Vendredi 7 mars 2014. Henri Ossébi ministre de l’énergie et de l’Hydraulique a été reçu par le Jean-Pierre Elkabbach congolais, Jean- Claude Kakou, dans son émission « Le Chemin d’Avenir » afin d’expliquer pourquoi les Brazzavillois n’ont ni électricité ni eau courante en ce début du 21ème siècle.
Quand Jean-Claude Kakou a révélé le nom de son invité, on a tous compris qu’il y aurait beaucoup de bruit pour rien, qu’on n’échapperait pas à la langue de bois à laquelle nous ont habitués ces cancres de la République déguisés en hommes politiques.
Yoyo
D’entrée de jeu, le téléspectateur avait de quoi disjoncter : La méthode de l’émission, n’intégrant pas la séquence « question du public » l’invité pouvait se rassurer : il ne subirait donc pas, en live, la foudre contenue de toute une ville qui vit chaque jour le yoyo des délestages.
Justement pour faire barrage à toute échappatoire, l’animateur, Jean-Claude Kakou, précède l’interview d’un dossier sur les dysfonctionnements de la SNE (Société Nationale d’Electricité) et d’un accablant micro-trottoir. Le verdict est sans appel : la mission du Napoléon de la bataille énergétique au Congo est une bérézina, un Waterloo et une campagne de Russie cumulés. On pensait qu’il allait afficher un profil bas, vu l’ampleur du fiasco. En effet, à l’ère du nucléaire (en France) au Congo on continue à s’éclairer à la lampe tempête et à la bougie. On aurait cru que le ministre allait faire son Mea Culpa et, comme son patron, Sassou, « assumer » tout le mal que la SNE fait aux Congolais.
C’était sans compter avec le débit oratoire et la mauvaise foi de cet ancien ténor de la FEANF et de L’AEC rompu aux méthodes de l’agit-prop.
Sans sourciller, l’ancien idéologue du syndicat d’étudiants congolais en France dans les années 1980 (de surcroit magasinier à la FNAC) a aligné une foule de barrages en projet (y compris le très vieux projet de la Sounda ) sur la fonctionnalité desquels Sassou compte brancher le Congo à ce qu’il appelle « boulevard énergétique » ; une autoroute technologique qui, comme par hasard, n’est implantée que dans la partie nord (Makoua, Owando, Oyo, Tchikapika etc.) Normal : cette partie du Congo n’est-elle pas la plu peuplée du territoire (selon le récent recensement) ?
Voilà pour le côté cour.
Pour le côté jardin, c’est une autre paire de manches. Car les faits sont têtus. Malgré ses milliards, l’Etat congolais vit dans une pauvreté énergétique sans pareil.
Sassou aurait remis une feuille de route sur laquelle trône une batterie « d’items » à exécuter. Ne riez pas. Mais, malgré le satisfécit d’Ossébi, ministre chargé d’éclairer les Congolais et d’étancher leur soif, la problématique du bien-être de nos compatriotes reste entière.
Etiages et crues
Démagogue, les boucs-émissaires ne manquent pas au compteur d’Ossébi Ngagnami Henri pour ce cuisant constat d’échec. Quand ce n’est pas l’étiage du fleuve (pour le cas d’Imbouilou) c’est le fonctionnement partiel des turbines ou la « mentalité des Congolais » qui est en cause.
L’usine du Djoué a rendu l’âme depuis des lustres, avoue, gaillardement, Henri Ossébi. Moukoukoulou tourne au plus bas de son rendement. Quand la centrale thermique de Mpila prend le relais d’Imbouilou, se pose alors (toujours, selon Ossébi) la question du carburant ; le comble pour un pays qui produit du pétrole !
Qu’attend Ossébi pour réparer Djoué ? Peut-être que, comme les Chrétiens à Pâques, attend-il le retour du Christ pour, enfin, éclairer les Congolais.
Factures sans prestations de services
Comme le mot démission n’existe pas dans la pratique politique du Chemin d’avenir, au cours de cette triste émission de Jean-Claude Kakou, personne n’a entendu un seul mot d’excuse ou de compassion à l’égard du public privé d’électricité depuis des années. Cynique, pendant ce temps, le service clientèle de la SNE n’a de cesse de griller les abonnés sur la chaise électrique des factures salées dont les « épigones du chemin d’avenir » ont le secret.
