Faut-il y croire ?
Révélation d’un Deal Clandestin : Junior Bongo Ondimba et Denis Christel Sassou Nguesso au Centre d’une Intrigue Politique
Quand Denis Sassou Nguesso et Paul Kagamé veulent Faire d’une pierre deux coups dans les coulisses du pouvoir africain, les deals politiques se tissent souvent dans l’ombre, échappant parfois à l’attention du grand public.
Cependant, le récent accord entre Denis Sassou Nguesso et Paul Kagame risque de se révéler comme un prédicateur d’intrigues politiques majeures.
Les "accords", devrions-nous dire, car ils n’ont jamais été soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale et du Sénat, constituent un véritable coup de théâtre dans le paysage politique congolais.
Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, a presque plongé ses compatriotes dans une obscurité totale, les privant ainsi de percevoir la réalité qui les entoure et les événements qui se préparent dans un avenir proche.
Mais malheureusement pour lui, les secrets de son accord avec Paul Kagame commencent à se fissurer.
Caché dans des malles métalliques, ce deal commence à transpirer et à diffuser son parfum âcre.
Il s’avère que cet accord est bien plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord.
Il ne se limite pas à la succession au pouvoir au Congo-Brazzaville, mais s’étend également à la prise de pouvoir au Congo-Kinshasa.
En effet, selon les informations qui commencent à filtrer, il semble que ce pacte comporte deux volets majeurs.
Le premier implique l’installation d’Omar Denis Junior Bongo Ondimba, petit-fils de Denis Sassou Nguesso au pouvoir au Congo-Brazzaville, tandis que le deuxième volet vise à placer Denis Christel Sassou Nguesso, fils de Denis Sassou Nguesso, à la tête du Congo-Kinshasa.
Denis Sassou Nguesso avait minutieusement préparé le terrain pour la montée en puissance de son petit-fils, Junior Bongo Ondimba, en vue de sa candidature à la présidence au Gabon.
Cependant, ce projet a été contrecarré par l’arrivée au pouvoir du général Brice Oligui Nguema, mettant ainsi un terme abrupt à la dynastie Bongo.
Quant au projet concernant Denis Christel Sassou Nguesso, celui-ci avait été évoqué par l’intéressé lui-même dans une interview qui est presque passée inaperçue chez les Congolais.
Appréciant la situation en République démocratique du Congo, il avait rappelé au journaliste ses liens de filiation avec le Congo-Kinshasa, suggérant ainsi qu’il n’était pas exclu de se présenter à une élection présidentielle dans ce pays.
Cette interview ayant révélé notamment la possibilité de se présenter à une élection en RDC que Denis Christel Sassou Nguesso s’était donné, était comme un coup d’essai pour en recueillir les réactions.
Et, l’on apprend également dans les mêmes milieux que Denis Christel Sassou Nguesso avait procédé au recrutement de militaires à Kinshasa qu’il avait envoyés en formation en Israël. Ces militaires feront probablement partie de sa garde, s’ils ne le sont pas déjà.
Cette révélation d’un deal politique clandestin entre Denis Sassou Nguesso et Paul Kagame vient bouleverser les équilibres politiques déjà fragiles dans la région.
Alors que la véritable portée de cet accord reste à déterminer, une chose est sûre : il suscitera de vives réactions et soulèvera de nombreuses questions quant à l’avenir politique de ces deux nations africaines.
L’affaire de la vente des terres congolaises au Rwanda ne serait aussi qu’un stratagème de blanchiment d’argent. L’argent en jeu serait bel et bien congolais.
Cependant, la présence des Rwandais au Congo sert également de prétexte pour vendre, au nom du Congo-Brazzaville, les matières premières volées en RDC.
Cela permet de faire croire à la communauté internationale qu’elles ont été exploitées en République du Congo.
Serge Armand Zanzala,
Journaliste et écrivain
