aventure où l’humour, la sagesse et les leçons de vie se conjuguent pour offrir un récit inoubliable.

  • Résumé du roman

“Il était une fois, dans le royaume enchanteur de Nguélé, un fils héritier nommé Adama Mwana Nguélé.
Il était destiné à régner sur les terres de son père, le roi bien-aimé.
Mais comme dans toute bonne histoire, il y avait un hic, et pas des moindres.
Adama, avide et impatient, n’avait pas envie d’attendre que son vieux père rende son dernier souffle pour enfin s’installer confortablement sur le trône.

Il voulait profiter de tous les biens hérités dès maintenant, merci bien.

Alors, que fit-il ? Il eut une idée, aussi lumineuse qu’une ampoule grillée dans une vieille cave.
Il se tourna vers les marabouts de la cour, ces sorciers aux paroles sucrées et aux prédictions douteuses.
Il leur fit part de son impatience, de son désir ardent de prendre les rênes du pouvoir et de se rouler dans les richesses de son défunt paternel.
Les marabouts, flairant la proie facile, lui soufflèrent des paroles douces comme du miel, mais aussi fausses qu’un billet de banque congolais sous la pluie.
Ils lui susurrèrent que le roi, son père adoré, était sur le déclin, sur le point de tirer sa révérence céleste.
Que dis-je, ils lui assurèrent que la mort elle-même avait déjà fait sa réservation pour une table d’honneur dans la salle à manger du vieux roi.
Adama, crédule comme un enfant devant un magicien de foire, avala ces paroles comme des pilules sucrées.
Sans plus attendre, notre cher Adama se mit en tête de vider les coffres royaux plus vite qu’un écureuil affamé vidant un distributeur de noisettes.
Il vendit tout ce qui n’était pas cloué au sol, et même ce qui l’était, pour quelques pièces d’or.
Les terres, les immeubles, les meubles, tout y passa.
Même les chaussures, les sous-vêtements et les préservatifs de son père, conservés religieusement dans une pièce du bureau royal où son père prenait des petites récréations avec ses maîtresses, furent vendus sans la moindre hésitation.
Une fois, dans un élan d’audace mêlé de superstition, Adama Mwana Nguélé décida d’essayer un sous-vêtement de son père.
Il avait entendu des rumeurs selon lesquelles les vêtements du roi étaient imprégnés de pouvoirs magiques, et que revêtir l’un d’entre eux pourrait signifier s’emparer de ces mystérieuses forces et même, dans les coins sombres des superstitions, raccourcir la vie de son père.
Dans un mélange de curiosité et de désir de domination, Adama saisit donc un de ces sous-vêtements royaux avec un mélange de fascination et de crainte.
Mais dès qu’il l’enfila, il se rendit compte que sa théorie avait été aussi fausse qu’un faux billet de banque.
Le sous-vêtement, bien trop grand pour lui, s’étira comme une tente autour de son corps, et tout son “arsenal d’homme”, comme le suggérait la légende, flottait dehors, exposant un spectacle des plus comiques.
Car, voyez-vous, Adama n’avait pas la même pointure que son paternel. Ah, qui aurait cru que tel fils, tel père ?
Adama, se retrouvant dans une situation des plus embarrassantes, se dépêcha de se débarrasser du vêtement royal, se promettant de ne plus jamais succomber à de telles folies.
C’est ainsi qu’il apprit que la puissance ne se transmettait pas par les vêtements, mais par les actions, et que le trône ne se conquérait pas par des actes de superstition, mais par des actes de bravoure et de sagesse.
Et c’est ainsi que la légende d’Adama Mwana Nguélé continua, entre les échecs comiques et les leçons de vie bien apprises.
C’est ainsi qu’il élabora une théorie bien à lui selon laquelle le trône serait plus confortable s’il était débarrassé de ces vieilleries.
Mais dans ce royaume de folie et de frasques royales, rien n’était jamais ce qu’il semblait être.
Et c’est ainsi que l’histoire tumultueuse d’Adama Mwana Nguélé commença, entre rires, larmes et préservatifs vendus au marché du coin.

Serge Armand Zanzala,
Auteur et Directeur de Publication de La Société Littéraire

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