email

Les cellules ponténégrines vues par Christian Perrin (Revu)

Le directeur de l’information de Télé Pour Tous, Christian Perrin, a été reçu au Club de la Presse du CCF de Pointe-Noire où il est venu raconter à ses confrères, réunis pour parler de la liberté de la presse, les circonstances de sa garde à vue et de son inculpation pour “Incitation au trouble de l’ordre public”.

Christian Perrin : Pour la petite histoire, sombre devrais-je dire pour la presse congolaise, c’est la première fois que je suis interpellé.
Le 16 [1] je reçois une convocation de la DST. Cette convocation n’est même pas signée, enfin si elle est signée mais le nom du signataire n’y figure pas, il n’y a pas de mobile on me demande juste de me présenter "pour affaire vous concernant". C’est le soir que j’appelle le patron de la DST pour savoir de quoi il s’agissait exactement. Il me dit « Arrive seulement, arrive et tu vas découvrir sur place. ». Par mesure de prudence j’ai appelé le directeur des ressources humaines de Télé Pour Tous pour l’informer qu’il fallait se présenter le lendemain à 10h à la DST [2].
Nous sommes arrivés à deux, nous sommes arrivés à l’heure mais il nous a fallu attendre jusqu’à 14h30 pour être reçus [3] Lorsque notre tour est arrivé, ils nous ont signifié que seule la personne convoquée pouvait entrer.
Il y avait là une dizaine de policiers, j’imagine puisqu’ils étaient en civil, et parmi eux les colonels et commandants. Une commission en sorte. Voilà que le patron de la DST à Pointe-Noire et qui est maintenant à Brazzaville, je crois, le colonel Philippe Obara me demande de décliner mon identité. Ma première réaction est de demander l’assistance d’un avocat. Il m’a répondu : « Pas question, je ne travaille pas avec les avocats. Quand je fais mon travail je n’aime pas voir d’autres personnes à coté de moi. ». Je prends acte et voilà que l’interrogatoire commence. On me demande d’abord comment nous sommes organisés, comment on a couvert les journées des 5, 6 et 7, donc les journées relatives à l’inhumation de Jean-Pierre Thystère Tchicaya. Comment nous étions organisés, c’est ce que j’ai essayé de faire de manière un peu brève et ensuite ils sont entrés dans l’émission qui venait de passer le dimanche "Le Franc Parler".
Pourquoi avoir diffusé cette émission pendant que se déroulaient ces évènements ? Il a fallu repréciser que ce n’était pas pendant qu’il y avait ces évènements, mais plutôt une semaine après. On avait même décalé une semaine après. Il a dit, qu’à ce moment là, la ville demeurait sensible. Nous avions des façons divergentes pour lire les évènements. J’ai répondu : « De toute façon, vous êtes de la sécurité, vous voyez les choses autrement, nous au niveau de la presse, on a une autre vue de ces évènements. Pour nous c’est un petit évènement qui est arrivé, certes malheureux mais vite rattrapé par la police, mais que la vie reprenne son cours normal. Les horaires de nos programmes avaient donc également repris leurs cours normal. ».
C’est là que la discussion a vraiment commencée. On est revenus, pourquoi ? Pourquoi ? Tel invité a dit ci, ça, en tout cas c’est l’invité qui a dit, et il n’y a que l’invité qui est responsable de ses propos, nous nous sommes contentés de poser les questions, et, si vous avez suivi l’émission, elle s’est déroulée sous forme de conférence de presse. Des questions ont été posées et nos invités répondaient aux questions. Si ce qu’ils ont dit est faux, qu’on essaye de regarder la cassette pour le démontrer. D’autant plus qu’il s’agissait de questions de la vie courante. On a parlé des élections, un peu du départ du ministre Demba Tello du RDPS, bref. Après il pose la question de savoir si je pouvais analyser cet évènement, est-ce qu’il n’y avait pas des gens derrière, est-ce que, est-ce que… J’ai dit en tout cas, je ne suis pas politicien malheureusement, je ne peux que vous faire la lecture d’un journaliste c’est un fait qui est arrivé que tout le monde déplore, mais c’est vite passé voilà c’est tout ce que je pouvais retenir. [Je leur ai dit qu’] On avait eu un petit échange avec le maire de Mvoumvou, le 7 juillet quand on rentrait chez nous [4]. Le maire de Mvoumvou, nous apercevant de loin arriver, nous fait arrêter de manière un peu sauvage, il faut le dire. On arrive et le voilà qui se met à gueuler : « Si je vois ces images sur votre chaîne, je la ferme ! ». Ça, ça a interpellé notre conscience, un maire qui va fermer la chaîne, c’est intéressant. Il a insisté. Je lui ai posé la question :« Ce sont des menaces ? » Un autre militaire ou policier, je ne sais pas comme tous portent les mêmes tenues, qui s’est avancé pour dire : « Si vous insistez, vous verrez… » et nous sommes partis jusqu’à chez nous.
Après, ils m’ont dit « D’accord, d’accord, OK c’était tout ». Ils ont fait le procès verbal, je l’ai signé. C’est une semaine après, le lundi cette fois ci 21… et puisque l’émission avait été tournée en plus de 3 heures, il fallait la couper en deux, enfin, en réalité en trois, donc la deuxième partie devait être diffusée le dimanche 20, c’est ce qui a été fait, et le lundi, c’est le président de la commission, le colonel Bantaba Joseph, qui m’appelle au téléphone nous sommes presque à 10 heures il me dit : « Allo, c’est monsieur Perrin ?
— Oui…, qui est à l’appareil ?
— C’est le colonel Bantaba, est-ce que tu peux arriver à la DST ?
— Arriver à la DST ? Cette fois-ci il n’y a pas de convocation ?
— Non, on se connaît déjà, je n’ai plus besoin de te faire de convocation. »

