Depuis le 20 Novembre 2006, Madame Nombo Mavoungou a passé le témoin à madame Evelyne Tchitchelle, ex directrice du commerce et des approvisionnements au Kouilou, économiste de formation, au Secrétariat Général de la Chambre de Commerce d’Agriculture et des Métiers de Pointe-Noire.
La nouvelle venue dans l’une des chambres les plus dynamique du pays a reçu Daniel Lobé Diboto dans son somptueux bureau, pour un premier contact avec les internautes de Congopage.
Daniel lobé Diboto : Madame ayez l’amabilité de vous présenter à nos lecteurs.
Evelyne Tchitchelle : Je suis madame Evelyne Tchitchelle, économiste.
Avant d’arriver à la Chambre de commerce, en qualité de Secrétaire Générale, j’étais Directrice du commerce et des approvisionnements au Kouilou.
DLD :Vous arrivez à la Chambre consulaire de Pointe-Noire avec une expérience dans les transactions internationales. Combien de temps êtes vous restée Directrice du commerce et des approvisionnements dans le département du Kouilou ?
ET : Je suis restée presque deux ans à ces fonctions, j’étais en charge des questions des approvisionnements au Congo. Je veux dire des problèmes des importations des produits alimentaires, produits électroménagers, bref de toutes importations dans divers secteurs d’activité.
DLD : Madame, le Congo importe en valeur absolue pour cent vingt milliards de francs CFA annuels. Une partie importante de ces importations transite par le Port Autonome de Pointe-Noire. Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans vos précédentes fonctions ?
ET : Difficultés...peut être pas. Mais j’avais plusieurs préoccupations. Vous savez quand vous êtes en charge des approvisionnements, on souhaite que le flux des importations couvre l’espace national pour qu’il n y ait pas de rupture de stock. Vous avez su le dire, le Congo a une économie extravertie. Par conséquent les besoins des importateurs sont à l’échelle de notre dépendance vis à vis l’extérieur. Malheureusement, ce sont les commerçants étrangers qui importent le plus, parce que les congolais importent peu, n’ayant pas les moyens nécessaires pour cela. Du moins c’est ce que nous constatons.
Au regard de cette situation, l’une de nos préoccupations était le suivi des approvisionnements, et le suivi de la gestion des stocks. Vous savez les opérateurs économiques en l’occurrence les nationaux et quelques étrangers pour ne pas parler des autres qui connaissent ces choses là, ils n’avaient pas toujours la facilité de mettre à notre disposition les fiches pour nous permettre de suivre les tendances sur le plan des prix et au plan des importations en tant que telles.
DLD : Aujourd’hui disposez-vous des statistiques à la Direction Départementale du Commerce et des Approvisionnements du Kouilou ?
ET : Si je dois parler du poste que j’occupais, nous avons mis en place tout un scénario pour permettre le contact avec les importateurs afin qu’à terme, mes collaborateurs aillent à la source recueillir les informations. Pour cela nous avons initié des fiches techniques qui permettent aux importateurs de remplir des cases nous fournissant des éléments statistiques qui sont transmis à Brazzaville.
DLD : A peine installée dans votre nouveau siège vous voilà à Brazzaville pour l’assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones. Qu’avez-vous retenu de cette mission ?
ET :Beaucoup de choses. Je me suis rendue compte que c’est une instance très importante car elle permet à travers les chambres de commerces africaines et francophones de mettre en œuvre des projets dans l’intérêt des économies africaines : Par exemple le renforcement des possibilités de partenariat avec les chambres francophones. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour ne parler que de la chambre consulaire de Pointe-Noire, nous avons mis en œuvre plusieurs projets dans l’intérêt des opérateurs économiques du Congo.