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Eloges

Hommage des Assises Nationales du Congo à Jean-Luc Malékat (1951 - 2024 ) par Noel Magloire Ndoba

Photo: 10 juin 2014 - Cérémonie de clôture des Assises à Paris

( Nice, le 26 avril 2024)

Nous voici donc autour de toi, Jean Luc.
En ce mois d’avril, en cette année 2024.
Nous étions autour de toi , avec toi, il y a dix ans, en 2014 , également au mois d’avril.
C’était l’époque où nous nous étions engagés , en tant que citoyens congolais, à défendre la République, en défendant l’ esprit de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.
Un esprit que tu avais su incarner au moins depuis l’époque de tes fonctions de Secrétaire d’ Etat au Budget puis de Ministre de l’ Économie, des Finances et du Plan de notre pays, durant la transition conduite de juin 1991 à août 1992 par le Premier Ministre André MILONGO, Chef du Gouvernement.

Nous avions tous à l’esprit des preuves d’une vérité : à ton niveau, tu étais le symbole de ce que signifie la « conduite juste » dans les affaires publiques. Précisément la conduite juste des dirigeants face à l’argent public : une condition nécessaire que les Congolais voudraient tant voir remplie, accomplie, pour la bonne gouvernance dans notre cher pays natal, notre patrie, le Congo.

Nous gardons et nous garderons toujours en mémoire certaines des preuves de ton exemplarité.
Ainsi en est-il , avec cette petite histoire désormais archivée dans la grande histoire de la République du Congo. Cette histoire qu’avaient relatée des médias comme La Lettre du Continent et d’autres, une pépite dans l’excellent livre publié en 2006 par le journaliste français Xavier HAREL, « Pillage à huis clos. » Comment une poignée d’initiés siphonne le pétrole africain (édité chez Fayard) ; cette histoire dans laquelle tu disais ceci à l’auteur : « Alfred Sirven m’a proposé 1, 5 million de dollars » (page 55 et suivantes). Une histoire authentique qui établissait un fait inédit, à savoir : l’honnêteté d’un jeune africain noir, ministre des finances d’un pays pétrolier, ayant refusé l’argent d’un corrupteur bien connu de la fameuse multinationale Elf Aquitaine, sous les tropiques.
Et tant d’autres exemples de ton comportement positif dans la gestion des finances publiques.

Et tant d’autres exemples de ton comportement positif dans la gestion des finances publiques.
Les bons historiens en citeront avec précision, lorsque dans quelques années des membres du gouvernement d’ André MILONGO et des anciens hauts fonctionnaires de cette brillante époque publieront leurs mémoires ou feront part de certaines confidences utiles pour les archives d’un pays retrouvant la liberté d’expression. Lorsqu’en effet l’opinion publique apprendra qu’entre autres de tes décisions, la suivante faisait la fierté discrète de la majorité de tes collègues ministres : tu savais , en conseil des ministres, expliquer au Premier Ministre qu’ aucune ressource nouvelle demandée par l’institution Président de la République ne pouvait lui être allouée, les prévisions budgétaires de cette institution étant dépassées. Et tu savais alors rappeler aux autres membres du gouvernement que ta décision s’inscrivait dans la tradition de l’époque de grande dignité qu’ était celle du Président MASSAMBA- DÉBAT et de son Premier ministre et chef de gouvernement, Pascal LISSOUBA, dans les années 1964- 1966.

L’ époque où ces gouvernants remettaient au Trésor public des sommes non dépensées pour des activités pourtant réalisées.

La même époque du Président MASSAMBA- DÉBAT ,
où l’institution Président de la République s’évertuait à ne pas dépasser la tranche budgétaire prévue pour telle ou telle activité.

Voilà qu’en 2014 nous avions décidé de nous mobiliser pour créer les conditions d’un nouveau départ pour cette tradition honorable chez les peuples noirs.
Nous étions conscients du sens de ton expérience professionnelle de « grand argentier » intègre et porteur d’intégrité, donc porteur d’espoir pour notre pays en ces années 2014- 2015- 2016.