Dieu merci à ce moment là je me suis dit que par précaution il valait mieux que je rappelle mon collègue de service pour lui signifier que j’allais à la DST. Il me dit « Non, n’arrive pas là-bas seul, attends-moi… ». Nous sommes arrivés, le monsieur s’était déplacé, je l’ai rappelé au téléphone, et il me dira « Attends-moi » et moi je lui dis « Moi, jusque là, j’ai perdu trop de temps. Je dois repartir parce que j’ai une tâche qui m’attend.
_ — Non, nous travaillons sous les ordres de Brazzaville, tu dois m’attendre. »

Là ça a vraiment commencé à faire travailler mon esprit. Mais bon on a attendu. Il est arrivé et il m’a reçu. Je voulais entrer avec mon collègue puisqu’on était à deux, nous sommes même entrés dans la salle et je le leur ai présenté en leur disant qu’il était le juriste maison en leur signifiant que cette fois-ci j’espérais bien être assisté. Ils ont répondu « Pas question on a pas besoin de lui… ». Ils ont échangé quelques paroles et il est ressorti.
L’interrogatoire a porté sur la suite de l’émission qu’ils ont comprise comme une rediffusion. « Pourquoi avoir rediffusé la même émission ?
— Ce n’est pas une rediffusion, c’est la suite. »

