Dans la salle de conférence de l’hôtel Mbou Mvoumvou, Wilfrid Nguesso, le président du Bureau Exécutif National (BEN) du Club 2002, a marqué la transformation de ce cercle de réflexion politique, en parti politique : « ...A la veille des échéances électorales et comme dans d’autres départements, il faille pour le Club 2002, des responsables dignes, résolument engagés derrière son excellence Denis Sassou Nguesso et attachés aux idéaux du parti... ». Puis il a intronisé Max Toussaint Loemba à la présidence de la direction départementale.
A l’approche des échéances électorales, c’est le branle bas qui commence, les partis se déclarent. Les associations se deviennent partis politiques et partent en campagne. Tous se réclament fidèlement engagés dans le processus de la "Nouvelle Espérance" et assurent de leur soutien Denis Sassou Nguesso. Le Club 2002 vient, sans surprise, rejoindre la liste de ceux-ci.
Ce 2 décembre, dans la salle de conférence de l’hôtel Mbou Mvoumvou, cadre désormais traditionnel des manifestations politiques dans la ville océane, l’assemblée générale départementale élective du Club 2002 au Kouilou après lecture du rapport moral du bureau sortant, a procédé à l’élection du nouveau bureau.
Aux environs de dix huit heures le communiqué final a révélé le nouveau président départemental du Club 2002 au Kouilou : Max Toussaint Loemba, "Jimmy Carter" comme il aime qu’on l’appelle, est plébiscité pour succéder à lui même.
Quand il a été parachuté à la présidence du Bureau Exécutif National du Club 2002, Wilfrid Nguesso ne se doutait pas de ce qui l’attendait. Il se voyait investi d’un titre honorifique le propulsant à la tête d’une machine le poussant au premier plan. Ce 2 décembre, suant sang et eau dans un costume encore trop grand pour lui, Willy Nguesso était mis à l’épreuve des responsabilités partisanes. Face aux vieux routiers de la politique kouiloise, et malgré qu’il ait fait quelques rappels à l’ordre (comme celui à Me Pena-Pitra auquel il empêchera d’accaparer le crachoir ou à l’honorable Claude Abraham Milandou qui ne pourra contester le bilan du président départemental) force est de dire qu’il ne s’est pas montré aussi convainquant qu’il aurait fallu.
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