Et le moment était venu de s’organiser autrement. S’organiser dans un mouvement qui avait ainsi abouti à la tenue des ASSISES NATIONALES DU CONGO POUR L’ ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE ,
du 6 au 10 juin 2014 à Paris.

Nous t’avions choisi comme leader pour préparer ces Assises puis comme Coordonnateur Général de l’association 1901 que nous avions alors créée sous le nom d’ ASSISES NATIONALES DU CONGO, pour en défendre la ligne et mettre en œuvre ses décisions. Une juste cause patriotique, au nom des valeurs de la démocratie, de la République et de la paix. Une cause que nous aimions ensemble résumer en liant deux concepts- clés , deux conditions d’ un meilleur avenir politique au Congo : l’alternance et
l’ alternative.

Notre objectif immédiat était la mobilisation du peuple congolais pour faire respecter la règle constitutionnelle de la limitation du nombre de mandats à deux, sans possibilité d’ un troisième mandat, pour le Président de la République.
Et naturellement sans perspective de « Président à vie ».

Qu’ elle était populaire, la lutte que nous avions alors menée, mon très cher Jean-Luc !

Un mouvement unissant des acteurs, sans distinction nord-sud, sans distinction d’appartenances parallèles à des partis politiques.
Une dynamique inclusive de patriotes et de démocrates sincères dans le cadre d’une plate-forme associative et autour d’un Plaidoyer dont le texte etait méthodiquement élaboré puis assumé.
Et nous restions liés à des acteurs stratégiques sur le terrain, au pays.
Dans toute la diaspora africaine nous étions les premiers à mettre en avant ce sujet. Comme nous l’avions fait à la Fête de l’ Humanité en septembre 2014.

Hélas ! Nous avions et nous avons échoué.
Mais, cher frère Jean-Luc, depuis cette expérience, le peuple congolais a pris conscience de ce qui est souhaitable, de ce qui est possible et de ce qui est faisable.

Et comme dans bien d’autres pays africains souffle un nouveau vent : celui d’une nouvelle période d’émancipation et de la conscience du rôle de ce que nous appelions le « sang des innocents » , dans le texte de notre plaidoyer.

Heureusement, pour l’ Afrique et particulièrement en Afrique noire, d’autres peuples gagnent.
Ainsi, nous savons que tu es parti le 15 avril avec un sentiment de bonheur en apprenant les bonnes nouvelles qui ont abouti à une alternance démocratique et à la perspective d’une alternative au SÉNÉGAL avec l’ élection, le 24 mars 2024, d’un jeune Président de la République, à peine sorti de prison, un de tes collègues fiscalistes.

Oui, l’optimisme que tu partageais au sujet de l’ Afrique noire est du côté des réalistes. Toi qui étais allé à Dakar, en tant que Coordonnateur Général des Assises Nationales du Congo, pour solliciter l’engagement de l’archevêque du Sénégal en vue d’organiser un dialogue des forces vives au Congo, avec l’appui de l’archevêque de la République Centrafricaine à cette époque, et avec le concours des évêques congolais parmi lesquels tu savais garder des amis sûrs et de longue date.

Aujourd’hui, alors que ton corps part pour notre Congo où nous n’avons pas pu atteindre nos objectifs de 2014, nous voici autour de toi, pensant à ton esprit que nous savons présent ici et là- bas.

Au nom des acteurs historiques du mouvement et de la matrice que resteront les Assises Nationales du Congo,

Au nom de notre Président d’honneur,
le Très Sage Monsieur Jean-Édouard SATHOUD, notre Patriarche, ton collègue économiste , l’illustre banquier central retraité qui était toujours à tes côtés,

Au nom des co- fondateurs que tu avais connus et au nom des continuateurs, les uns et les autres qui avaient salué l’honnêteté d’ un premier responsable ayant appliqué la règle de la limitation du nombre de mandats à la tête d’une association pour en devenir un membre d’honneur avant d’en démissionner pour des raisons personnelles,

Au nom des Congolaises et des Congolais sympathisants des Assises de 2014 ainsi qu’au nom de tous les amis du Congo que les Assises avait mobilisés à travers le monde dans
l’ élan de 2014,

Au nom de tous ceux- là, je lis notre hommage, Jean - Luc !
À toi qui voyages trop tôt après tant d’œuvres, celles d’une figure de la conduite juste dans les affaires publiques.