Nous sommes bien restés une vingtaine de minutes à discuter sur les termes de rediffusion et de suite de l’émission. J’avais bien compris qu’aucun parmi ceux qui m’interrogeaient n’avait suivi l’émission et qu’ils avaient reçu l’information par des tierces personnes. Je leur ai dit : « Au lieu de tergiverser, j’ai encore la matrice dans mon ordinateur, je le mets en marche et on regarde. Vous verrez bien que c’est la suite.
— Non, pour l’instant on a pas de temps à perdre, nous nous savons que c’est une rediffusion et explique nous pourquoi avoir…
— Mais si c’est comme ça je ne peux plus avancer, je ne peux plus rien vous expliquer puisque je vous ai dit que c’est une suite.
— Oui, mais
dit-il, la conclusion…
— La conclusion certes c’est la même, mais la conclusion c’est quoi ? Les invités remercient les journalistes qui ont pris part au débat et invitent les politiciens de l’autre bord à revenir avec eux sur le plateau pour un débat franc.
— Là, rien ne va… »
J’entends au bout de la salle un officier, un commandant je crois, dire
« Il est en train de nous distraire. De toute façon, mon colonel, on peut le retenir…
— On ne peut pas le retenir,
dit le colonel, on le retient ! »
Ce qui est curieux, c’est que ce jour là on ne m’a pas fait signer un procès verbal de tout ça. Et quelque temps après un monsieur apparaît et on me dit « Bon, tu vas suivre le monsieur. ». Je l’ai suivi. Il m’a emmené dans une cellule, juste au sortir de la DST et dans cette cellule j’ai retrouvé des jeunes qu’on a arrêtés depuis longtemps et qui sont là depuis 12 jours, pour certains 10 jours pour d’autres et qui ne savent même pas quand on va les déférer au parquet, ainsi de suite. Ce sont eux qui m’ont encouragé en me disant que si je les rejoignais ce n’était certainement pas pour longtemps.
Quelque temps après, autour de 18 heures on m’appelle, je sors et je vois un véhicule avec des militaires armés, que je ne pouvais pas reconnaître et ils me font monter. Là ma curiosité c’est que quand on me dit de monter, personne ne signe sur le manifeste pour dire qu’on est venu chercher untel. Puisqu’ils avaient des armes, j’étais obligé de monter sans connaître la direction que nous allions prendre. Et on s’est dirigés vers le port.
Ils m’ont déposé au commissariat du port, pour ceux qui connaissent le commissariat du port, ils savent ce que ça signifie, c’est une petite cellule entr’ouverte sur la mer, il n’y a pas de baie vitrée donc le vent s’y engouffre, à 20m de la mer. Il n’y a que le carrelage, donc pas de mousses. ON te demande de te déchausser, d’enlever tout ce que tu as ainsi de suite. C’est dans ce contexte, dans ces conditions que j’ai passé toute la nuit. Il y avait là des détenus qui ont passé là beaucoup plus de temps.
Le lendemain, vers 10 heures, 9 heures peut-être je ne sais pas puisque je n’avais plus de montre, pais je peux estimer cela aux alentours de 10 heures, le colonel en question revient. On m’appelle, j’arrive et on me dit : « C’est le colonel qui veut te voir… » je sors, c’est le colonel qui me dit : « Je viens te chercher. ». Comme d’habitude, il faut se soumettre. On est entrés dans sa voiture et il m’a ramené à la DST.
Quand on est arrivés, nous sommes retournés dans la salle où j’avais déjà été interrogé. J’y ai retrouvé les mêmes gars qui m’avaient interrogé la veille, et ils ont repris leur exercice en me posant curieusement les mêmes questions que la veille. Cette fois là je renais des notes. Mais ça se faisait d’une manière un peu plus précipitée ce qui a attiré mon attention. J’ai entendu un petit bruit, c’était certainement madame le ministre [5] qui venait d’arriver avec le ministre Demba Tello. Le colonel entre et dit : « Ben voilà ! Ils viennent chercher leur journaliste. Qu’est-ce que je vous avais dit ? Il a un camp. ». Je n’ai pas compris ce que ça voulait dire. J’ai un camp ? Apparemment, c’est pour ça qu’on m’a arrêté. Nous sommes sortis, il m’a fait signer le procès verbal et nous sommes partis au parquet.
Au parquet, c’est le procureur qui me reçoit, il est un peu embarrassé en fait. Il me confie à un autre de ses collègues qui va pour sa part enregistrer mon nom, et les divers renseignements concernant mon identité et à la fin il me pose la question : « Tu reconnais les faits ?
— Quels faits ?
— Ceux pourquoi on t’accuse.
— Jusque là, on m’a dit là-bas que c’est l’incitation au trouble, mais on ne m’a pas expliqué quels ont été les propos qui pouvaient inciter au trouble parce que dans tous les cas, même quand ils font leur procès verbal, à la fin, quand ils terminent l’interrogatoire, ils commencent a se poser des questions entre eux :
« Est-ce qu’on met incitation au trouble ou est-ce que c’est l’outrage au chef de l’Etat ou … » Ils se posent des questions entre eux. Le colonel dit même à un de ses gars : « Mais c’est toi qui a les observations dans ton ordinateur. Essaie de regarder. ». Finalement c’est pour ne pas perdre de temps qu’ils ont coché incitation au trouble à l’ordre public. Alors si c’est pour incitation au trouble de l’ordre public, moi je dis non.
— Dis seulement oui…
— Moi, je reconnais avoir diffusé l’émission mais pas avoir incité au trouble. Là il faudrait qu’on se comprenne. « 

