L’ambition du Congo est d’atteindre 3000 km de routes bitumée à l’horizon 2015 contre 1675 km actuellement afin de développer le pays, favoriser l’accroissement des échanges économiques et faciliter la mobilité des personnes et des biens sur tout le territoire, selon le ministre de l’Equipement et des travaux publics, Emile Ouossa.

Il a fait part des objectifs de son département le lundi au cours de la journée portes ouvertes du fonds routier congolais sur le thème « Les travaux publics et le fonds routier face au défi de désenclavement de l’arrière-pays » en vue d’apporter un meilleur éclairage à l’opinion en matière de gestion des infrastructures routières.

« Les Travaux publics congolais se sont assignés comme objectif d’atteindre près de 3 000 kilomètres de routes bitumées à l’horizon 2015 contre 1675 aujourd’hui soit une couverture de 16% contre 9,50% à ce jour, avec pour ambition d’interconnecter les départements, relier les grands centres urbains et ouvrir les bassins de productions aux centres de consommation », a souligné Emile Ouosso.

Le Congo dispose depuis 2010 d’un plan national des transports grâce auquel plus de 5 000 k de routes en terre sont praticables toute l’année dans tous les départements du pays.

Le Congo est doté d’un réseau routier national de 17 300 kilomètres, soit 5 445 kilomètres de routes dites nationales, 2 333 kilomètres de routes départementales et 9 522 kilomètres de routes dites d’intérêt local ou rural.

Il sera l’un des pays d’Afrique disposant d’un réseau routier bitumé quelque peu satisfaisant, si l’objectif affiché par le fonds routier congolais est atteint d’ici 2015.