À toi que le Seigneur a rappelé pour être autour de lui et selon tes prières profondes, celles du Catholique que tu es depuis toujours.

Avec notre aîné à NICE, le colonel Marcel TOUANGA, et avec tous nos compatriotes et amis qui ont eu en commun avec toi l’exil politique dans cette ville, nous partageons avec ta famille une profonde douleur tout en restant dans la voie de l’espoir et de l’ espérance.

À la famille MALEKAT, nous aimerions tout spécialement exprimer notre solidarité fraternelle, notre entière empathie, dans ces pénibles moments marqués par deux immenses pertes successives. Des pertes inouïes, du fait du décès de Jean-Luc , survenu le 15 avril, puis de celui du père, le Patriarche Félix MALEKAT, advenu le 20 avril. À peine 5 jours entre l’un et l’autre.
Deux hommes politiques de deux générations différentes s’en sont allés. Le fils à presque 73 ans et le père à 102 ans.

La transmission aura eu lieu entre ces deux acteurs politiques connus et reconnus dans la famille politique mondiale dite de la « DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE » .
Le fils a-t-il été le dernier leader congolais de cette tradition après la mort de Paul KAYA en novembre 2019 ?
La question reste posée aux vivants, lesquels devraient lire l’hommage rendu par Jean-Luc à ce leader historique.

Mais les vivants, surtout parmi les jeunes, savent- ils que le père de Jean-Luc, Monsieur Félix MALÉKAT, frère de lutte de Barthélémy BOGANDA, restera le leader politique qui avait incarné la démocratie chrétienne durant la période coloniale et durant le processus dit de « décolonisation » dans l’actuelle République du Congo, notre pays ?
Peut-être conviendrait-il de lire l’hommage rendu par Maître Jean-Martin MBEMBA dans la presse congolaise à cet autre pionnier de l’indépendance en 2023, à l’occasion de son centenaire.

Dans le même sens, il est utile de préciser que la démocratie chrétienne en Afrique avait aussi sa branche syndicale. Et c’est de ce point de vue qu’il faut comprendre pourquoi Jean-Luc pouvait si pertinemment évoquer le rôle des syndicalistes tels que messieurs GANDOU et PONGAULT et autres.

À titre personnel, lorsque nous revenions, lui et moi , sur ce volet de l’histoire du Congo devant le Patriarche Simon- Pierre KIKHOUNGA-NGOT en région parisienne en 2013 - 2014, nos échanges devenaient des épisodes d’un feuilleton sans fin.

Pour la jeunesse congolaise qui doit nécessairement prendre la voie de l’espoir, il est sans doute utile de retenir quelques leçons de l’ expérience de Jean-Luc MALÉKAT au travers des multiples services qu’il a rendus à son pays, conscient qu’il était de la sagesse politique léguée par John F. KENNEDY :
« NE DEMANDEZ PAS À VOTRE PAYS CE QU’IL PEUT FAIRE POUR VOUS. DEMANDEZ- VOUS CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE POUR VOTRE PAYS » .

Nous pouvons nous limiter aux trois leçons suivantes - et elles ne sont pas faciles à assimiler même s’ il est fantastique de jouir des fruits de l’application de chacune.

PREMIÈRE LEÇON : LE SENS DE L’ ÉTHIQUE, PAR- DELÀ LA MORALE

Jean- Luc s’évertuait à penser et agir pour le bien parmi les humains, avec l’ éducation catholique qu’il avait reçue au niveau de la famille et de l’école primaire jusqu’au baccalauréat, dans le cadre du système éducatif.