Alors il a marqué oui. En fait il m’a dit : « En réalité ,là on doit te garder à la maison d’arrêt jusqu’à jeudi où aura lieu la première audience, mais pour des raisons de ta sécurité et de confort, on préfère te laisser partir, mais tu ne fais pas de boucan, tu n’en parles pas, tu n’apparais pas à la télé pour ne pas nous exposer. J’ai dit
— Ok monsieur le procureur. »
L’audience c’était hier, on est allé au parquet…
Un intervenant : La deuxième chambre correctionnelle
Perrin : Moi je ne sais pas trop, je ne suis pas expert en droit, mais bon… On est arrivé et voilà que le procès à commencé mais à ma grande surprise du moins jusqu’à la fin de la première séance, je me suis rendu compte que c’est une véritable farce, peut-être que ce n’est pas fini, peut-être qu’ils ont d’autres charges, je ne sais pas. Je retiens seulement ce pour quoi on nous a accusés. Finalement, ni le procureur lui-même, ni le président du tribunal, ni la partie civile, personne n’a pu démontrer pourquoi on est devant la barre.
Il a été décidé que le 29 on fasse un transport sur les lieux pour qu’on visionne la bande et ce n’est qu’après, le 31 juillet qu’on se retrouvera pour une autre audience [6]

Voilà donc la petite histoire, sombre pour la presse congolaise et partant il faut dire Dieu merci parce que n’eut été la pression des amis, des journalistes sur place comme à l’extérieur, je crois que ça aurait tourné autrement, peut-être au pire. Enfin, c’est l’impression que j’ai eue.

Hubert (CCF) : Jai entendu que tu as été amené à accepter de ne plus en parler, donc, aujourd’hui ça pose problème puisqu’on en parle. Ce que je voudrais savoir c’est ce que ça signifie quand ils disent ne plus en parler ? Est-ce que ça veut dire que ce que nous faisons ici est hypothétique ou hypothéqué ?
Ch.P. : Je pense que lorsqu’ils disent de ne pas en parler c’est plutôt le premier jour en sortant du parquet parce qu’en réalité je devais rester à la maison d’arrêt jusqu’à jeudi, jour de la première audience. Mais maintenant que le procès à commencé, je suis certainement en liberté provisoire comme on dit.
Ya Sanza : Si Christian a accepté de venir débattre aujourd’hui, c’est qu’il prend aussi ses responsabilités par rapport à tout cela. Donc je ne pense pas que tout ce que tu [Ch. P.] viens de dire ait une vraie valeur, je crois que ce qui a de la valeur, c’est que Christian soit ici aujourd’hui et soit prêt à parler de son expérience malheureuse. Je crois surtout que c’est ça qui est important.

Gilbert Goma (Hexagone) : Aurais-tu des choses à ajouter, des choses que tu n’aurais pas osé dire …
Ch.P. : Déjà, lors de l’interrogatoire, j’avais senti que ceux qui étaient devant moi voulaient entendre certains mots que je n’avais pas dit, puisqu’ils insistaient allaient revenaient « Il est en train de mentir, c’est une farce, il est comme ça, il ne dit pas la vérité… » ils voulaient entendre certains mots que je n’avais pas dits. Moi j’ai posé la question pour quel intérêt ils faisaient ça. C’est pour l’intérêt de notre programme, et c’est une émission qui portait sur l’actualité.