« Nous sommes noyés sous une cascade de frais à payer alors que nous ne consommons rien » se plaint un usager excédé. Idem pour un abonné de la SNDE (bidons jaunes à la main) qui en a ras le bol de boire la tasse : « Je suis fonctionnaire. Il est 9 h. Je ne suis pas encore à mon poste de travail parce que je perds un temps fou à chercher l’eau »
De triste mémoire, la SNDE (Société Nationale de Distribution d’Eau) est cette compagnie qui n’arrive pas à donner l’eau aux habitant d’une ville située au bord du deuxième fleuve mondial après l’Amazone. Non, à cause de ce paradoxe, on peut dire que Sassou est Satan en personne !
En résumé, Ossébi = beaucoup de bruit pour rien. Comme à l’époque de la FEANF puisqu’après avoir critiqué Ngouabi et Sassou il est devenu zélé serviteur du « valet de l’impérialisme soviétique ». A la décharge d’Ossébi, il n’est pas le seul à avoir pratiqué l’entrisme. Me Mbemba, aujourd’hui tombé en disgrâce, l’avait précédé sur ce « chemin d’avenir. »
Sociologie de la misère
Une fois cet ancien ministre de l’Enseignement Supérieur renvoyé à sa formation de sociologue par Jean-Claude Kakou (car Ossébi est un épigone d’Auguste Conte) , il s’est mis à analyser les mentalités de ses compatriotes avec des observations au ras des pâquerettes. N’est pas Côme Manckassa qui veut !
Dans son réseau d’hypothèses explicatives, pour Henri Ossébi, ancien étudiantt de Georges Balandier, les Congolais sont responsables de leurs propres malheurs. « Lorsqu’il n’y a pas de délestage, on ne les entend pas. Ils râlent quand il y a des coupures. Ils oublient que s’il y a absence de délestage, c’est parce que nous avons travaillé » se défend le camarade ministre avec un simplisme désarmant. Pour Henri Ossébi, ses compatriotes passeraient leur temps à critiquer (ce que n’aurait pas désavoué Emmanuel Kant, auteur de « La Critique de la raison pure » ). Ossébi oublie que ce sont les dysfonctions qui fâchent et non ce qui fonctionne.
« Il n’y a de science que critique » dit Gaston Bachelard que, logiquement a dû lire le sociologue Ossébi.
Qu’Ossébi fasse seulement son boulot, il n’essuiera aucune critique. Mais c’est là une injonction utopique car, a-t-on jamais vu un ministre bosser au Congo ?
Népotisme
« Des poteaux électriques d’une valeur d’un million de CFA la pièce sont vandalisés par des riverains, sabotant par-là le boulot que fait le maire Hugues Ngouolondélé dont, au passage, je salue l’efficacité » surenchérit Henri Ossébi d’Abala dans sa démarche de diabolisation de ses compatriotes.
Vous l’aurez compris : issu du même terroir (Les Plateaux) Henri Ossébi se veut solidaire de l’actuel maire (certes non élu) de Brazzaville dont le poste est clairement convoité par la massive et boulimique Claudia Sassou-Nguesso (encore elle).
Avec le niveau d’insalubrité de Brazzaville, il faut être de très mauvaise foi pour féliciter Hugues Ngoulondélé, maire auto-désigné de la ville capitale, propriétaire d’un immense parc immobilier dispersé sur l’ensemble du territoire de la République. Gendre de Sassou, c’est curieux que le courant ne passe plus entre le beau-frère et la belle-sœur. Le « syndrome Ntsourou » n’ est sans doute pas étranger dans cette étonnante invalidation de la loi népotiste qui a toujours régulé les nominations dans la galaxie Nguesso.