Chaque personne qui l’ a connu peut se souvenir d’une anecdote à ce sujet et réfléchir sur l’éthique et la morale dans les comportements des êtres humains au Congo tout particulièrement. Tout en sachant que schématiquement l’éthique concerne le respect des règles adoptées alors que la morale renvoie aux valeurs philosophiques au travers de la distinction entre le bien et le mal.
Par exemple, les membres des Assises, n’oublient pas qu’ en 2014 et 2015, pour Jean-Luc peut-être plus que pour d’autres dirigeants de cette dynamique , la règle suivante était une exigence : nous n’invitons ni n’associons directement ou indirectement à nos travaux les personnes ayant « du sang dans les mains » .
Avec cette règle , les acteurs des Assises entendaient mieux Jean-Luc lorsqu’il parlait de ses efforts pour la restauration d’une paix civile durable au Congo.

D’ailleurs, personnellement je me souviens des échanges que j’avais eus avec lui à Brazzaville dans le cadre d’une initiative dont j’étais le Coordinateur en 1996 et 1997 à Brazzaville et à Pointe-Noire , en tant que Doyen de la Faculté des Sciences économiques et sous la responsabilité du Recteur de l’ Université Marien Ngouabi qu’était Hubert Matondo, le tout, avec l’engagement sans précédent des intellectuels universitaires congolais tels qu’ Emmanuel Dongala, Paul Nzété, les défunts Dominique Ngoïe Ngalla et Jean-Baptiste Tati-Loutard, et bien d’autres qui se comptent aujourd’hui sous divers cieux.
Cette initiative que Jean-Luc Malékat avait bien voulu soutenir était le Programme Universitaire de Recherche- Action pour le Développement, la Démocratie et la Paix ( PURADDEP).

DEUXIÈME LEÇON : NÉCESSITÉ D’ACQUÉRIR DES COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES ET D’EXERCER UN MÉTIER EN SACHANT QUE LES FONCTIONS POLITIQUES RELÈVENT DES CIRCONSTANCES

L’ itinéraire professionnel de Jean-Luc a déjà été présenté par d’autres personnes. Probablement en évoquant sa formation à l’ Institut d’ Études Commerciales de l’Université des Sciences sociales de Grenoble. Sûrement en précisant qu’ il etait Docteur en économie ; diplôme obtenu au terme d’ une soutenance de thèse à laquelle j’avais personnellement assisté, à l’ Université des sciences sociales de Grenoble, aux côtés de nos amis communs Hervé Diata, Joseph Tonda, Jean Raymond Dirat, Mbuet et tant d’autres, en plus de mes proches qu’étaient Serge Ndéko et Gaëtan Malékat, respectivement cousin direct et frère cadet de Jean-Luc.

Sans conteste Jean- Luc Malékat était avant tout tout un fiscaliste, diplômé de l’École Nationale des Impôts , à Clermont- Ferrand , en France.

Rentré au Congo entre 1979 et 1981, Jean-Luc s’était construit un profil ptofessionnel de fiscaliste. Un technocrate sollicité par ailleurs, aussi bien pour donner des cours à
l’ Université Marien Ngouabi et à l’ École Nationale Administration et de Magistrature que pour des travaux de consultation auprès de diverses institutions panafricaines.
Il était devenu successivement vérificateur, chef de service, directeur puis directeur général des impôts.

Dans notre génération d’ anciens étudiants congolais en France, tout en n’ayant pas appartenu au système du parti unique alors en place au Congo, Jean- Luc était l’ un des rares cadres supérieurs à n’avoir pas un « passé » de militant de la Fédération des Étudiants d’ Afrique Noire en France ( FEANF) et de sa section territoriale, l’ Association des Étudiants Congolais en France ( AEC).
En vérité, la jeunesse de Jean-Luc en France était d’ abord celle d’ un adolescent arrivé comme collégien et évoluant ensuite avec sa fratrie, le père, Félix MALÉKAT ayant pu mettre ses enfants sous la protection des réseaux de la Démocratie chrétienne pendant qu’il était lui- même persécuté par les
« Révolutionnaires » au pays.