Clément Ader Mounguengui Mouzeo (TPT) : Y a-t-il eu des menaces sur ta personne ?
Ch.P. : Physiquement, non.

C.A.M.M. : peux-tu nous donner des précisions sur ce commissariat qu’on appelle commissariat spécial du port ? Est-ce que comme ailleurs vous avez un lit, vous avez peut-être un matelas une moustiquaire, de l’eau… les conditions sont elles humaines ?
Ch.P. : J’ai dit dans mon exposé que c’est vraiment inhumain parce que vous arrivez c’est quatre murs et un toit. C’est ouvert vers la mer il ya des grilles c’est vrai mais tout le vent de la mer entre et vous êtes à même les carreaux, à même le sol. Aucune condition humaine. Il n’y a même pas de toilettes, même pas de latrines rien, vous êtes là…

Prisca Kellet (DVS+) : Et combien de personnes pouvaient se retrouver là ?
Ch.P. : Pendant que j’étais là-bas, il y avait je crois dix, j’étais donc presque le onzième.

P.K. : Il y avait assez d’espace pour ces dix personnes ?
Ch.P. : L’espace… Il ya ceux qui sont debout, il ya ceux qui dorment déjà, il y a ceux qui...

H. : On fait en sorte qu’on soit torturé quoi.
Ch.P. : Déjà le fait qu’on vous mette dans une cellule comme celle-là, qu’on ne vous donne ni matelas ni rien rien, et on vous abandonne là, je ne sais pas à quoi ça ressemble. Et ils sont conscients qu’il y a un vent marin.

YS : D’une façon évidente, on tente d’influer sur le psychisme des gens qui sont en détention de façon à les briser. C’est un procédé proche de la torture.

Chardin Kala (TPT) : Christian, au sortir de ce fameux procès, je vais l’appeler comme ça, parce que c’est un fameux procès, tu es sorti de là, jusqu’à ce matin, tu te sens vraiment en sécurité ? Il n’y a rien autour de toi qui fasse que tu te sens en insécurité ? Est-ce que tout se passe bien ?
Ch.P. : En insécurité, non, puisque visiblement je ne subis pas de pression quelconque, ni au téléphone. Toujours est-il que maintenant j’ai l’impression de vivre une autre vie. Parce que j’étais devant des gens qui en voulaient peut-être à ma vie ou qui peuvent continuer à en vouloir à ma vie, donc quelqu’un que je ne connais pas que je ne vois pas, donc tout peut arriver. Un peu ce sentiment quoi, c’est pas comme avant…


Jeudi 7 août - Dernière minute

A l’issue de l’audience de ce jour, Christian Perrin a été condamné à payer une amende de 500 000 FCFA.
L’intérressé est actuellement en réunion avec la direction de TPT et ses conseils pour décider ou non d’interjeter appel. Nous vous tiendrons bien entendu au courant de l’évolution de l’affaire.


Vendredi 8 août - Autre atteinte à la liberté de la presse

Ghys Fortuné Dombé Bemba ne se contente pas d’écrire dans son journal " Talassa ". Il parle également. " J’ai pas mâché les mots " dit-il, jugeant lui-même sa prestation devant la barre du tribunal correctionnel de Brazzaville où il comparaissait en juillet suite à une plainte en diffamation introduite par Maurice Nguesso, le frère du chef de l’Etat congolais.

M. Maurice Nguesso, qui considère que l’article publié par Talassa porte atteinte à son honneur et à sa considération, réclame la somme de cent millions de francs Cfa, à titre de dommage et intérêts.

François Bikindou, dans son émission " Diaspora " a interrogé " l’enfant terrible " de la presse congolaise.

Lire la suite en cliquant sur ce lien

Laissez un commentaire
Les commentaires sont ouverts à tous. Ils font l'objet d'une modération après publication. Ils seront publiés dans leur intégralité ou supprimés s'ils sont jugés non conformes à la charte.

Recevez nos alertes

Recevez chaque matin dans votre boite mail, un condensé de l’actualité pour ne rien manquer.