Les Brazzavilles Noires
Avec une naïveté qui étonne venant d’un ancien élève de l’auteur des « Brazzavilles Noires » Henri Ossébi a alors osé, mutatis mutandis, cette lapalissade : « Lorsqu’on évite un délestage, personne ne nous félicite ; mais quand cela arrive, on s’en prend à nous ». Le bougre ne sait pas que ce ne sont pas les trains qui arrivent à l’heure mais ceux qui sont en retard qui sont critiqués.
Selon Ossébi, si lui, le sociologue, a été propulsé à la tête d’un ministère qui exige des compétences en fibres optiques et autres nouvelles technologies, c’est parce que Sassou connaît bien « les hommes » (sic). Nous ajouterons que, en tant que « main noire » Sassou connaît bien les « noirs désirs » de ses collaborateurs, en l’occurrence les natifs du septentrion.
Georges Balandier le signale dans ses études sociologiques de Brazzaville : les kongo, ces protestants, sont enclins à l’épargne, et les nordistes sont des amoureux de la consommation (le fameux lé dza, lé noua). Sauf que les Congolais du nord dépensent « l’argent des autres » Ce sont des voleurs.. Mais ce n’est pas pour autant que Sassou qui « connaît bien les hommes » nomment les kongo à des postes clef de l’administration ! Trop intègres, trop efficaces. Pas bons pour le chemin d’avenir.
Poisson dans l’eau
On comprend pourquoi Ossébi, incompétent en nouvelles technologies, a été choisi par Sassou pour gérer le courant et l’eau des Congolais. Henri Ossébi, dit vivre au milieu du peuple comme un « poisson dans l’eau ». Parce qu’il réside à Nkombo/Massengo, il parle « d’immersion ». Cette position lui servirait d’observatoire des mentalités de ses compatriotes. Qu’a alors retiré Henri Ossébi, « enfant de Poto-Poto », de cette immersion ? Rien. Il est muet comme un tilapia. Ecrit-il sur les marges de la « feuille de route » que Sassou lui a donné les cris de douleur des populations de Nkombo ? Niet. A part le risque d’être « caillassé » par les riverains si jamais il emprunte un transport en commun dans les terribles embouteillages de la nationale 2, sur le tronçon, Nkombo/Mikalou, Henri Ossébi ne souffre ni de délestage ni de pénurie d’eau.
Du reste aucun cacique du pouvoir ne vit la galère qu’Henri Ossébi s’est amusé d’étaler sur le plateau de Jean-Claude Kakou.
G. Balandier qui a étudié les mentalités des Brazzavillois a dû percevoir les pratiques sociales des groupes ethniques en interaction urbaine. Les originaires du nord reproduisent une solidarité à rude épreuve en ville. Et, à l’intérieur de cette solidarité, se reproduit un égocentrisme d’une rare rigueur doublée de violence. Allez vérifier cette hypothèse à Nkombo, Mpila, Batignolles, Moukondo, Plateau des 15 ans, Diata où réside la crasse (pardon la classe) politique. Tous les « épigones du Chemin d’Avenir » sont équipés en groupes électrogènes et en bâches à eau. Au Congo, quand un poste politique génère des sous, le directeur est nordistes (mbochi de préférence) et, tout le personnel parle la même langue ethnique. Reproduction indéfectible de la stigmate villageoise oblige, le mbochi sous Sassou n’est content qu’en compagnie financière d’un autre mbochi. Quand les éléments de la modernité passent sous le nez des groupes ethniques (hors mbochi) les individus que Bitadys Bilombo appelle « épigones du chemin d’avenir » sont ravis.
Qui a dit que le progrès n’est appréciable que lorsqu’il est partagé par tout le monde ? Celui-là n’avait pas tort.
Dans ce cas comment voulez-vous que les « responsables politiques » dont Sassou connaît « bien » le subconscient se soucient du cruel et criard problème du niveau de vie de leurs compatriotes si la crise ne les touche pas directement dans leur chair ? Je vous le demande.
Boucs émissaires
Henri Ossébi, disions-nous, a aligné, dans ses justifications militantes une foule de barrages en activité ou projetés par le Chemin d’Avenir sur le territoire national.