Ainsi, Jean- Luc n’avait décidé de « militer » puis de « faire la politique » - comme le dit le commun des mortels - que dans des circonstances précises : lorsque la démocratie pluraliste était revenue du fait de la Conférence Nationale Souveraine, en 1991.

Il était étranger à l’univers de ces Congolais et de ces Africains qui n’aspirent qu’aux richesses et aux jouissances personnelles qu’assure la rente de l’étonnant métier de politicien sous nos tropiques.
L ’univers des politiciens qui , aux yeux de la majorité des populations engendre la mauvaise gouvernance au lieu de l’efficacité tout en perpétuant le développement de la précarité au lieu de travailler pour le développement humain.

Le développement humain, que les impôts, par exemple, devraient contribuer à financer grâce aux compétences des fiscalistes. Et ceci, comme le démontrait le fiscaliste Jean-Luc MALÉKAT quand il dirigeait l’équipe panafricaine chargée dz l’instauration de la Taxe sur la valeur ajoutée ( TVA) dans l’actuelle Communauté Économique des États d’ Afrique Centrale ( CEMAC). Ou comme le montrent les fiscalistes sénégalais Bassirou DIOMAYE FAYE et Ousmane SONKO. Lesquels sont devenus respectivement Président de la République et Premier ministre de leur pays, à un moment historique qu’ils ont co-construit eux-mêmes avec le peuple sénégalais, en tant que jeunes leaders, par l’affirmation de la force des valeurs et de la force des institutions garantissant la Démocratie et la République.

En somme il y a la leçon suivante - la seconde- que nous inspire la trajectoire de la vie publique de Jean- Luc MALÉKAT : le patriote professionnellement compétent doit savoir et pouvoir créer ou choisir son moment, son tempo, en politique, à la fois par "éthique de conviction" et par "éthique de responsabilité".
Ces termes du grand penseur européen Max Weber , Jean-Luc en explorait et en expérimentait le sens, très certainement de la même manière que ses cadets et collègues, les inspecteurs des impôts actuellement au pouvoir au Sénégal.

TROISIÈME LEÇON : L’OPTIMISME DANS UN SENS PRAGMATIQUE

Il suffit de penser à l’endurance et à la force dont Jean-Luc a fait preuve face à la maladie, chaque fois.
Nous sommes nombreux à l’avoir entendu, par exemple en 2014, exprimer sa croyance à la fois en la science et en la providence divine en cas de maladie. Il s’en sortait toujours.

En cela, permettez- moi de vous transmettre ce sens de l’optimisme en m’appuyant sur un message de Jean-Luc que j’ai partagé avec plusieurs amis depuis le 15 avril 2024.
Un message dont la fin indique un début possible, par anticipation, avec la formule suivante : " À +".

En effet c’est par cette formule, si familière, " À+", que se termine le message de vœux que m’a personnellement adressé Jean-Luc en janvier 2023, en réponse au mien.

"A+" signifie
" À bientôt", on le sait.
Et nous pouvons ainsi savoir que l’esprit de Jean -Luc nous fixe des rendez-vous pour
l’ avenir.
Nul doute que parmi nous, ici rassemblés et ailleurs dans le monde, résonnera la voix de Jean- Luc disant , avec une force tranquille, l’avant- dernier des 33 Proverbes du Chapitre 1 du Livre des Proverbes. Un proverbe transmis à l’ Humanité , pour des siècles et des siècles, par l’ Ancien Testament, dans les termes suivants :
« Oui, l’indocilité des étourdis leur sera fatale, et l’ insouciance des insensés les perdra » .

Eh, oui, mon frère Jean - Luc, notre frère !
Maintenant nous t’accompagnons avec cette couronne de fleurs
qui exprime nos " REGRETS ETERNELS".

Et par- delà tout, "PAIX ÉTERNELLE À TON ÂME ".

Noël Magloire NDOBA

Noel Magloire NDOBA, économiste
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