Une commission composée de la Direction Générale du CFCO et des représentants de l’intersyndicale va très rapidement plancher sur la restructuration en profondeur de l’organigramme du Chemin de Fer Congo Océan. C’est en application d’une directive émise en février dernier par le Ministre André Okombi Salissa en Charge des transports, en vue de redynamiser l’activité ferroviaire, et surtout de sauver cette entreprise, épine dorsale de l’économie du Congo.
Il s’agit de proposer un plan d’austérité qui va réduire les charges de fonctionnement de l’entreprise. Le nombre de Directions centrales du cfco, va passer de la trentaine à 14 et certains contrats de prestations de services passés avec des sociétés privées seront purement et simplement résiliés. Ce sont des prestations de services dont l’exécution devra revenir aux agents du cfco eux même. Au bout de compte, la Direction générale du CFCO espère réaliser des économies de près de 50 millions de F cfa par mois.
Jusque là, les propositions des soumissionnaires à la mise en concession du CFCO ne satisfont pas le Comité national de privatisation et le Gouvernement congolais. On s’achemine très certainement à la mise en question ou même à l’abandon de cette option de mise en concession du CFCO. En ce moment là, le Gouvernement congolais devra injecter une forte subvention à la société pour une remise en état adéquate. On croit savoir que déjà l’année dernière, le CFCO aurait bénéficié d’une subvention de près d’un milliard de F cfa.
J. Malonga