Aussi, question logique de Jean-Claude Kakou :
« Pourquoi après tout ça, constate-t-on une pénurie d’électricité au Congo-Brazzaville ? »
Réponse du natif d’Abala, Henri Ossébi : « Les Congolais aiment les raccourcis. »
Lui, Ossébi, adore la longue marche intellectuelle comme le montrent ses laborieuses explications. Alors que le ver est dans pomme, le voilà parti pour incriminer les autres éternels boucs émissaires : La Banque Mondiale et le FMI. Ces grands méchants loups auraient imposé la privatisation de la SNE et de la SNDE. D’où la présence d’EDF et de Veolia dans les parages. Et Ossébi de traiter de « populiste » toute loi qui rendrait le courant et l’eau à la portée de la bourse du peuple car la SNE, devenue entreprise privée, a besoin de réaliser des bénéfices. Puis, illustration de cette ambiguïté de la pensée dont parle G. Balandier, Henri Ossébi avoue tout de go que la SNE a accumulé un bénéfice annuel de 3 milliards de F Cfa !
La SNE ne distribue pas de courant et elle affiche une bonne santé économique.
Vous ne trouvez pas que ce pays est dirigé par des kleptomanes psychopathes abusant, de surcroît, de produits anabolisant ?
Le changement, n’est pas un habitus congolais
Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine qu’Ossébi a dû beaucoup citer dans les congrès de l’AEC avait dit : le socialisme c’est le peuple plus l’électricité.
Même si le Congo n’est plus pays marxiste-socialiste-communiste-primitif, rien ne justifie l’incapacité des dirigeants de filer du jus et de l’H2O à leurs administrés. Pas même le postulat : « Lé dza, lé noua, a-kongo a béré mbonda ».
Sociologue, Henri Ossébi postule que les Congolais ne veulent pas changer.
Question : la classe politique à laquelle il appartient désormais (jusqu’à nouvel ordre) est-elle adepte du changement ? Le PCT, vieux parti politique nous diffuse la même idéologie depuis quarante ans le camarade membre du PCT, Henri Ossébi, a le culot de critiquer la reproduction des mentalités chez les Brazzavillois. Dans sa thèse de doctorat, Ossébi ironisait sur le PCT qui avait mis le marxisme au centre de sa stratégie politique. Quand on voit la structure de ce parti unique, a-t-elle changé ? Le parti n continue-t-il pas de diriger l’Etat comme il y a quarante ans ?
Cruauté
Incapable de fournir eau et électricité aux Congolais, pour Ossébi, ce n’est pas lui et son chemin d’avenir qui doivent changer mais les Congolais !
C’est douloureux de constater que ce pays est dirigé par des gens cruels (très cruels) champions de retournements stigmatiques. Ils inversent le principe de causalité en considérant les victimes comme des coupables et les bourreaux comme des victimes.
A entendre le camarade/ministre, mimétisme, transfert des technologies, semblent des notions qui échappent à son intelligence. A ses yeux, La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Burkina-Faso (en Afrique) la France, L’Italie (En Europe) ont résolu la question énergétique selon le modèle d’un réseau d’échange international.
Aussi, question élémentaire : pour quelles raisons les fameux pays de la CEMAC, machin dont on nous rabat les oreilles à chaque « sommet bilatéral », ne s’inspirent-t-ils pas du modèle de la CEAO puisque, selon le militant Ossébi, « là-bas, ça marche ? » Qu’est-ce qui manque au Congo pour reproduire ce qui marche en Côte d’Ivoire, pays qu’il n’a eu de cesse de citer comme modèle au cours de l’émission ?
Que d’eau ! Que de sous !
De l’eau ? Le Congo en possède à n’en plus finir. On le dit « château d’eau » d’Afrique Centrale. Des sous ? Le pays de Sassou dispose d’un paquet de milliards. Il en prête même à l’ivoirien Alassane Ouattara.
Alors, pourquoi les bidons jaunes dans une ville arrosée par le deuxième plus puissant fleuve du monde ? Pourquoi les délestages continuent-ils de frapper les Congolais, parfois quatre jours sur sept ?
