D’autres analyses étaient en cours hier au Nigeria pour déterminer la propagation du virus. Quatre nouveaux foyers suspects ont été découverts et le risque que le virus ait déjà touché le Niger est probable.
Les experts internationaux continuent d’arriver au Nigeria munis d’équipements afin de lutter contre l’épizootie. Cependant, comme annoncé il y a quelques jours, les marchés aux volailles n’ont pas toujours été fermés et cela complique la situation et provoque de vives inquiétudes quant à la propagation de la maladie.
Des foyers suspects ont été découverts dans d’autres Etats, dont la capitale fédérale Abuja. L’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) craint que le virus ait déjà atteint le Niger. Cependant, le Niger dément tout présence du virus sur son territoire.
Des précautions ont été prises au Bénin, autre pays frontalier du Nigeria où les éleveurs nigérians essaient de vendre la volaille à bas prix.
Conscient du manque de moyens dans la sous région afin de prendre en charge cette situation, Ahmedou Ould Abdallah, secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, estime qu’« il faut agir rapidement, la première urgence étant d’informer et d’éduquer continuellement les populations et les gouvernements sur ce phénomène et sa gravité ». Il a aussi suggéré que les gouvernements prévoient de dédommager les éleveurs touchés.
Depuis le 8 février, les autorités fédérales du Nigeria n’ont confirmé la présence du virus que dans cinq ferme du nord du pays. Alors que d’autres sources ont annoncé des chiffres plus importants.
D’autres inquiétudes portent sur la transmission du virus chez l’homme à l’instar de l’Asie et de la Turquie.
Blanchard Alice