Ossébi nous parle de partenariat entre SNE et EDF (pour l’électricité) , SNDE et Veolia (pour l’eau), entreprises françaises ayant fait leurs preuves. Pourtant les Congolais continuent de vivre dans le noir et de mourir de soif.
Cherchez l’erreur !
Etudes de faisabilité
Au lieu de parer au plus pressé, les Congolais passent leur temps à financer des « études de faisabilité » comme si Imbouilou qui a fait l’objet « d’études de faisabilité » n’a pas, pour autant, été construit sur une rivière victime de crues et d’étiages. Là est l’erreur.
Voilà une preuve que ce barrage en pays Téké n’était pas faisable sur ce point de la rivière. Mais cette infaisabilité ne constitue pas un frein aux yeux de ceux qui ont la charge (comme Jean-Jacques Bouya et ses minables « Grands Travaux ») de faire du Congo pays émergent en 2025 puisqu’il s’agit pour ces mafieux d’un moyen d’enrichissement personnel. On confond intérêt privé et intérêt public. Là se situe une autre erreur.
Secret de Polichinelle, les études de faisabilité sont avant tout des prétextes de malversation financières, ensuite des meilleurs moyens d’enterrer un dossier avant de l’exécuter, à l’image de ce qui risque d’arriver au fameux projet pont route/rail, sur le Congo (reliant Brazzaville et Kinshasa) si Sassou est toujours au pouvoir.
Coupure
En vérité, on vous le dit, il existe une coupure électrique et éclectique entre une classe politique (qui n’a aucune légitimité du peuple) et un pays qui n’a aucun moyen de sanctionner des voyous qui disent représenter le peuple. Cette schizophrénie explique des émissions comme « Le Chemin d’Avenir », « L’Odyssée de la démocratie » qui passent leur temps à distraire et amuser la galerie de singes, de loups, de corbeaux et de renards qui nous tient lieu de classe politique.
En attendant le courant manque, les robinets ne pissent plus une seule goutte d’eau depuis des mois dans certains quartiers et depuis des années dans d’autres. Ces animaux de la brousse et de la forêt qui représentent les hommes politiques n’en ont « rien à cirer » dans la mesure où ils ont tous leurs groupes électrogènes et leurs bâches à eau.
Sassou l’omniscient
Henri Ossébi, virulent opposant politique dans les années 1980 ne tarit pas d’éloges pour Sassou Nguesso qu’il estime le seul capable de réaliser enfin le barrage sur le Kouilou (ce serpent de mer, sic Kakou) plus de cinquante ans après la pose de la première pierre par Youlou.
On a tous compris que grâce à cette langue de bois, Ossébi prépare son chemin pour l’après 2015, période au-delà de laquelle tout peut arriver. Même l’imprévisible.
Inondations
Ironie du sort, ce pays où manque cruellement l’eau courante, connaît une forte pluviométrie comme en témoignent les inondations dans la ville de Pointe-Noire.
Justement le Kouilou, parlons-en avec ses parachutages politiques sur fond d’ethno-tribalisme.
Selon Télé-Congo (7 mars 2014) Alexis Ndinga député de la circonscription Lumumba 1 à Pointe-Noire a offert des matelas après de graves inondations le 4 mars 2014 (4 mars, date ô combien funeste au Congo) – Ndinga , député à Pointe-Noire : Oko montre la mer à Taty, ça vous dit quelque chose ?
Stella Menssah Sassou-Nguesso ( qui c’est celle-là ?) ONG Rocar- Dial est allée faire des dons de pagne sur L’île Mbamou à l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars.
Il n’y en a que pour le clan de l’Alima dans le champ politique. Ce népotisme tient tellement à se reproduire que ses agents n’hésitent pas à emprunter au gangstérisme pour parvenir à leurs fins. Les malfrats de la République n’ont pas hésité de voler en plein jour au cours du recensement des personnes en âge de voter : par un coup de baguette magique le pays de l’Alima est désormais plus peuplé que le pays de la Loufoulakari ou le pays du Niari. (cf l’article « Tronçonnage électoral au Congo de Sassou »…ibidem Congopage).
A ce niveau de la folie, quelle surprise nous réservent encore les épigones ?
Simon Mavoula